Eltanin

"Les Glaneuses" de Jean-François Millet.





Millet participait d'un mouvement nommé réalisme. Il s'agissait d'une réaction au romantisme. Ce dernier n'était qu'exagération, riposte à  la rigidité du classicisme.
L'artiste s'intéresse ici à  la figure humaine avant tout. Le romantisme anoblissait, déifiait quasiment l'être humain. Millet, lui, entend le montrer tel qu'il EST, tel qu'il existe dans le temps, à  travers les tâches les plus ordinaires.
Ce tableau représente une tranche de vie, hommage à  l'éphémère.

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Je trouve ça ridicule. Qu'un mouvement artistique soit réactionnaire d'un autre, ça a toujours été le cas. Qu'il ne parvienne pas à  se détacher de cette réaction et qu'il garde un vide identitaire, c'est pathétique. Ce tableau là  n'existe qu'au dépend des romantique, alors que les tableaux de Delacroix (le vrai hein, wink) n'ont plus besoin de ceux du classicisme pour prouver leur génie. La différence entre l'artiste et le militant.

Malgré tout, je ne crache pas allègrement sur ce tableaux qui est techniquement superbe. C'est le sujet et l'intention qui ne me plaisent pas, c'est tout. Après, la conception est d'un grand art.

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"