Eltanin

Ca dépend. Aimes-tu ton boulot au point de sauter chaque matin du lit en t'écriant "youpi" ? Trop de travail... permet de s'auto-persuader qu'on adore travailler.

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Certaines personnes affirment, je cite, que "prof, c'est un métier de ratés". Qu'en pensez-vous ?

(Bien entendu, c'est uniquement en tant que futur prof que je m'autorise ce genre d'invectives.)

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Ca dépend... Qu'entendent-ils par là  ? Un métier sans avenir ? Trop facile ? Condamné à  la déchéance ? On peut mettre trop de chose derrière ce genre d'affirmations.

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.

Peut-être parce que c'est un métier vers lequel "on se dirige un peu par hasard", dans le cas de pas mal de représentants de ce métier. Ah, et aussi parce que les gens ont tendance à  penser que les personnes qui enseignent une matière le font généralement en tant que palliatif à  un vrai métier. Aussi, ils considèrent qu'un prof de français est un écrivain raté, qu'un prof d'art est un dessinateur raté... qu'un prof de philosophie est un *?* raté.
Après, allez savoir si ce sont les profs qui ont un comportement de gros frustrés en faisant le minimum syndical au risque de fouler la pédagogie du pied (car torturer les élèves pour égayer sa morne existence de raté, c'est mieux) et qui nourrissent cette image décadente du professorat, ou bien si les Gens sont juste bêtes et méchants.


Allez, on verra bien si je me résouds à  le passer, mon CAPES, des fois que vendeur de jeux vidéo ne soit pas une planque sociale valable.

EDIT : Précisons que je ne déprécie pas le statut de professeur, et que je ne fais que résumer le genre de conneries aberrantes que l'on peut entendre de la bouche de ses camarades, au lycée, parce que c'est rigolo. Si je suis si réticent à  l'idée de suivre cette voie "méprisée", c'est principalement parce que je ne tiens pas trop à  m'éterniser dans le milieu scolaire pour des raisons qui me sont évidentes.

Eh pis t'es chiant avec tes amorces crétines, Arkh, mais j'attrape quand même la perche.

Et bien si être un raté c'est avoir réussi un concours auquel plus de 300 candidats ont participés pour seulement 50 postes, alors oui, je suis un raté

Voilà  pour le fond de ma pensée

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MY FIST FOR SATAAAAAAAAAAN §§§

Quelle déception, je ne pensais pas que tu serais si institutionnalisé au point de mesurer ta valeur à  l'aune d'une chose aussi artificielle.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

Mais je suis artificiel!

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MY FIST FOR SATAAAAAAAAAAN §§§

Yves : Sans parler "d'artificiel", je peux comprendre Monkey. Après tout, au repas de famille, tout le monde se pâme devant le cousin qui est entré en école d'ingénieur (en quoi ? Personne ne saura jamais), mais a l'air de penser que le concours d'entrée dans l'enseignement, ça va de soi, qu'on a un vague questionnaire à  remplir et c'est terminé.
Il faudrait que la société (et vu la route que ça prend, c'est mal partie) se rende compte que la fonction publique recrute des gens qualifiés, qui ont bossé pour ça, sans doute autant que ledit cousin et son école d'ingénieur.

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.

L'épreuve pratique du concours PLPArts Appliqués s'étale sur 2 jours (16h), et ce n'est que l'une des épreuves. La satisfaction est donc grande, surtout lorsqu'on sait qu'on aura pas à  subir ce calvaire une seconde fois (enfin les 16h c'était rien comparé à  l'épreuve de 48h de BTS , et oui l'Art Appliqué c'est aussi l'art du masochisme )

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MY FIST FOR SATAAAAAAAAAAN §§§

Pas moi. De manière générale, j'accorde le plus souverain mépris à  tout ceux qui est diplôme et autres supposées validations de notre valeur par le système - à  commencer, bien sûr, par mes propres petits bouts de papier. J'ai atteint le niveau Maîtrise sans jamais bosser de ma vie, et je suis bien plus fier de l'avoir fait sans efforts que du niveau lui-même.



Fistman était déjà  là , à  ce que je vois, avant même que je ne favorise son émergence.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

Oui tu as été le déclic! T'est fier de toi hein? Sacripan!

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MY FIST FOR SATAAAAAAAAAAN §§§

Ce n'est pas la difficulté à  obtenir un poste qui est en question. C'est le métier en lui-même qui est mal considéré. Notamment la perspective de rabâcher un même cours pour les siècles des siècles, à  quelques mises à  jour près. Autant élaborer lesdits cours est intéressant, autant se retrouver coincé dans une année sans fin... Cela ne vous effraye t-il pas ?

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Responsabilité, responsabilité, très cher... il y a mille façons d'expliquer la même notion, de les regrouper ou pas au sein d'une même séquence, sans compter tous les à  côtés (et mine de rien, il y en a beaucoup), que sont les activités communes entre classes, les défis lecture, maths et j'en passe, les Itinéraire de Découverte.
Se retrouver coincé dans une année sans fin doit être un penchant vers lequel la flemme pousse mais en aucun cas une fatalité, à  mon humble avis et à  celui de quelques collègues vétérans interrogés.

J'ajouterai que les disparités de classe à  classe ne permettent vraiment pas un rabâchage permanent dans le second degré.

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.

Et l'idée reçue qu'une matière ne change pas et donc que le cours ne change pas est on ne peut plus absurde. Pour prendre l'exemple de ma propre discipline, les faits restent certes les mêmes - hors découverte bouleversant toutes nos conceptions de manière fondamentale - mais la façon de les comprendre et donc de les interpréter peut considérablement évoluer.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.

Peut-être manquez-vous de recul pour affirmer cela (avec autant de conviction), non ?

Je demande l'avis de quelqu'un ayant plus de bouteille (je n'en vois qu'un dans cette communauté).

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Meaow, c'est pas la même chose que Miaou ! C'est plus pointu, plus exotique ! Certes, c'est un anglicisme, mais... L'anglicisme dans les onomatopées me va ! Yeah !

Raphaël


Ah, glander n'est pas de tout repos !

Kanar

Inversement, quelqu'un de plus "expérimenté" peut voir sa crédibilité démontée en étant accusé d'usure et de lassitude.

Quand donc intègreras-tu la notion de subjectivité universelle.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.