Mon réveille sonne à 08h00 du matin. En Europe de l'Ouest, il est 17h00. Je me lève, m'habille avec des vêtements sales, vais me doucher, enfile des vêtements propres ; je vais jusqu'à la cuisinne, verse des céréales et du lait dans un bol. Je mange mon petit-déj express. J'enfil mon haut-de-forme, porte mes lunettes de soleil style "aviator sunglass" et je prends la porte. Je m'allume une clope bien forte et je marche une demie heure jusqu'à "mon" école d'anglais.
C'est une journée tranquille à l'école : les résultats de nos examens d'anglais nous sont donnés, puis on va boire un strong coffee avec la classe et "notre" prof., et on se bouge le cul histoire de se présenter à la "cérémonie" de graduation. Avec les autres, dans le bistrot, je m'éclipse 5 minutes histoire de me tirer une clope et j'en profite pour cogiter en solitaire. J'ai flashé sur quelqu'un qui me fait des signes, peut-être que j'interprète mal les signes en question, que je me fais mon cinéma. Toujours est-il que je trouve le courage de l'inviter à aller boire un verre pour le soir de la Saint Valentin. Il dit qu'il va réfléchir, alors je cogite, je doute, suspendu dans mon attente.
Les minutes passent, la cérémonie se termine, je rentre à la maison d'accueil histoire de fouiller dans ma reserve de joints, j'en prends un et je vais faire un tour le temps de fumer. Je tue le temps que j'ai à passer seul. Et puis surtout, sous effet, mes pensées deviennent fluides, elles défilent, ma mémoire à court terme s'effiloche, la fumée fait de l'ombre à l'obsession. Mes sens s'endorment, j'ai moins mal, le sourir du Joker se dessine sur ma face : artificial joy - c'est mon hymne à la joie perso. Je rentre, je me repose, puis je repars dans un bistrot mais accompagné cette fois. On boit, on rentre. Je fume un joint, je deviens une passoir, un stoïcien : tout passe à travers moi, rien n'accroche, rien n'affecte & je fais un Dieu de mon propre sourir.
J'ai plus de clope. C'est la mort de l'homme / et la naissance du ...
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