Eltanin

Pour ceux qui voudraient une analyse juridique éclairée, je recommande le blog de maître Eolas.

http://www.maitre-eolas.fr/

Malheureusement, je crains que le bijoutier, devant une Cour d'Assises, avec un jury populaire, ne soit pas condamné ou ne le soit que très légèrement.

Pourquoi cette crainte alors que l'opinion publique prend fait et cause pour cette victime que la justice condamnerait à la place de ses bourreaux ?

Parce qu'au moment où il a tiré, l'agression avait cessé et qu'il s'agit de vengeance pure et simple et non plus de défense. Or, le droit de se venger a disparu en France depuis l'ancien régime et la peine de mort a été abolie.

On peut le regretter ou non mais ce n'est pas à un individu de rétablir ces coutumes disparues.

Si on autorise toute personne à tuer après avoir été agressée on perd toute tranquillité.

Il est évident que si le bijoutier avait tué au moment même de l'agression, ma position aurait été tout autre.

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Smouales étaient les borogoves

Je me demande à quel point le verdict serait différent si cela s'était passé au USA où le Second Amendement autorise le port d'arme et certainement plus de raison de l'utiliser.

Dans notre cas, vu que le Bijoutier avait :
- Une arme illégale
- N'était (apparemment) plus en situation de danger une fois les criminels en fuites
- Tiré sur ces derniers qui aurait put riposter
Ce qu'il a fait n'a pas l'air différent d'un règlement de compte entre gang, a l'exception qu'il ne compte pas comme un gang. Donc moi même je ne m'indignerais pas de la sentences.



C'est moi ou c'est bien du sarcasme que je lis ?
Que le reste de la "leçon de droit moral" soit sarcastique ne me surprend pas mais ici oui.

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Oui, l'article d'Éolas, cette fois, déborde de soude caustique. À juste titre ! Cette histoire constitue un véritable scandale, le simple fait qu'on apporte un "soutien médiatique" à un homme qui s'est rendu coupable de meurtre pur et dur, et pas un soutien émotionnel, hein, un soutien politique, est à vomir.

Car les personnes qui approuvent le bijoutier ne disent pas "Le malheureux, tout ça est allé trop loin, montrons un peu de compassion". Le discours, c'est plutôt "Il a bien fait, on devrait lui remettre une médaille, et à sa place, j'aurais fait pareil".

Quant à l'habitude déplorable des médias et des citoyens de base à vouloir refaire la loi au moindre fait divers (alors que la législation est justement supposée surpasser les faits divers), elle est sans commentaire. Ça sera quoi, la prochaine fois, pour une manifestation d'employés des Champs-Élysées, on parlera de refaire le portrait au droit du travail ? Coluche, reviens, ils sont devenus fous !






Tout à fait d'accord.

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