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Le travail est-il structurateur ?
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Auteur:  Arkh [ 08 Mai 2007, 15:37 ]
Sujet du message: 

Ozma a écrit:
Le travail lui même n’empêche pas l’avachissement, mais c’est le contexte du travail qui l’en empêche. Ce qui empêche l’avachissement c’est un but personnel ou une contrainte naturelle que l’on accepte de combattre. Si ton truc c’est de travailler pour être satisfait, tant mieux. Quant à  moi la satisfaction dans le travail imposé je m’en fous. Je suis satisfait de mes buts personnels ( fut-ce même dans la oisiveté).


Dans le monde actuelle, je ne vois pas ce qui différencie une "contrainte naturelle" d'une "contrainte artificielle", puisqu'on peut sans mal s'affranchir des deux. Dans tout les cas, oui, c'est bien d'accepter de combattre cette contrainte qu'est le travail qu'il s'agit.

Quant au "buts personnels dans l'oisivité", qu'on ne fasse pas rire. C'est justement ça, l'avachissement : se contenter du "bonheur" le moins fatiguant possible, en faisant passer cette paresse pour un choix philosophique.


Citer:
Il me semble surtout que nous vivons dans une société où la notion de plaisir est dissociée du travail car rares sont ceux qui accomplissent un métier qui soit en parfaite adéquation avec leurs envies. Dans ce sens, on pense souvent que les artistes sont des fainéants parce qu'ils tirent de la joie à  leur activité qui est pourtant loin d'être de tout repos.


Il est vrai que ceux qui "en chient" se laisse aller à  une certaine rancoeur envers ceux qui vivent leur passion. C'est un travers inévitable.
Toutefois, il ne me semble pas qu'il y ait jamais eu de société où le travail était globalement plaisant.

Auteur:  Ozmaestro [ 11 Mai 2007, 11:32 ]
Sujet du message: 

Citer:
Quant au "buts personnels dans l'oisivité", qu'on ne fasse pas rire. C'est justement ça, l'avachissement : se contenter du "bonheur" le moins fatiguant possible, en faisant passer cette paresse pour un choix philosophique.


Heureusement que j'ai dit qu'ils fussent même dans la oisiveté.
Peut-être qu'on va tomber d'accord sur un certain équilibre:
Parce que se contraindre à  ne pas tomber dans les buts personnels in oisivety (...) serait par là  même perdre certaines opportunités qu'offre la vie. Et inversement se contraindre à  ne pas vouloir tomber dans les buts personnels dits trop énergiques pour une belle philosophie est stupide.

Auteur:  Morgan Kane [ 13 Mai 2007, 13:42 ]
Sujet du message: 

se méfier des oxymores :

Sur le portail de je ne sais plus quel camp de concentration d' Auschwitz, il était affiché : " Arbeit macht frei "

traduction : le travail rend libre !

Auteur:  Morgan Kane [ 08 Juin 2007, 17:26 ]
Sujet du message: 

Les français sont ils des fainéants ?

Les Français sont-ils des feignants?

Citer:
Contrairement au discours patronal et gouvernemental les salariés français sont parmi les plus productifs du monde et ont une durée de temps de travail qui se situe dans la moyenne européenne.

Ainsi, selon le Bureau of Labor, Statistics, organisme officiel américain, un salarié français a produit 71 900 dollars de richesses en moyenne en 2005. C’est plus qu’un salarié japonais (56 300), allemand (59 100) et anglais (64 100).

Selon Eurostat, organisme officiel de l’Union européenne, un salarié français travaillait 36,4 heures par semaine en 2006, soit quasiment autant que les anglais (36,5 heures), plus que les danois (34,6 heures), que les allemands (34,5 heures) ou que les néerlandais (29,8 heures).


Désolé j' ai récupéré cela sur un message qui m' était adressé : je n' ai pas de liens directs...

Mais autant je suis surpris en ce qui concerne la durée hebdomadaire du travail, autant cela confirme ce qui est connu en matière de productivité.

Pour ce qui est de la durée du travail, le facteur nombre de semaines de travail corrige probablement les données.

http://travail-chomage.site.voila.fr/em ... ravail.htm

http://lutinfo.apinc.org/article.php3?id_article=10

Auteur:  Tribersman [ 08 Juin 2007, 18:56 ]
Sujet du message: 

Je fais remarquer qu'il n'on pas l'air d'inclure la "surproductivité" de la Chine.

Le salarié Français est t'il réellement plus productif que l'esclave surexploité chinoi ?

Auteur:  Yves [ 09 Juin 2007, 00:33 ]
Sujet du message: 

Ce ne sont pas "esclaves surexploités", erroné point de vue réducteur et partisan capitaliste, mais des travailleurs volontaires heureux de donner tout ce qu'ils peuvent pour la République Populaire de Chine.

Auteur:  Morgan Kane [ 09 Juin 2007, 09:35 ]
Sujet du message: 

Voici la source !

Citer:
Nous travaillerions trop peu selon Nicolas Sarkozy. Un préjugé insultant.
Les Français ne sont pas des paresseux

Par Guillaume DUVAL

QUOTIDIEN : lundi 7 mai 2007

Guillaume Duval rédacteur en chef d'«Alternatives Economiques».

Il faut, paraît-il, «réhabiliter la valeur travail». Nicolas Sarkozy en a fait le thème central de sa campagne victorieuse. Il considère manifestement que la paresse actuelle des Français est la cause principale des difficultés que rencontre le pays. Il s'agit là  pourtant d'une contrevérité qui aurait dû en bonne logique lui coûter l'élection tant le propos est insultant à  l'égard des 22,5 millions de salariés, qui travaillent dur chaque jour, et des 2 millions de chômeurs, qui aimeraient pouvoir en faire autant.
Rien n'est plus faux en effet que ce préjugé tenace d'une France paresseuse : les salariés français figurent au contraire parmi les plus productifs au monde. Selon les chiffres du Bureau des statistiques du travail (BLS), un Français qui occupe un emploi avait produit 71 900 dollars de richesses en moyenne au cours de l'année 2005. C'est certes moins que les 81 000 dollars produits par l'employé américain moyen, mais significativement plus que les 64 100 dollars d'un Anglais, les 59 100 d'un Allemand ou les 56 300 dollars d'un Japonais... Et même en matière de temps de travail, si Nicolas Sarkozy ne se contentait pas de répéter les poncifs que lui soufflent ses amis chefs d'entreprise, il saurait que les salariés français ne sont pas, et de très loin, ceux qui travaillent le moins en Europe. Selon Eurostat, l'organisme statistique officiel de l'Union, un salarié français travaillait en moyenne 36,4 heures par semaine au troisième trimestre 2006. Contre 36,1 dans l'ex-Union à  quinze pays. Les Français travaillent presque aussi longtemps que les Anglais (36,5 heures) et significativement plus que les Danois (34,6 heures) dont le modèle social est si envié, ou que les Allemands (34,5 heures) champions du monde de l'exportation. Sans parler des Néerlandais qui ne restent en moyenne que 29,8 heures au travail chaque semaine. Dans l'ex-Europe à  quinze, c'est en Grèce (39,9 heures) et au Portugal (39,2 heures) qu'on travaille le plus longtemps. Rattraper la Grèce et le Portugal, est-ce cela l'ambition de Nicolas Sarkozy pour l'économie française ?

Contrairement à  ce que laisse entendre le nouveau président de la République, les salariés français ne sont donc pas des paresseux ni les chômeurs de l'Hexagone des profiteurs. Pour autant, il ne fait guère de doute que les entreprises françaises rencontrent des difficultés importantes. Elles sont souvent à  la peine sur les créneaux high-tech en expansion et s'en sortent nettement moins bien sur le marché mondial que les entreprises allemandes. Et cela bien que le travail soit sensiblement plus cher outre-Rhin : 33 dollars de l'heure en 2005 pour un ouvrier de l'industrie contre 24,6 en France selon les chiffres du BLS. Si la paresse des salariés n'est pas en cause, ni le coût de leur travail, est-ce que les raisons de ces difficultés ne seraient pas à  chercher plutôt en priorité du côté de la tête des entreprises ? Du côté de la faible qualité de leurs dirigeants et de l'inefficacité de leurs modes de gestion ? Quand on observe, par exemple, le gigantesque gâchis que l'incurie d'un Arnaud Lagardère, actionnaire de référence, combinée à  la soif de pouvoir d'un Noël Forgeard, a provoqué au sein d'Airbus, on se dit en effet que c'est surtout au niveau de ses élites économiques, de leur recrutement et de leurs habitudes de fonctionnement, que l'économie française aurait besoin d'une «rupture».

Auteur:  Tribersman [ 09 Juin 2007, 13:34 ]
Sujet du message: 

Yves a écrit:
Ce ne sont pas "esclaves surexploités", erroné point de vue réducteur et partisan capitaliste, mais des travailleurs volontaires heureux de donner tout ce qu'ils peuvent pour la République Populaire de Chine.



Je n'ai en tête que l'aspect malérique d'une Chine qui ne respecte pas les droits de l'homme.

Et puis quand on me disait lors de mon stage en entreprise, que les entreprise font bien plus de profit en engageant une dizaine de personne en plus pour corriger un défault provoqué par une machine mal-entretenue.

Note: en y repensant ... si on divise par 10 le boulot c'est sure qu'il ne produisent pas "autant" individuellement.

Auteur:  Yves [ 09 Juin 2007, 16:57 ]
Sujet du message: 

Tribersman a écrit:
Je n'ai en tête que l'aspect malérique d'une Chine qui ne respecte pas les droits de l'homme.


Autre mensonge capitaliste. Nous n'avons pas enregistré la moindre plainte d'un seul de nos concitoyens sur l'irrespect de ses droits en plus de cinquante ans d'existence de la République Populaire de Chine ; n'est-ce point là  le signe que nos citoyens sont heureux et vivent le parfait bonheur chez nous ? Il ne fait aucun doute que s'il y avait le moindre problème, ils le signaleraient dûment et nous le corrigerions séance tenante.

Auteur:  Zohar De Malkchour [ 10 Juin 2007, 13:43 ]
Sujet du message: 

corriger le problème ? c'est à  dire ? lui donner des coups ou trouver ce qui ne fonctionne pas et réparer le défaut ?

Auteur:  Darly Injordel [ 10 Sep 2007, 14:57 ]
Sujet du message: 

Je me suis déjà , ailleurs, exprimé sur l'absolue nécessité du travail et de sa domination complète sur l'existence humaine. À nouveau, je le déclare :

Sans travail, il n'y a pas d'humain. La fonction appliquée en mode de survivance élaboré est la charpente de toute société. C'est relativement lié à  mon discours sur l'unicité : le membre dépourvu de destination n'est plus membre, il est exclu et parasite, et tous les jolis masques que l'on pourra appliquer pour celer son ignominie de fait ne forment l'illusion qu'au regard des naïfs. Dépourvu de but, l'être n'est rien, et la conscience ne fait que décupler le poids de cette fonction pour l'être humain. Ainsi l'on parvient à  la nécessité du sacrifice de soi à  la communauté dans l'optique du bien-être.

Mêler travail et plaisir, emploi et objectif, saper l'idée du loisir qui devrait n'être qu'une facette du devoir et non la récréation (ce paradigme infantile, syndrome des vacances, n'a déjà  que trop coûté à  la communauté), accepter avec un sourire entier d'être les parties de la grande machine, est le prélude au fonctionnement fluide du tout, où les affections et incidents seront enfin traités plutôt qu'éliminés, comme le monde actuel le croit naïvement. Nous sommes les lignes d'un schéma considérable, et notre désir ultime doit être d'éviter sa détérioriation. Pensez que si nos doigts n'acceptaient pas d'obéir à  notre cerveau, et si chacune de nos cellules revendiquait son indépendance, nous n'existerions même pas, et que tout ce particularisme humain dont l'on se ravit à  tort ne pourrait exister.
Voilà  qui nous remet à  notre place convenable.



Citer:
se méfier des oxymores :

Sur le portail de je ne sais plus quel camp de concentration d' Auschwitz, il était affiché : " Arbeit macht frei "

traduction : le travail rend libre !
Ainsi vous croyez donc, sieur Kane, que le travail constitue l'esclavage ? Pouvez-vous seulement définir aux yeux de l'assistance ce qu'est la liberté ?

Auteur:  Oui-Wee [ 10 Sep 2007, 17:08 ]
Sujet du message: 

De la rhétorique de nullard improductif étudiant en philosophie, première année...

Waouh, ce thread vole si haut que les cerveaux sont déjà  en manque d'oxygène.

"Si tu ne sais pas définir la liberté, ne parle pas d'esclavage"... C'est un peu le niveau "avant de pouvoir dire ce que vaut un film, devenez cinéaste".

Auteur:  Fab [ 10 Sep 2007, 17:29 ]
Sujet du message: 

J'ai cru voir quelqu'un prendre le petit Darly au sérieux.
J'ai peur.

Auteur:  Oui-Wee [ 10 Sep 2007, 17:38 ]
Sujet du message: 

Certes pas, je trolle juste pour le plaisir dans un thread qui brasse du vent.

Ca sert à  ca, un débat sur internet.

Auteur:  Morgan Kane [ 10 Sep 2007, 18:42 ]
Sujet du message: 

En fait, Darly a rejoint Platon dans le pur monde des idées alors que nous vivons dans une réalité complexe et changeante ..............

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