Donc, j'ouvre ce sujet sur les hôtels en France et à l'étranger, quels sont les meilleurs, que doit-on éviter...
De mon peu d'expérience, je dois recommander les hôtels Ibis, dont le confort m'a laissé une excellente impression, mais aussi les Formule 1 : voilà une chaîne qui, comme son nom l'indique, tient des immeubles très propres (on ne peut qu'y regretter, par contre, l'absence de douches séparées).
Ce sujet va surtout, pour l'heure, me permettre de relater ma triste expérience avec un hôtel Balladins. Apparemment, c'est également une chaîne, il y en a un peu partout en France, et si je me fie à celui que j'ai récemment découvert du côté de Grenoble, c'est pas fort jouasse...
Nous avons tout d'abord eu le plus grand mal à dénicher l'établissement, mal indiqué sur les routes, mais quel ne fut pas notre étonnement, une fois franchi son portail automatique, que de nous retrouver face à une sorte de motel curieusement fendu de manière régulière, laissant place à des couloirs à vent et à des escaliers à ciel ouvert en travers du bâtiment, le tout aux parois de tôle du plus bel effet, souligné d'un néon vert malsain. Dès le départ, le client est mis dans l'ambiance, celle du film d'horreur au mieux, de Silent Hill au pire. Je regrette de ne pas avoir pris de photographies, tant la chose était rébarbative. Et je peux vous assurer que
le cliché disponible sur diverses sites, présentant un espèce de chalet, était très trompeur. La construction en question n'est en rien l'hôtel proprement dit, c'est le petit restaurant/réception à côté (et le repas n'est pas compris dans le prix) !
Bref, l'hôtel lui-même manquait d'esthétisme, et
la mascotte de la marque vaut la peine d'être connue pour sa laideur insigne... pas peu fière de son horreur, la chaîne placarde cette chose partout sur le bâtiment. Soit.
Mais c'est dans la chambre que se révèle tout le luxe de Balladins. L'étroitesse de l'endroit, où l'on a à peine la place de marcher, ne le cède qu'aux murs et plafond en papier, laissant les sons filtrer avec une précision radiophonique, chaque surface se trouvant en outre maculée de substances indéfinissables. Tout est défraîchi, daté, austère. Une épaisse couche de poussière recouvre le lit à étage. La salle de bains ? Un lavabo côtoyant la cuvette si étroitement que sa serviette menace d'y chuter, à deux doigts d'une cabine de douche qui n'est qu'une légère dépression dans le sol assortie d'un rideau... tout cela coincé dans un réduit petit comme un placard - la porte est d'ailleurs à s'y méprendre. Une minuscule table de nuit dispense la principale lumière de l'endroit, et le tout est imprégné d'une odeur redoutable.
Les hôtels Balladins. Vous ne viendrez plus chez nous par hasard.
Reste que je soupçonne d'être tombé sur le mouton noir ; il me faudra, à l'occasion, tenter un autre endroit de la même chaîne, histoire de vérifier si ce Balladins était l'exception ou bien la règle...
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