Requiem est l'histoire d'un soldat nazi, Heinrich, qui meurt lors de la Seconde Guerre Mondiale sur le Front Est (en 1944 il décède si je me souviens bien).
Il arrive alors en Enfer, et précisément sur Résurrection, une planète où tout est l'inverse de la Terre. Les détails fourmillent et c'est délectable : ainsi, faire la mal sur Résurrection serait l'équivalent de faire le bien sur Terre. Sur Résurrection, on rajeunit au lieu de vieillir, de même la version alternative de la terre est la suivante : une mer de lave à la place des continents de la planète bleue et une terre craquelée à l'emplacement des mers et océans.
Le personnage en lui-même, Heinrich, en arrivant sur Résurrection, devient un vampire. Il va vite prendre le pseudonyme de "Requiem", Chevalier Vampire, où il cherchera toujours sa bien-aimée(perdu le nom) qui s'était fait enlever par la Guestapo avant la mort du soldat nazi devenu vampire.
Bien sûr, n'étant qu'au deuxième tome (six sortis je crois), je ne peux pas vraiment affirmer de la qualité de l'intrigue, surtout qu'elle est assez dans le ton d'une histoire de vampire au début. Enfin, Mills semble avoir quelques tours dans son sac. Bref. Ce n'est pas vraiment Mills qui m'intéresse là -dedans, mais Ledroit. Ledroit, celui qui dessinait aux débuts des "Chroniques de la Lune Noire", et qui a évolué vers un style encore plus complet. Une véritable claque. Lire "requiem" ça prend deux heures, car on s'arrête sur chaque détail. Et y en a des détails. Trait et peinture artisanales, tout à la main : allons-y, allez go. Du grand technique, des dessins très morbides, aucun espace blanc, tout l'espace est employé (mais jamais la surcharge nest atteinte). Bref, du grand art et voici quelques images que j'ai trouvées.
La rencontre avec Oto.
Imagé du mieux possible : aucun blanc, sans surcharge.
Requiem, un héros très vampire au final. Les couvertures restent humbles : un personnage pour chaque tome, et la couverture du premier tome est dédiée à Heinrich "Requiem".