Eltanin

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 Sujet du message: philo-histoire
MessagePublié: 03 Mai 2004, 01:59 
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S.A.V de Lamenoire
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Inscription : 03 Mai 2004, 01:42
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Localisation : Montauban,France
Pour le premier topic dans cette section, je lance un petit débat philosophique...


On entend souvent dire "l'Histoire ne se répéte jamais"; maxime populaire qui a permis a certains philosophes de dire que l'histoire ne sert a rien, car elle ne produit rien qui permette d'établir des lois (comme la loi de la gravitation universelle en physique) pouvant servir a anticiper l'avenir.
Pourtant l'Histoire peut se répéter d'une certaine maniére, car refuser l'Histoire sous prétexte qu'elle ne peut pas accoucher de lois revient a étre amnésique et a répéter sans cesse les même erreurs.

Et vous, avez vous un point de vue sur l'utilité ou l'inutilité de l'Histoire en tant que science humaine et qu'enseignement?

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Une lame qui glisse silencieusement hors du fourreau, une gorge ouverte sans un cri, un corps qui glisse sans bruit au sol.

Voila une agréable soirée en perspective...


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MessagePublié: 03 Mai 2004, 02:07 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Localisation : Paris, France.
Tout d'abord, le fait que la phrase "L'Histoire ne se répète jamais" soit la devise de la série des "Parkko RPG" ne m'incite pas à  y apporter beaucoup de crédit. Mais s'il n'y avait que ça...
Bien entendu, l'Histoire ne se répète jamais. Malgré tout, les schémas de base demeurent les mêmes. On pourrait prévoir certains événements futurs si l'on disposait de suffisamment d'informations, ce qui est impossible. Trop de facteurs entrent en jeu.

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MessagePublié: 08 Mai 2004, 00:37 
Hegel, qui a dit Hegel ?


Note de l'Administrateur DragonNoir : Après suppression du Flood de ce sujet, deux messages d'Halvorc ont été fusionnés. Il en résulte cette missive.


Hegel est considéré comme "Le dernier des philosophes", car il a axé toute son oeuvre autour de l'Histoire. Selon lui, l'Histoire évolue dans un but bien précis, malgré la relative aléatoirité qu'elle possède.

Selon Hegel, à  travers le jeu des intérêts et des passions, ce qui se réalise dans l'histoire, c'est l'Idée, l'Esprit c'est à  dire une rationalité profonde. La Raison gouverne le monde et l'histoire. L'histoire a été, est et sera rationnelle.
L'histoire ne peut être comprise que par la pensée : " Il faut regarder avec l'?il de la raison qui pénètre la superficie des choses et transperce l'apparence bariolée des événements." Or, le fait premier ce ne sont pas les passions ou le destin des peuples, la bousculade des événements mais l'esprit des événements, l'esprit conducteur des peuples. L'histoire tend vers un but que Hegel appelle Dieu ou philosophiquement Idée ou encore Esprit absolu c'est à  dire la conscience de soi par laquelle l'esprit est libre. L'histoire va vers un développement de la rationalité, de la morale et de la liberté. Faut-il en conclure que les hommes sont plus raisonnables, plus moraux ou plus libres qu'autrefois ? Non pas, mais ce qui est contraire à  la raison, à  la morale ou à  la liberté est de moins en moins supporté.
Prenons pour exemple trois affaires judiciaires : au XVI° s., le chevalier de la Barre est arrêté, torturé et condamné à  mort pour avoir refusé d'ôter son chapeau devant une procession religieuse. Personne ne proteste. Au XVIII° s., Calas est condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Certes l'injustice a bien lieu et l'accusé est exécuté. Mais, cette fois, des intellectuels, Voltaire en tête, protestent vigoureusement. Quand Dreyfus, au XIX° s., est accusé injustement de haute trahison, ce n'est pas seulement l'intellectuel Zola mais toute une partie de l'opinion publique qui prendra sa défense. Ainsi, c'est bien une certaine idée de la justice, de la liberté qui progresse dans l'histoire.
Pour Hegel, l'histoire universelle, l'histoire du monde, ne considère pas des personnes singulières, réduites à  leur individualité particulière mais un individu universel et déterminé c'est à  dire un peuple et l'esprit de ce peuple (Volkgeist). Chaque peuple saisit cet esprit et en chaque peuple, certains individus que, pour cette raison, on appelle des grands hommes, en prennent mieux conscience et sont conducteurs d'âme. Le grand homme est donc celui qui prend conscience de ce à  quoi aspire la conscience des hommes et le réalise. Cela explique le consensus. Le grand homme ne fait que mettre en ?uvre ce que veut le peuple. Le grand homme sans le peuple n'est rien mais le peuple a besoin du grand homme pour prendre conscience de ses aspirations et les réaliser.
Chaque peuple a son principe et tend vers lui comme s'il constituait la fin (le but) de son être. Son ?uvre accomplie, il devra disparaître mais sa mort sera rajeunissement et passage à  la vie pour un autre peuple, lequel franchira à  son tour une étape dans la marche de l'esprit du monde qui atteint son but final dans l'État, lieu de convergence de tous les autres côtés conscients de la vie : art, droit, m?urs, commodités de l'existence etc., et où se réalise objectivement la liberté. Le but de l'histoire est la réalisation de l'État et l'État est réalisation de la liberté.
Si la raison gouverne le monde et se réalise dans l'histoire, il n'en est pas moins vrai que le spectacle que présente l'apparence de l'histoire, ce que l'observateur voit directement, ce n'est pas l'unité mais l'incohérence et la discontinuité. Il faut distinguer l'histoire vraie de l'histoire apparente. Si l'histoire vraie va vers un développement de la raison, l'histoire apparente montre le spectacle de l'incohérence, de la violence, de la passion. Les passions et les intérêts se déchaînent et entraînent les individus et les peuples vers le mal et pour leur malheur. La question qui se pose alors est de savoir pour quelle fin le bonheur des peuples est si souvent sacrifié. Il n'y a pas de contradiction pour Hegel entre l'histoire apparente et l'histoire vraie. Les passions et les sacrifices sont, en effet, des moyens pour parvenir à  se protéger contre les passions (un peu comme, lorsqu'on veut se protéger des éléments, on utilise ces mêmes éléments pour construire une maison). Les passions sont des moyens pour parvenir à  se protéger des passions. L'histoire se fait par les passions. " Rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans passions " écrit Hegel. La passion est l'action faite en vue d'intérêts égoïstes. Les grands hommes ne sont pas des philanthropes. Il est clair qu'ils agissent par intérêt. Pourtant, sans le savoir, ils réalisent les fins rationnelles de l'histoire. Intérêt et désir sont les moyens dont se sert l'Esprit du monde pour parvenir à  ses fins et s'élever à  la conscience. Peuples et individus agissent pour leur bien propre mais ils servent inconsciemment à  accomplir une tâche plus élevée. Les consciences individuelles sont sans le vouloir ni le savoir au service de ce qui les dépasse. C'est ce que Hegel appelle la ruse de la raison.. Par la médiation des hommes passionnés, la raison devient et se réalise. Ainsi, si la dictature napoléonienne est d'abord au service des intérêts égoïstes de Napoléon, elle va pourtant contribuer au développement de la liberté puisque, grâce à  elle, les idées de la révolution française vont s'étendre dans une Europe sans frontières.
Au commencement de l'histoire, la fin universelle n'est pas consciente et, justement, l'histoire est cette prise de conscience progressive de sa fin. Elle est passage de l'en-soi au pour-soi. La finalité de l'histoire existe d'abord sans être connue mais la prise de conscience s'opère progressivement. De ce point de vue, la révolution française est un moment clef de l'histoire : pour la première fois, c'est volontairement que des hommes tentent de réaliser la liberté, la morale et la raison et ceci sans intervention de la ruse de la raison. L'histoire a pris conscience de sa finalité et la Révolution correspond à  l'avènement de l'État moderne. Malheureusement, elle échoue dans la terreur et l'on rechute avec Napoléon dans la ruse de la Raison. L'histoire n'est donc pas finie. Le sens est trouvé mais il s'agit maintenant d'?uvrer à  le réaliser.
La ruse de la raison s'opère par les grands hommes. Grâce à  eux les peuples franchissent l'étape qui correspond à  leur nature dans la marche progressive vers la liberté. Tout le reste est ordonné et sert d'instrument et de moyen.
Ce but de l'histoire qu'est la raison, la liberté ou encore l'absolu, Hegel le nomme parfois Dieu. On a pu dire que Hegel met l'histoire à  la place de Dieu et constitue ainsi une sorte de théodicée puisque le mal dans le monde devient chargé de sens en contribuant au progrès.


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MessagePublié: 08 Mai 2004, 00:39 
Petite comparaison entre deux personnes historiques vue par Schopenhauer, et par Hegel (qualifié par ce premier de "écrivailleur d'absurdités et détraqueur de cervelle")

Le Bonaparte de Schopenhauer :

"Bonaparte n'est pas à  proprement parler plus méchant que beaucoup d'hommes, pour ne pas dire que la plupart des hommes. Il n'a que l'égoïsme tout à  fait commun qui consiste à  chercher son bien aux dépens des autres. Ce qui le distingue, c'est uniquement une plus grande force pour satisfaire cette volonté, une plus grande intelligence, une plus grande raison, un plus grand courage ; et le hasard lui donnait en outre un champ favorable. Grâce à  toutes ces conditions réunies il fit pour son égoïsme ce que mille autres aimeraient bien à  faire, mais ne peuvent faire. Tout méchant gamin qui, par sa malice, se procure un mince avantage au détriment de ses camarades, si faible que soit le dommage qu'il cause, est aussi mauvais que Bonaparte."

Le Napoléon de Hegel :

"J'ai vu l'Empereur- cette âme du monde - sortir de la ville pour aller en reconnaissance ; c'est effectivement une sensation merveilleuse de voir un pareil individu qui, concentré ici sur un point, assis sur un cheval, s'étend sur le monde et le domine." ("Correspondance", T. l, p. 114).
Hegel écrivit à  son ami Niethammer que " c'est une sensation merveilleuse de voir un pareil individu."
"Les princes allemands n'ont pas encore saisi l'idée d'une monarchie libérale, ni cherché à  la réaliser il faudra que Napoléon organise tout cela." ("Correspondance", T. l, p. 170)


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MessagePublié: 09 Mai 2004, 10:45 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
La déclaration de Schopenhauer ne fait en fait que confirmer la théorie d'Hegel relative à  l'Histoire. Je veux croire à  cette hypothèse, à  ce grand dessein... c'est un espoir pour la voie humaniste.

Message édité : J'ai trouvé un excellent site sur le sujet... http://perso.club-internet.fr/sergecar/ ... toire1.htm

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Dernière édition par Raphychou le 26 Nov 2004, 03:17, édité 1 fois.

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MessagePublié: 22 Juil 2004, 04:43 
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Extincteur des ténèbres
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Inscription : 14 Juil 2004, 15:32
Message(s) : 651
Localisation : Dans le coté obscur de la force.
Ce qui me dérange le plus dans cette idée, c'est le sentiment d'être dirigée vers une fin précise (et ce quoi qu'on fasse) sans réel libre arbitre.
Oh, bien sûr, à  petite échelle, nous avons le choix. Choix qui se répercutent à  plus ou moins long terme et avec plus ou moins de conséquences. Choix de manger tel ou telle chose, choix de travail, de vie etc... Mais où est alors l'intérêt si on suit l'idée selon laquelle quoi qu'on fasse, l'Histoire avance et se dirige inexorablement vers un but.
Revenons un instant vers le sujet principal: L'Histoire se répète-t-elle? Selon cette idée de 'destin programmé', la réponse est non. L'Histoire évolue constamment selon ses besoins, et elle est dans l'impossibilité de se répéter car nous (humains) sommes capables d'analyser nos erreurs passés (ou presque) et de ne pas le reproduire (ou presque).
Si on considère donc que l'Histoire (Histoire en tant qu'entité, ou Dieu, donc) suit un parcours précis, un destinée, pour arrivé à  un point déjà  défini, alors il est inconcevable qu'elle tourne en rond, donc qu'elle se répète.

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La vie est faite d'obstacles à  surmonter pour progresser...
...moi je passe à  côté...


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MessagePublié: 15 Mars 2006, 00:27 
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Des moulins, Sancho !
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Inscription : 23 Nov 2005, 22:50
Message(s) : 514
Localisation : Vers l'est, dit le pendule.
La vision qu'a Hegel de l'Histoire (et que j'ignorais en grande partie, n'ayant pas encore lu le livre correspondant que, pourtant, j'ai acheté) est ce qu'on appelle une conception positiviste de l'Histoire, qui veut qu'il y ait, effectivement, un progrès logique de celle-ci. Autant l'idée peut plaire philosophiquement, autant elle fera hurler tout historien ou presque. L'Histoire est avant tout quelque chose d'immensément diversifié, et la placer dans un système absolu comme les philosophes allemands les aiment ne paraît guère pertinent lorsque l'on veut en faire une analyse correcte. Cependant, il convient de dire que, si la méthode « tout-scientifique » des historiens positivistes de la fin du XIXème est aujourd'hui remise en cause (par exemple l'idée positiviste que « si ce n'est pas dans les sources écrites, ça n'a pas existé ») elle a cependant, comme tant d'autres avant et après elle, apporté sa pierre à  l'édifice. Car l'histoire de l'Histoire ressemble beaucoup à  l'Histoire elle-même...

Sans trop aller dans la philosophie, la question de finalité de l'Humanité etc., à  discuter dans la section appropriée, tenons-nous en à  la philosophie de l'Histoire et à  l'historiographie. Pourquoi étudier l'Histoire ?

D'abord, il faut considérer, suivant une autre phrase célèbre, que « l'Histoire ne se répète pas, elle bégaye ». Il n'y a jamais, certes, la reproduction exacte d'un même évenement. Mais il y a certains éléments qui peuvent se retrouver à  plusieurs reprises, et qui permettent d'établir certaines constantes. Pas absolues, certes, mais plus ou moins probables.

Ce qui m'amène à  dire que l'Histoire participe à  la fondation de certaines sciences humaines qui ont, elles, une application directe et immédiate. Un exemple : la géopolitique. Prenons le célèbre principe : « la Russie recherche toujours les débouchés sur une mer libre et non gelée en hiver ». Ce principe encore d'actualité est certes fondé sur certains principes économiques et stratégiques, mais c'est dans l'Histoire qu'on le constate d'abord. En ce sens, pour parler scientifiquement, l'Histoire est un ensemble d'expériences, d'observations, ayant regard à  l'Humanité ; or, chacun sait que c'est avant tout sur l'expérience et l'observation que se fonde la science, humaine ou non. Sans l'Histoire pour orienter leurs recherches et les confirmer, que deviendraient la géopolitique, l'économie, la sociologie, voire même la littérature ou la philosophie, qui doivent parfois faire appel à  la contextualisation que peut fournir l'Histoire ?

Cela doit permettre de rappeller enfin que l'Histoire, proche mais aussi lointaine, n'est pas quelque chose de véritablement « passé », contrairement à  ce que la langue suggère. Certes, les évenements sont passés dans le temps, mais leurs effets subsistent, d'une part sur le monde, d'autre part sur les Hommes. Elle est donc nécessaire à  toute étude humaine, car elle constitue « l'environnement ». Et cela est vrai autant pour l'étude d'éléments passés que pour l'étude d'éléments actuels. L'Histoire a un poids et une force d'inertie qui font que, quand bien même elle ne se répéterait pas ni ne bégaierait, elle continue à  résonner longtemps après avoir eu lieu à  l'instant T. Et cela n'est pas, encore une fois, vrai uniquement de l'histoire contemporaine. Si l'histoire plus distante a des effets moins évidents, ils sont cependant bien là , ne serait-ce que par le fait que de l'histoire moderne découle la contemporaine, de la Renaissance découle l'époque moderne, etc.

En dernière analyse, l'Histoire forme un très vaste ensemble extrêmement diversifié, et, sans chercher de sens transcendant cet ensemble, c'est l'ensemble lui-même qu'il faut considérer, sans trop se limiter par des études spécialisées, qui sont, il est vrai, nécessaires. Car cet ensemble constitue l'histoire naturelle de l'Humanité, et c'est là  qu'il faut chercher certains fondements essentiels des sciences humaines en général, qui servent, entre autres, à  comprendre le présent. L'Histoire n'obéit pas à  des lois gravées dans le marbre, mais quelle science humaine peut prétendre le faire ? Il est vrai qu'elle ne propose pas d'éléments sûrs, certains et utilisables immédiatement, et que pour cette raison, avec les autres sciences humaines, on la méprise au profit des « vraies » sciences. On a tort. Pour ma part, et pour les raisons que j'ai suggérées ci-dessus, j'approuve tout à  fait la devise de la revue Historia : « A la lueur du passé, le présent s'éclaire ».


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MessagePublié: 15 Mars 2006, 00:41 
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Inscription : 18 Déc 2005, 23:29
Message(s) : 1938
si Hegel a dit que l' histoire se répétait, Marx ajoute la première fois en tragédie, la seconde fois en farce ...

l' histoire est essentielle à  plusieurs niveaux, ne serait ce qque pour la construction d 'une mémoire et d 'une identité ...

Sur un autre forum, quelequ' un asuggéré que la montée de sintégrismes et des superstitions était // à  la montée de l' ignorance ....

en caricaturant à  peine : une majorité d' américains croit que la France est sous régime communiste mais que Conan est un personnage historique et que le créationisme est une doctrine scientifiquement solide !

_________________
Smouales étaient les borogoves


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