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1) [d], [t], [th], [dh]
Ce sont sont communément cassées de manière générale dans les dentales. L'évolution des uns vers les autres est en effet très commune.
On a par exemple, comme l'a dit Zohar la relation t/þ entre le latin et le germanique. Ensuite, les sons ont à nouveau divergé, ce qui a quelque peu cassé cette belle relation. De même, le son þ (écrit th par Zohar) a aussi existé en français archaïque (chanson de Roland et avant), issu de l'affaiblissement d'un t plus ancien, ou de l'assourdissement d'un ð (dh), lui-même issu d'un d.
Mais bien sûr, le t peut devenir s assez facilement. En effet, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi dans les mots écrits -tion, on n'entend pas de t, mais un s? c'est en fait la transformation du t en s par l'influence du i suivant.
Pour ce qui est du "du" allemand cité par Zohar, ce du était prononcé autrefois ðu (dhu) avant de d'"endurcir", et était donc bien plus proche de l'anglais þu (thu), ou le gothique þu.
k => s dans certains cas, mais plus généralement devant une voyelle d'avant (é et i). Devant un a, o, ou u, c'est moins probable, ce qui n'est donc aps arrivé lors de l'évolution du latin an français. En revanche, "ca" a donné "cha", d'abord prononcé tsh, puis sh comme maintenant.
g et k sont le même son, sauf que g est sonore et k sourd
idem pour les couples d/t, z/s, ð/þ, b/p, r/kh, v/f, etc.
le f peut évoluer facilement en v, s'il est situé entre voyelles, et plus généralement, la consonne sourde devient sonore. En fin absolue de mot, c'est plutôt le contraire (infinitive => infinitif)
On pourrait parler longtemps de tout ça, mais de façon générale, beaucoup de sons peuvent se changer en beaucoup d'autres sons, suivant le contexte phonétique et leurs propriétés.
voinà , j'espère que ce n'est pas trop compliqué ^^