Eltanin

Suite au débat sur l'intérêt des arts martiaux (qui date), je propose que nous échangions nos expériences personnelles des combats de balais et d'épée en plastique.
Car qui ne s'est jamais abrité derrière un couvercle de poubelle, qui n'a jamais défié son prochain avec des épée en plastique mal moulé qui coupe ?

Ce sport improvisé est certainement le plus défoulant à  mon sens, et le plus pratique (ou du moins, celui que l'on peut utiliser le plus facilement, sans danger - quoique...), n'étant pas officiel, j'entends donc que c'est à  VOUS de proposer vos technique ('achement épique, hein ?)

Personnellement, je préconise les coups bas et vicieux, pour fatiguer et énerver l'adversaire - et de l'achever en un bourinage final. Voici quelques "techniques", si on peu parler de "techniques", pour saper l'énergie de son adversaire et le frustrer :


La charge :

La charge, c'est bien simple. Cela permet de faire reculer (par réflexe) la plupart des adversaires. Prenez quelques mètres, avancer d'un bond vers votre adversaire, en lui portant des coups - et des coups parables, seulement, et non des coups pour toucher.
L'usage de coups de seconde classe permet de se concentrer à  avancer encore et toujours vers l'adversaire. Par automatisme, on recule, en se protégeant. En plus de donner l'avantage, la charge permet d'amener l'adversaire contre un mur - et mieux, si il y a un ravin près du lieu de combat ...


Feinter par lassitude :

Il suffit de lancer toujours des coups 'peu fatiguant' pour distraire l'ennemi, tout en esquivant ses attaques. (ahaha, esquiver... ingénieux, non ?) Répétez les mêmes coups plusieurs fois, jusqu'à  ce que l'adversaire se lasse. Simulez ensuite de refaire ce même coup, et virez brusquement pour faire un autre coup. (Je recommande un coup dans les jambes - ce qui, répète, à  le dont de frustrer)


A vous, messieurs.

NB : Quand au combat de balai, n'essayez jamais de mettre un balai dans le cul. Ca fait très mal, c'est bas, et c'est très dur.

En vacances avec mes cousins et frères, nous utilisions des branches de noisetiers pour nous battre ......

Cela nous a valu quelques bleus mais comme c'était dans le cadre d' un jeu les adultes n' y voyaient pas d' inconvénients.....

Ceci dit, un des dangers de ce type d' amusement est qu' en fait, on peut faire vraiment mal et blesser : donc, même ( surtout) gamin, on retient ses coups, d' autant plus que short et tee shirt ne fournissent aucune protection !

Si, une fois, on a été arrêté apr des adultes : avec de longues branches transformées en lances, nous essayions de nous embrocher à  bord de nos fougueux destriers ( vélos )

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Smouales étaient les borogoves

Nous avons établi (j'ai établi ? Euh...) une règle, histoire de rallonger les combats : la victoire se fait en touchant le torse de l'adversaire : pas les fers ni la tête. Interdit de parer avec le bras. Après, libre d'utiliser l'arme de son choix (en plastique... sinon...).
Pour ma part, je suis un adepte de l'arme à  une main et de coups venants d'en bas (waaa, la souplesse), ainsi que des multiples poses escrimesques. Je m'estime plutôt doué, ou du moins je ne reste battu que par les pointures comme Darko (mais... comment fait-elle) ou Rosiel (ah, lui, je sais comment il fait : il bourrine).

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Avec des amis, j'ai déjà  expérimenté le "combat de sumo". Ce jeu ne nécessite ni de combinaisons spéciales, ni de peser plus de 200 kilos. Porter ses vêtements habituels fait parfaitement l'affaire, bien qu'il faille privilégier la solidité. Il est cependant préférable que les participants soit de même gabarits.

Le principe et très simple, il faut une surface pas trop dure, sur laquelle on tracera un cercle sommaire (du sable fait très bien l'affaire), qui représentera la zone de combat. Le but est bien sûr d'en faire sortir son adversaire en le poussant, en le portant, voir en le projetant. Malgré son aspect primaire, les feintes sont aussi au programme de ce type d'affrontement.

Ce type de divertissement à  pour lui les avantages d'être peu dangereux, car aucun coup n'est porté (même "pour de faux"), et de ne nécessiter aucun matériel.

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Ah, mais le brettage plastifiant a l'avantage de proposer un certain plaisir fétichiste.

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Personnellement, je pratique la politique des "membres coupés". Sans tant de pose entre les amputations. C'est d'autant plus rigolo que les membres volent rapidement (oui, il faut un minimum d'imagination).

Puisqu'il s'agit de faire part de savoir-faire ancestraux...

Technique de maniement du parasol

- Un pas offensif rapide transforme le parasol en estoc massif.
- Un pas défensif rapide déplie la toile et bloque les attaques de courte et moyenne portée.
Cela n'a l'air de rien, mais garantit une quasi-invincibilité (d'autant plus que manier l'arme lourde évince les tentatives d'intimidation adverse). Hélas, une fois l'adversaire entré dans le champ de rotation, l'issue du duel ne fait plus aucun doute... Cela donne un côté "combat contre le Minotaure".




"Tu ne veux pas mourir sans cicatrices, tout de même ?" (c'est ce que te dis Tyler).
Mais pour les déchaînements bestiaux incontrôlés, je recommande le recours à  la massue en peluche (disponible dans tout bon magasin de jouets pour chiens). Nul besoin de règles complexiformes : la victoire se fait par effondrement de l'adversaire.

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Les épées en mousse, ce n'est pas mal non plus. Avec les armes de ce type, on peut effectivement s'acharner, se déchaîner de la plus barbare des façons.

Pour ma part, lors des Battle Royale des Réunions Eltanin, j'ai remarqué un net avantage des lances, javelots, haches à  long manche. La grande portée permet de toucher plus facilement le torse, et très vite, un porteur de ce type d'arme peut dominer le champ de bataille (Draco était dans ce cas-là , d'autant plus que sa taille peu commune lui fournissait une allonge supplémentaire ! Quasi intouchable, le gaillard).

J'éprouve un étrange intérêt pour les armes de plastique à  lame souple ; elles ont tôt fait de plier devant un équipement plus rigide, rendant les affrontements d'autant plus dangereux et aléatoire (pour moi ). Quand je souhaite vraiment la victoire plus que les sensations "fortes" de sentir mon torse plusieurs fois effleurées par l'ennemi, je choisis des armes de plastique à  lame rigide, et bien sûr, plus c'est long, plus c'est bon.

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N'oubliez pas le classique mais tellement bon Polochon.

Les voyages scolaires sont de très bonnes occasions.
Les lits à  étage font de très bon bords de précipices où le vent souffle dans les cheveux des duellistes.

Le Polochon ne fait pas mal. Du moins, sur le corps. Pour décontenancer ou vaincre l'adversaire, c'est la tête qu'il faut viser.

Si le polochon perd ses plumes, ne vous inquiétez pas trop. Elles font que sol devient dangereux, puisque glissant.

Le combat dure jusqu'à  la gueulante d'un prof, l'armistice des antagonistes ou la fatigue totale.

Et, un petit texte autobiographique :

Moulinets de polochon, garde, recul, frappe. Voilà  maintenant plusieurs minutes que j'affronte Christo, qui a pour l'instant l'avantage grâce à  de grands coups latéraux.

Soudain, un grand "BONG" met fin aux hostilités. Je me retourne, et découvre Matthieu vautré au sol, derrière moi, gémissant des "Aaaaïïe..." touchants. Il a en effet voulu sauter d'un lit à  étage à  un autre lit du même accabit. S'étant pris les pieds dans les draps, son saut angélique se coupa net à  peine envolé, et il rejoignit le dur carrelage.

Morale : Prépare toi à  tout instant à  la CHUTE, jeune samouraï des dortoirs.

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Everybody loves Luciole.

Moi, je trouve le polochon peut maniable, lourd, pas très puissant (contrairement au armes lourdes comme les balais, qui eux utilisent la force centrifuge.)
L'arme la plus équilibré serait pour moi le parapluie (pas trop long, pas trop court, ni lourd, ni léger, avec un bout en métal au bout qui met du poids à  l'avant) mais c'est trop violent.

Quand au fait de faire des battle Royal, mieux vaut les faire en équipe, c'est bien plus épique. (Conclusion tirées des anniversaire chez des copains ayant des surface de jardin.... immenses.)

Une autre arme rigolote, et diablement efficace : le fleuret bon marché type "Zorro" (que vous trouvez à  carrefour pour quelques sous) et qui, outre le fait qu'il est souple, est d'une légèreté incomparable (ça fouette, en plus).

Mes amis et moi faisons la règle de "la mort classe" -en plus des membres coupés. Il faut achever l'ennemi avec des positions classes et de grand moulinet à  la God of War pour qu'il reste plus longtemps mort. Tandis que si il meurt comme une loque et sans style, il peut se relever du Styx bien plus vite.
Et je suis d'accord sur le fait que les armes à  longe porté ont un avantage : Le balais - ou hallebarde permet d'intimider avec de grand coups, tandis que le javelot permet de porter des coups quasi-imparables - car plongeant.

Je me souviens d' un jeu auquel on jouait au collège. Il y avait un grand jardin.

Chacun de nous avait 20 vies ...... L' idée était de " tuer " l' autre à  distance en le touchant avec des pommes de pin lancées.....

Je vous garantis que l' exercice développe des compétences du style se dissimuler, observer, se déplacer discrètement , embuscades et lancer .....

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Smouales étaient les borogoves

La fronde de "David" (parce que le pote qui l'a inventé, coup du destin, s'appelait 'David')

Munissez vous d'une flèche d'arc, en carbone (bref, la flèche bon marché chez décathlon). Approchez vous d'un arbre fruitier à  la fin de l'été, les fruits, trop mûrs sont tombés, et se trouves par terre, bien pourris. Prenez un fruit bien pourri, mais pas trop en le transperçant de votre flèche. Prenez votre flèche par le bout et faite la tournez vite, en utilisant la force centrifuge.

1)Le projectile pourri est bien juteux et bien lourd, il partira au moins à  80 mètre (minimum).
2) A contact d'une cible, d'un rocher, et du sol, il explosera et petits morceau pourris, qui tachent l'adversaire (on sait s'il est touché, au moins, pas de triche possible) et qui fond des dégâts de zone (1 mètre de rayon, environ.

Pourtant, quand on se le prend en pleine gueule, ça ne fait pas très mal, mais c'est gluant.

Je recommande l'utilisation de mangue et de poires. Les autres fruits sont trop tourd ou trop léger pour voler.

Note : Si il y a un rat crevé, utilisez le, c'est très efficace, et ç explose en gerbe de sang.

Ca m'a l'air des plus intéressants, cher Delacroix. Quand accepteras-tu de croiser le plastique avec le vieux compagnon que je suis ?

Pour ma part, je suis partisan du maniement ambidextre, c'est-à -dire d'une épée quelconque (ou d'un "katana" ayant plus souvent la taille d'un "wakisashi") et de son fourreau.
Le fourreau étant plus fragile ne doit servir qu'à  parer les coups adverses ou faire des attaques combinées avec la lame principale.

Si cette technique paraît bourrine aux yeux de certains, c'est qu'elle permet à  celui qui l'utilise d'accroître considérablement sa vitesse et sa puissance lors des combats (elle révèle d'ailleurs toute l'étendue de son efficacité dans les risibles guet-apens ennemis).

J'ai bien envie de m'initier au parasol, moi...

Jusqu'à  lors, j'avais dans mon arsenal les hachoir-fauxilles-machettes d'halloween (avec le manche noir et la lame grise), qui font mal, sont lourd et résistant. Les faux - ou haches avec un long manche auraient puent être bien si seulement la parie "armée' ne tournait pas lors de l'attaque (ça fait con, en plus).

(Croiser le fer avec toi, mon bon Rosiel ? Pas dans une réunion Eltanin, en tout cas. Ou si tu viens à  Cavalaire pour tes vacances ... ^^. Nan, j'déconne.)

Il y a le fouet aussi, si vous vous entez l'âme d'un Belmont, mais c'est dangereux - et je propose beaucoup mieux; Vous avez un jardin ? Un forage ? Munissez vous d'un tuyau d'arrosage encore plein d'eau (la portée est quasi illimité) et l'eu bien froide surprend toujours l'adversaire.
Quand au 'sabre-fourreau', je connais, mais seulement avec les sabres court de ninja à  2euros (qui se plient avec le mistral, ce qui contrait à  fendre l'air)

Tu sais que c'est faisable, en plus, petit sacripant...

J'avais l'habitude, plus jeune, d'aller crapahuter dans la forêt avec des amis, enveloppé dans de vieux uniformes dépareillés récupérés ça et là , armés de fusils en bois que nous fabriquions nous même d'après nature (Gun otaku un jour...). Pas grand chose à  voir, bien sûr, avec le sujet, sauf quand parfois, dans un élan d'héroïsme, nous mettions baïonette (enfin, le tuyau en PVC) au canon pour charger la tranchée adverse et engager l'ennemi dans un corps à  corps aussi sauvage que désespéré. Coups de crosses vicieux et "couteau" dans la botte vivements conseillés...

Plus tard, nous avons abandonné notre wargame GN pour le football en BMX. Une bande de galopins en short et rangers, un terrain vague, des vélos sortis tout droit de Mad max et un ballon dégonflé. Pas besoin de règles précise, il suffit de se laisser aller à  ses plus bas instincts en espérant que votre adversaire n'en fera pas autant. Je me rappelles encore le plaisir masochiste que nous retiriions de ces joutes sanglantes, où entre retour de pédale et coups de semelle crantée, la peau de nos tibias fut mise à  rude épreuve.

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