Q-po a écrit:
Pour les armures et les épées, j'apprends des choses, je suis content. Mais pourrais-tu me dire ce qu'est une arme d'hast, j'ai déjà vu ce terme quelque part...
Une arme d'hast, à la base, c'est une arme avec un (long) manche, type lance, hallebarde, etc. A fortiori, on assimile vite ça aux armes utilisées quand on monte (à cheval).
Q-po a écrit:
Le mot "escrime" me paraît vraiment très vague ou dédié à autre chose que le maniement d'une épée autre qu'un fleuret. Bon, peut-être me trompe-je, après tout, les chevaliers étaient la plupart du temps des nobles désherités, donc ils avaient théoriquement déjà reçu une éducation martiale...
A l'heure actuelle, l'escrime, en tant que sport, désigne la pratique de l'épée, du fleuret et du sabre. Après, il convient de nuancer puisqu'il existe par exemple de l'escrime médiévale (entendre ainsi les armes de l'époque, donc), et ainsi de suite. Mais la pratique de l'épée (dans son terme absolu) reste de l'escrime.
Q-po a écrit:
N'y a-t'il pas une foi quand même plus grande chez un samouraï que chez un chevalier ? Peut-être qu'un chevalier porte plus sa foi sur la religion que sur son seigneur ou son maître.
Non. Le serment de vassalité était des plus forts, tout à fait comparable à la fidélité d'un samourai envers son daymo (qui est, en soi, un serment de vassalité). Il y avait d'une part le fait que le Seigneur pouvait tout retirer au chevalier s'il voulait (son domaine, sa richesse et sa réputation), et, surtout d'autre part, le fait que le chevalier qui servait un seigneur, servait indirectement le roi (ou l'empereur), représentant terrestre de Dieu et autorité suprême.
Pour la religion, encore non. La religion était certes très importante pour le chevalier (et par extension, pour toute personne du royaume), mais pas plus que le Shintoïsme (ou à la limite le Boudhisme) pour le samourai.
Q-po a écrit:
Pour finir, je n'ai pas dit que tous les samouraï étaient maîtres en matière de compétences martiales, mais simplement que la pratique martiale était plus... je ne sais pas... plus rigoureuse ?
Pas vraiment. On peut toujours dire qu'il y a plus de
poésie du côté japonais, mais je trouve que c'est surtout parce qu'on est étranger à leur mode de vie et de pensée.
Les chevalier étaient tout autant des maîtres d'armes, qui devaient savoir se battre autant que savoir commander, en ayant fait leur preuve par le combat.
Findae