Eltanin

Réalisateur légendaire bien que peu connu du grand public, Terry Gilliam, ancien membre des Monty Pythons, est responsable d'une filmographie hétéroclite contenant aussi bien "Brazil" que "L'armée des douze singes", en passant par "Las Vegas Parano", "Les aventures du baron de Munchausen", "Jabberwocky", "Fisher King", "Bandits Bandits", des sketchs tels que "L'assurance permanente Crimson".
Une oeuvre formidable, à  l'ambiance unique, aux obsessions reconnaissables autant que sympathiques - les thèmes de la nostalgie de l'enfance, de l'horreur d'un système mécanisé qui fait la part belle à  la paperasse, de la liberté à  travers l'imaginaire, de la rédemption au-delà  de la culpabilité -, une imagerie claire et unique - divers chevaliers défendant des causes variées en armures étincelantes, des formulaires qui volent, des tuyaux dans tous les sens, des gens en haillons, tout cela fait de Gilliam un artiste formidable aux oeuvres d'une profondeur vertigineuse.



Le terrible samouraï, Némésis onirique de Sam.


Le chevalier rouge, autre incarnation menaçante d'un univers étouffant.


Sam Lowry défendant son aimée.


Le fier baron de Munchausen, libérateur mythomane.


Sam contemplant la seule liberté qu'il lui sera jamais possible d'atteindre : celle de son imagination.


L'envoyé du futur découvrant une trace de l'Armée des Douze Singes.

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L'Armée des Douze Singes... j'aime son histoire temporelle à  la Legacy of Kain. XD

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"Donc finalement je pourrais juste aller, par exemple, sur le thread de judo, et traiter tout le monde de tapettes avec sept ans de retard ?"

tsss... pas de comparaison avec des jeux videos, par pitié.

Brazil est un excellent film ainsi que ça va sans dire ( ) l'armée des douze singes.


J'adore la fin de Brazil sur laquelle je ne spoilerai pas. L'ambiance étouffante et somme toute assez différente des autres sujets sur des univers totalitaires contribue grandement à  faire se démarquer ce film.

L'armée des douzes singes ne vaut pas que pour son histoire temporelle... les figures rencontrées par le héros y sont pour beaucoup

Qu'as-tu contre les scénarios de jeux vidéos ? C'est sûr que si tu n'as jamais goûté qu'à  des "Final Fantasy", la comparaison peut te paraître péjorative. Fais toute la série "Legacy of Kain" et après, on en reparlera...
Les thèmes charriés par le scénario de "L'armée des douze singes" sont très bons. Je me rappelle notamment d'une réplique clef du personnage incarné par Bruce Willis : "Vous ne connaissez pas la chance que vous avez de pouvoir vivre à  la surface et respirer de l'air pur !". Cela nous ramène aux plaisirs simples de la vie... ne comprend-on que l'on possédait quelque chose de précieux qu'une fois après l'avoir perdu ?

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je trouve surtout triste d'utiliser comme point de comparaison un jeu video. Je n'ai pas touché à  un seul FF, DN. Les thèmes... les plus porteurs... sont fort bien traités dans la litterature.

Un jeu video ne peut que sacrifier liberté au scenario et vice-versa. On peut trouver le scenario excellent, il ne peut être référence

Quant aux libertés, même de nos jour en prenant du recul on peut songer à  ceux que nous nous sommes déjà  aliénées...en le voulant bien

C'est bien ce que je dis. Tu souffres de préjugés défavorables envers les jeux vidéos. Et je ne vois pas ce que la liberté d'action a à  voir avec un bon scénario. "Soul Reaver 2" propose une liberté presque nulle et son intrigue est complexe, riche et menée de main de maître.


Note d'Administration : La suite de ce débat a été transformée en sujet à  part, "Le scénario dans les jeux vidéos".


Pour revenir au sujet, je vais essayer de mettre la main sur "Lost in la Mancha", le récit d'un échec, celui de la réalisation du long métrage "L'homme qui tua Don Quichotte". Par une pirouette, Terry Gilliam transforme une fin tragique en démonstration de l'absurdité du système cinématographique actuel et de la pression que peut engendrer un tournage à  problèmes.

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Je ne connais ce gars que pour "L'Armée des 12 Singes", avec un B.Willis et B.Pitt excellent. Je conseille particulièrement ce film, même si il n'est plus tout jeune!
P.S: un réalisateur ne se note pas... Pourquoi? Parce que!

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Hier soir mon cinéma à  eu l'excellente idée de programmer 3 films du monsieur: "Bandits Bandits", "Brazil", "L'armée des 12 singes". Eh bien comment dire... ce type est un excellent réalisateur.

Bandits Bandits, je l'avais déjà  vu sur arte cet été, là  en VO et sur grand écran il n'en est que plus onirique, moi qui pensais qu'une deuxième vision m'ennuierait, finalement non, le film reste furieusement amusant, voire même à  mourir de rire (le Mal est aussi drôle qu'il est charismatique). Mention spéciale à  la scène de Robin Hood.

Brazil, j'avais entendu parler de ça comme très inspiré de 1984. Finalement c'est assez différent, mais de très peu. Brazil est un excellent film que je me plairais à  revoir, juste pour les détails, et les 10 dernières minutes, formidable.

L'armée des 12 singes est aussi pas mauvais du tout, sur un casting de rêve (Bruce Willis et Brad Pitt kemême), réussir à  faire un film aussi excellent tient de la veine miraculeuse. Ce film est jonché de rebondissements et de personnages. La plame vient quand même à  Brad Pitt, qui joue un des meilleurs cinglés cinématographiques que je connaisse.

Maintenant, j'ai aussi vu "les frères grimm", pas mal quoi. Ca se laisse voir.

En tout cas je vais essayer de voir ses autres films car je suis presque fan .

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

(Brazil a été tourné en 1984, hihi. Avec ça, plus de doutes.)

DragonNoir > Pourquoi avoir remplacé Las Vegas Parano par Los Angeles Paranoïa dans ton premier post ?
C'est au passage mon film préféré du gars, avec l'Armée des Douze Singes. Je le conseille à  tous (bel hommage aux années 60, gros délire visuel et deux acteurs au sommet de leur créativité).

(Attention : c'est Terry Gilliam qui a réalisé The Meaning of Life et The Holy Grail, des Monty Pythons.)

Bandits Bandits est une pure merveille. Je l'avais vu pour la première fois en Espagne et j'avais immédiatement adoré cette ambiance baroque et onirique, du Monthy Pythons moins enlevé, dirais-je.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.