Eltanin

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MessagePublié: 08 Sep 2005, 08:48 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Localisation : Paris, France.
Le lieu ? Les Six-Duchés, ensemble de régions littorales et campagnardes liées par une monarchie absolue.
L'époque ? Des siècles et des siècles après l'âge d'or de la royauté, quand les Pirates Rouges assiègent sans relâche les côtes du pays.
Qui est-ce ? Cet homme qui grandit dans la douleur et les intrigues est un bâtard, catalyseur de nombre d'évènements déterminants dans l'histoire du monde. Il aura quelques amis et beaucoup d'ennemis.
Car certaines forces sont à  l'oeuvre que tous ne comprennent pas, et bientôt, les options se restreignent pour chacun des princes Loinvoyant, la dynastie régnante des Six-Duchés. L'Art et le Vif sont des pouvoirs étranges : qu'il le veuille ou non, FitzChevalerie devra y recourir, au service de son roi, et peut-être renoncer à  tout ce qu'il aime et qu'il veut conserver.



Une série de romans particulièrement mature, sobre, colorée et aboutie, que ce soit au niveau du style, des personnages, de l'intrigue ou de la mise en scène. Cette histoire est très réelle, parfois douloureusement viscéral, et d'une subtilité remarquable.

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MessagePublié: 07 Avr 2006, 00:00 
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Inscription : 18 Déc 2005, 23:29
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Désolé, je n' ai pas du tout aimé .. sombre, sans lueur d'espoir, parfois ennuyeux .... le héros est un imbécile ...... la fin est hyper téléphonée .......

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Smouales étaient les borogoves


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MessagePublié: 07 Avr 2006, 18:29 
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Cent mille millions d'années
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Inscription : 08 Jan 2005, 13:12
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Localisation : Suzeau WaterMill - Bourgognie du Sud
Je pense que cette saga est un must, un cycle incontournable pour tout les fans de fantasy...

Comme l'a bien résumé notre cher admin, le personnage va s'impliquer (du mois peandant les six premiers tomes lus, car la saga en compte le double), dans une destinée incroyable, où magie, aventure, amour, mais aussi peur, vengeance, haine et conspiration, s'entremêlent de façon improbables et époustouflantes.

Contrairement à  certains cycles, on accroche directement, ou alors on laisse tomber, car le style est le même, les résumé/flashback assez présents (sans pour autant anéantir la continuité), il n'y a pas une liste infinissable de personnages secondaires ou tertiaires (même si certains paraissent un peu "standards", du moins au début de l'aventure), les descriptions sont bien menées et n'étouffent pas l'action, bien au contraire. Enfin pour le style, on aime ou on aime pas, mais çà  change d'un Terry Goodkind répétitif ou d'un P.D. James pompeux !

Ma conclusion : ruez-vous dessus, car en collection PIMENT pour 9€ le tome, c'est presque cadeau !

A noter : Robin Hobb ne s'est pas affairée que sur ce cycle, elle compose actuellement avec une autre épopée tout aussi divertissante ! Vogue la galère !

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Il De Mortneant a écrit:
"...Et puis les nanas, je n'aurais jamais confiance en un truc qui saigne non stop 8 jours sans en crever"


Dernière édition par cap.peter le 09 Jan 2007, 15:44, édité 1 fois.

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MessagePublié: 08 Avr 2006, 23:04 
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Le Fou et le Fitz
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Inscription : 28 Avr 2004, 02:17
Message(s) : 296
Localisation : Trèfle à  trois feuilles
(au passage, elle accomplit en reliant les aventuriers de la mer et l'assassin royal un bon coup de filet. en aimant l'assassin royal ou les aventuriers de la mer, on est fortement tenté de commencer l'autre série. )

A part ça...j'ai aimé, beaucoup aimé L'assassin royal.
Je n'ai pas autre chose à  ajouter, votre honneur.

Je ne me sens pas le courage de faire un compte rendu détaillé de ce qui est beau, de ce qui est moins bien.. au final, il n'y a qu'à  essayer.

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Pouffe qui l'assume.


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MessagePublié: 21 Avr 2006, 02:16 
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Wicca, juive, lesbienne délaissée
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Inscription : 29 Déc 2005, 02:06
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Je trouve cette série frustrante.
D'un coté on à  une histoire passionante et quelques personnages passionants.
D'un autre coté on a un monde sans aucune particuliarité notable ("bah euh le monde c'est du medfan avec des complots politique et euh...c'est tout").
Plus ennuyeux encore la série se focalise sur un personnage finalement peu interessant et plutôt creux(ceci dit on m'a dit qu'il évoluait au fur et à  mesure que la série avance).

Cependant mon avis est limité par le fait que je n'ai pas dépassé le second tome...ceci dit si vous me dite que le monde devient plus interessant et que Fitz devient effectivement un personnage plus mature j'envisagerais peut être la lecture des autres.


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MessagePublié: 21 Avr 2006, 09:34 
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Inscription : 18 Déc 2005, 23:29
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Alucard le mordant a écrit:
Je trouve cette série frustrante.
D'un coté on à  une histoire passionante et quelques personnages passionants.
D'un autre coté on a un monde sans aucune particuliarité notable ("bah euh le monde c'est du medfan avec des complots politique et euh...c'est tout").
Plus ennuyeux encore la série se focalise sur un personnage finalement peu interessant et plutôt creux(ceci dit on m'a dit qu'il évoluait au fur et à  mesure que la série avance).

Cependant mon avis est limité par le fait que je n'ai pas dépassé le second tome...ceci dit si vous me dite que le monde devient plus interessant et que Fitz devient effectivement un personnage plus mature j'envisagerais peut être la lecture des autres.


Moi, je ne le dis pas .. je partage ton sentiment et je ne suis pas convaincu par l' évolution du héros et de l' histoire. La banalité du monde et de l' histoire me gênent moins que le personnage principal que je trouve sans intérêt.

A tout prendre, malgré son insignifiance relative et son coté Gros Bill, je préfère Garion de la Belgariade ( Eddings ) où il y a au moins de l' humour et de la distance entre le personnage et l' auteur.

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MessagePublié: 21 Avr 2006, 17:26 
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Cent mille millions d'années
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Inscription : 08 Jan 2005, 13:12
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Localisation : Suzeau WaterMill - Bourgognie du Sud
Alucard le mordant a écrit:
Cependant mon avis est limité par le fait que je n'ai pas dépassé le second tome...ceci dit si vous me dite que le monde devient plus interessant et que Fitz devient effectivement un personnage plus mature j'envisagerais peut être la lecture des autres.

Détrompez-vous ! il y a une réelle évolution durant la demi-douzaine de tomes, et cette évolution (physique et morale d'ailleurs) est de plus exponentielle...

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Il De Mortneant a écrit:
"...Et puis les nanas, je n'aurais jamais confiance en un truc qui saigne non stop 8 jours sans en crever"


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MessagePublié: 21 Avr 2006, 20:00 
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Néophyte

Inscription : 30 Jan 2006, 18:54
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Localisation : Lyon
J'ose à  peine demander... bah, au pire, on dédaignera de me répondre... :oops: ...

Concrètement, il se passe quoi ? Intrigues, c'est bien, mais quelle ambiance ? A lire Morgan, on dirait une forte dose de fatalisme, mais plus précisément ?

Et au niveau de la personnalité du héros, vous ne pourriez pas.... préciser ? en quoi évolue-t-il ou demeure-t-il identique ?

Bah oui, j'ai pas lu, mais j'aime bien les débats sur les livres quand même.... sauf que je n'en profite pas pleinement, faute de quelques éléments pour apprécier les arguments pour et contre... Ah oui, un jour peut être je trancherais en lisant.... :lol:


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MessagePublié: 21 Avr 2006, 20:50 
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Inscription : 18 Déc 2005, 23:29
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Sans spoiler, le personnage classique auquel le hérios me fait penser, c'est Hamlet, en plusieurs volumes ..... avec une histoire mince comme un fil ....

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MessagePublié: 22 Avr 2006, 01:30 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
L'ambiance est très sombre, médiévale mais réaliste.

On peut dire que l'univers est banal. Je préférerais rappeler que les clichés n'ont rien de malheureux, tout dépend de l'usage que l'on en fait.
On peut également considérer FitzChevalerie comme un lâche et un imbécile fini, ne cessant de s'apitoyer sur lui-même. Pour ma part, je vois qu'au moins, il ne suscite pas l'indifférence, que son évolution psychologique est gigantesque au fil des treize volumes et que la narration nous plonge droit au coeur de ses tourments.



Je vais citer mes propres dires sur un autre forum :


DragonNoir a écrit:
J'ai découvert l'oeuvre de Robin Hobb au début de mon adolescence, via le tout premier volume de "L'assassin royal" alors en grand format avec une jolie couverture où Umbre Tombétoile (suppose-je maintenant ; à  l'époque, je croyais qu'il s'agissait du souverain Subtil Loinvoyant) caresse la tête du Fitz. Le roman m'avait été prêté par un camarade de classe dont je n'ai plus guère le souvenir ; je sais cependant que je le connaissais peu. Cela a été pour moi une expérience littéraire unique, la narration m'a tout bonnement happé.
J'ignorais qu'il y avait une suite. Je suis demeuré dans l'ignorance du devenir du Bâtard.
Des années plus tard, à  seize ans, peut-être, j'ai emprunté dans une bibliothèque de province un pavé appelé "La Citadelle des Ombres". Le résumé au dos me disait quelque chose, et en abordant la première page, j'ai à  nouveau été aspiré par ces mots, projeté dans la peau du personnage, ballotté au gré de l'histoire et recraché, bien amoché, à  la fin du volume, deux jours plus tard. [spoiler]"Tu n'es pas mort, garçon, tu n'es pas mort", disait Burrich , mais moi, j'avais bien l'impression de l'être, mort, le coeur arraché par une oeuvre magistrale.[/spoiler]
Cette fois, je me suis juré de ne pas laisser la suite m'échapper.
Après moult recherches, j'ai trouvé le second volume de "La Citadelle des Ombres" et je l'ai tout autant dévoré que le premier... ou plutôt, il m'a dévoré. J'ai trouvé mon bonheur dans ce dénouement.
Et ce n'est qu'à  vingt ans que j'ai eu le courage de me plonger dans la suite de l'histoire. Je savais que je ferais mieux de parcourir "Les aventuriers de la mer" avant, mais ils ne m'attiraient pas, titre comme couverture. J'ai acheté les six premiers volumes de la série en petites briques, je les ai parcourus une nouvelle fois avec un plaisir toujours renouvelé et j'ai attendu quelque temps avant de me résoudre à  acquérir les autres... jusqu'au dixième, la suite n'étant toujours pas sortie en poche. J'ai été réduit à  lire les 11, 12 et 13 en grand format, sans pour autant débourser de deniers (ç'aurait été là  une collection bien inégale !).
Et enfin, j'ai quitté FitzChevalerie Loinvoyant.

Je crois que le maître mot pour décrire l'effet qu'a eu la série sur moi, à  titre personnel, c'est "implication viscérale".

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MessagePublié: 22 Avr 2006, 12:11 
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Néophyte

Inscription : 30 Jan 2006, 18:54
Message(s) : 12
Localisation : Lyon
Il y a quand même une chose qui m'étonne en lisant les posts... Quand je lis ou entends des critiques concernant divers bouquins, il arrive souvent que des gens aiment, ou pas, mais il y a généralement au moins un consensus sur le fait que l'histoire soit dense, ou la personnalité du héros / des persos secondaires, épaisse...

Or là , j'ai "à  ma gauche Morgan et Alucard qui soutiennent un vide relatif et à  ma droite Dragon Noir qui fait un éloge vraiment élogieux"... Heureusement que je ne suis pas juge dans une affaire criminelle, j'aurais l'impression que les deux parties ne parlent pas du même livre ! :lol:

Ah oui, si quelqu'un hésitait à  "spoileriser", je lis souvent en connaissant la fin, mais pour faire écho au sujet la "vivisection tue-t-elle le livre", il n'est pas rare que j'aborde une lecture sous un angle directement approfondi en partant de ce que j'en ai entendu... Ce qui naturellement n'empêche pas de lire pour le plaisir... surtout des romans policiers ...

Si je comprends bien, le héros, le bâtard donc, aurait un destin proche d'Hamlet... Morgan, tu veux dire qu'il est confronté à  la découverte de ce que son père a été assassiné par un complot de sa mère et de son oncle, ou une variante de ça...

J'avoue que j'ai du mal avec les histoires qui gèrent trop de persos, je m'y perds complètement, encore plus si les noms des lieux sont compliqués, ce qui est récurrent dans la SF et le méd- fan...

D'ailleurs, je ne pige pas trop ce que Alucard veut dire par méd-fan classique, sans rien de particulier ? le méd-fan, c'est quand même vaste, entre les mondes avec magie, beaucoup de magie, peu de magie, des pouvoirs psy, des dieux, ou pas... ?

Globalement, la notion de "cliché" est quelque chose que je trouve très intéressant, en histoire des mentalités, c'est un des outils dont on dispose pour mettre à  jour des éléments de structuration de l'univers symbolique... ce qui m'amène à  penser que l'identification desdits clichés peut être très intéressante pour connaître et comprendre les codes communs à  une sous culture (sans notion péjorative)...


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MessagePublié: 22 Avr 2006, 12:24 
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Inscription : 18 Déc 2005, 23:29
Message(s) : 1938
Iris a écrit:
Si je comprends bien, le héros, le bâtard donc, aurait un destin proche d'Hamlet... Morgan, tu veux dire qu'il est confronté à  la découverte de ce que son père a été assassiné par un complot de sa mère et de son oncle, ou une variante de ça...

D'ailleurs, je ne pige pas trop ce que Alucard veut dire par méd-fan classique, sans rien de particulier ? le méd-fan, c'est quand même vaste, entre les mondes avec magie, beaucoup de magie, peu de magie, des pouvoirs psy, des dieux, ou pas... ?



La personnalité est proche de celle d' hamlet et pour ce qui est de son passé, et des complots, cela ne manque pas ...

En fait, s'agissant des clichés, hors l' anti-héros, ce ( trop ) long ouvrage repose sur une seule idée .... Pour moi, le reste est du mauvais remplissage.

Je crois que le vrai reproche que je fais à  cette série est que je me suis ennuyé ...

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MessagePublié: 13 Jan 2007, 17:55 
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Troubadour autiste
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Inscription : 08 Avr 2005, 08:43
Message(s) : 653
Résurrection du sujet, à  la suite de l'achèvement du troisième volume de la série.
Je me demande vraiment si je veux continuer la suite des aventures du Fitz, il commence à  me filer le mal de mer. En effet, j'ai rarement connu un oeuvre qui m'a tour à  tour enthousiasmé puis agacé à  ce point. J'ai laborieusement achevé le premier, dévoré le second et failli abandonner la lecture du troisième.
Oeuvre foisonnante... oui, celle-ci l'est sans doute. Des personnages baroques mais simples comme le Fou (génial) y voisinent avec des créations d'adolescent de quinze ans (Burrich). Le tout sous les yeux d'un héros qui concentre ces qualités et ces défauts. Fitz, qui réussi parfois l'exploit de se faire oublier du récit alors qu'avant d'en être le narrateur, il en est la cheville ouvrière. Mais Fitz dont on cherche aussi parfois - laborieusement - à  justifier l'importance.
Pourquoi Robin Hobb cherche-t-elle tant à  écraser le moindre sous-entendu, le moindre non dit. Témoin cette très belle scène ou la reine-servant Kettricken, après que le roi ait refusé son aide à  l'un de ses vassaux, invite ledit vassal dans ses jardins afin de lui offrir ses propres bijoux. Etait-il besoin, nom d'un chien, de préciser "elle l'avait ammené ici pour lui montrer qu'elle prenait cette décision d'elle même" ?
Le reste est à  l'avenant, et tourne parfois presque à  l'incohérent... C'est pourquoi j'éprouve une drôle d'impression face à  ce cycle magnifiquement boiteux... L'intérêt que j'éprouve pour le parcours de Fitz s'évanouit cependant devant l'une des figures les plus grotesques de la fantaisie : Royal, "méchant" le moins crédible qu'il m'ait jamais été donné de voir.

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.


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