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MessagePublié: 24 Oct 2004, 09:41 
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Pamplemousse Panchromatique
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Mots vides. Seuls ceux-ci comptent :

Radamenthe a écrit:
Les sueurs froides plus tièdes qu'autre chose, aussi, tout comme la mentalité niaise de l'écrivain qui transpire à  travers ses mots, à  travers ses personnages.


La peur panique n'est pas la préoccupation majeure de Stephen King, car il sait trop bien sa futilité et sa subjectivité : les phobies sont diverses et variées, certains romans tomberont tout à  fait à  côté de la plaque tandis que d'autres feront mouche, tout cela en fonction des lecteurs. L'horreur est bien légère.
J'aimerais savoir où tu situes "la mentalité niaise" dans un univers riche et cohérent où s'entrecroisent les influences psychiques, les notions de karma et de destinées, le mal en tant qu'absolu corrupteur, le Dieu tyrannique, cruel, avide de sacrifices humains (dans "Le Fléau", notamment) et j'en passe. La vision de King va bien plus loin que ce qu'en laissent transparaître les intrigues des romans.

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MessagePublié: 24 Oct 2004, 09:50 
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Bainwa
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Je parlais de mentalité niaise, parce que tout ces auteurs (dont Nothomb) qui ne save pas encore vraiment penser, nous les donne tout de go, et juge leur personnages. Comportement puéril. Il n'y a qu'à  faire un tour dans les cours d'écoles, collèges ou lycées pour les retrouver. Des "Jean Mannia était un de ces..." sont une marques. A cela, tu pourras ajouter tout les facteurs que tu veux, tout les caractéristiques intéressantes, c'est l'auteur qui va mal. C'est déjà  dans sa philosophie qu'il y a erreur.

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"


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MessagePublié: 24 Oct 2004, 10:20 
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Bainwa
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DragonNoir a écrit:
Un auteur, quel qu'il soit, ne saurait juger ses personnages. Si tu avais écrit davantage qu'une poignée de poèmes, tu t'en serais aperçu.
Explique-moi en quoi la philosophie de King va mal... expose donc ton point de vue. Dire que quelque chose est une erreur sans développer, mon petit cousin de quatre ans peut le faire.


Pas d'attaques intrasèques? Je ne note pas :wink: .

King fait des oeuvres qui font plaisir au peuple, c'est tout. Pourquoi? Parce que ses personnages sont outraseugement vulgaires. Vulgaires dans le sens où ils nous sont jugé dès leur apparition. Pas la peine de découvrir s'il est froussard, il l'est. Et il le sera, ou pas, qu'importe? C'est une erreur.

C'est ce que font beaucoup de gens, et c'est la raison de son succès. Beaucoup de gens jugent à  longueur de journée, et pose une image définitives sur leur relations. Ils ne seront pas dépaysés, et au lieu de faire travailler les cerveaux de ces lecteurs, King les caresse.

Au fou-te-bal, celui qui est bon, c'est celui qui met en avant ses coéquipiers. La comparaison est moche, j'en convient, mais elle est symbolique.

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MessagePublié: 24 Oct 2004, 11:04 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Tu sembles aimer faire fonctionner ton cerveau, je ne te mâcherai donc pas le travail. A toi de découvrir la portée véritable du travail de Stephen King, au-delà  de l'étiquette américaine de ses récits. Et tu pourras par ailleurs étudier, par exemple dans "Le Fléau", combien il joue de cette identité nationale particulière et décrit davantage l'Amérique comme un monde mythique façon Tolkien que comme une nation de notre ère.


Radamenthe a écrit:
Parce que ses personnages sont outraseugement vulgaires. Vulgaires dans le sens où ils nous sont jugé dès leur apparition. Pas la peine de découvrir s'il est froussard, il l'est. Et il le sera, ou pas, qu'importe? C'est une erreur.


Faux. Totalement faux. Un seul contre-exemple, le premier qui me vient à  l'esprit, suffit à  prouver que les personnages révèlent parfois leur essence bien après leur apparition : le père du jeune héros de "Désolation". Un homme d'abord présenté comme obtus, autoritaire, très antipathique, mais qui finit par offrir sa vie pour contrer la menace de Tak.

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MessagePublié: 25 Oct 2004, 14:38 
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Bainwa
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Inscription : 03 Sep 2004, 23:08
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Localisation : Dadadadada.
Je n'ai pas lu les deux oeuvre sus-citées, aussi, je ne me permettrait pas de réponse trop hatives. Si réponse il y a.

Juste sur ce point, tu n'as pas saisi:

Citer:
Faux. Totalement faux. Un seul contre-exemple, le premier qui me vient à  l'esprit, suffit à  prouver que les personnages révèlent parfois leur essence bien après leur apparition : le père du jeune héros de "Désolation". Un homme d'abord présenté comme obtus, autoritaire, très antipathique, mais qui finit par offrir sa vie pour contrer la menace de Tak.


Là  n'est pas la question. Un personnage qui n'évolu pas du début à  la fin d'un roman peut être aussi beau qu'un personnage qui a une "illumination". En littérature, ce qui créer l'intérêt d'un personnage, ce n'est pas ça. C'est qu'il agisse, qu'il surprenne. Quand on met une étiquette sur un personnage, qu'on lui cole une image, le lecteur sait que soit il la gardera, soit il la perdra. Mais pas de surprise. Car le personnage est puérilement jugé. Alors que ce jugement, s'il doit être fait, ce doit être l'oeuvre du lecteur. Et alors il pourra y avoir surprise, intérêt. Aussi, pour te reprandre, si le père du héros de désolation est présenté comme obtus, dans le sens où King pousse le lecteur à  le considérer ainsi, alors c'est bien (pas d'autre adjectif à  l'esprit, aussi je te laisse la faille du "ton moralisateur", que tu semble affectionner). Par contre si c'est de l'explicite plus que de l'implicite dans sa description, c'est mal.

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MessagePublié: 26 Oct 2004, 02:34 
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Pamplemousse Panchromatique
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Description ? Depuis quand décrit-on la psychologie d'un personnage ? Elle transparaît au travers de ses dialogues et de ses actes. :shock:

Et pourquoi un personnage devrait-il surprendre le lecteur ? Cher idéaliste des rebondissements, apprends que la stupéfaction ne dure qu'un temps. Il existe déjà  trop de récits ne reposant que sur leur "pitch" final. L'une des choses qui fait la qualité d'une oeuvre narrative travaillée, c'est la capacité à  la revivre alors qu'on en connaît la conclusion...
Il est toujours divertissant de partir en guerre contre les stéréotypes. "Oooouh, les clichés, c'est pas bieeeen !". Ben non, au contraire, ces formes répétées ont leurs bons côtés. Par exemple, un fusil braqué sur la tempe d'un personnage n'aurait pas le statut de "menace immédiate" si on ne connaissait pas déjà  via mille autres oeuvres les dégâts que les armes à  feu sont susceptibles de causer. Si les clichés sont sans cesse réutilisés, c'est justement parce qu'ils sont efficaces. Roman Polanski, comme tant d'autres, ne se souciait pas de faire dans les stéréotypes tant qu'il les renouvelait.

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MessagePublié: 26 Oct 2004, 09:15 
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Bainwa
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Inscription : 03 Sep 2004, 23:08
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Localisation : Dadadadada.
Tout ton deuxième paragraphe exprime exactement la même chose que moi. On s'est mal compris. C'est bien ce que je voulais dire, que le "pitch" final, comme tu dis, n'est que trop classique.

Quant à  ça:

Citer:
Description ? Depuis quand décrit-on la psychologie d'un personnage ? Elle transparaît au travers de ses dialogues et de ses actes.


Voila! C'est ça qu'il faut faire. Et combien de fois, dans des King, ai-je vu des choses du genre: "Ronald Mashri était un type calme. Un type du genre à  pouvoir vous envoyez un cul de 1664 dans la face sans même lever un sourcil. Il n'est pas plus...." ? Tu le nies?

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MessagePublié: 03 Nov 2004, 22:52 
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Extincteur des ténèbres
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Inscription : 14 Juil 2004, 15:32
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Localisation : Dans le coté obscur de la force.
//après lecture des anciens posts\\
Hum, DragonNoir, je relève une erreur dans ce que tu as dis: Ce n'est pas le père du héros David Carver, ô combien père effacé tout au long du livre, qui est obtus et autoritaire. La personne dont tu parles, Johnny Marinville, est l'écrivain. Mais passons.

LordFireFly: Les bouquin que je te conseilles, d'un avis personnel sont: Ça (effectivement), Le Fléau, Désolation, Salem, Marche ou crève ou encore la Tour Sombre...

DragonNoir (à  nouveau): Je suis de ton avis, le cinquième volume et de loin le plus ennuyeux de tous... Et la fin m'a même paru baclée par rapport aux centaines de pages préparant l'attaque... Mais le sixième volume nous réserve une immense surprise qui, à  mon avis, fera des heureux et des malheureux. J'en connais qui (dé)laisserons cette série rien que pour une apparition de personnege à  mon goût innoportune...

Haschatân et PetiteMogNoire: Le bouquin de Carrie est spécial parce que narré d'une façon perturbante. Mais il n'en reste pas moins un très bon livre. L'adaptation cinématographique de Carrie par DePalma avec Sissy Spacek et John Travolta est de très bonne qualité, tout comme Christine de Carpenter, bien que, comme dans la plupart des adaptations, des morceaux de récits sont tronqués... Le téléfilm est une daube. Point.

Radamenthe: King aussi me déçoit, mais sur la fin. Il en résulte tout de même de très bon romans, et quelques essai foirés, comme: Insomnies (très très soporifique) ou le 5ème tome de la Tour Sombre. Maintenant, la peur est effectivement subjective: Mettez une araignée dans la main d'un arachnophobe et il/elle mourra de peur. Mettez-la devant un chien et il la mangera. Tu es peut-être un chien via les phobies Stephenkingesques?
//fin des rectifications\\

J'ai adoré "Désolation", mais détesté son pendant "Les Régulateurs". Jen'ai pas réussis à  accrocher à  ce bouquin, à  l'atmosphère étrange et poisseuse... Il est bien, mais j'ai détesté... Étrange... Ensuite, j'ai attaqué "La ligne verte" avec apréhension. J'ai déjà  vu le film, et j'espérais ne pas avoir à  m'ennuyer en lisant le livre, connaissant déjà  l'intrigue et le dénouement. Et bien non, j'ai apprécié le livre comme si je le découvrais pour la première fois, et j'ai souffert avec Paul Edgecombe et son infection urinaire, pleuré avec Delacroix et me suis amusé des pitreries de Mister Jingle, la souris 'savante'. Et j'ai pleuré à  la mort de John Caffey... *soupir* Excellent livre, dévoré en moins d'une semaine, composé de six petites histoires qui se suivent. Une par jour.
Actuellement, j'ai entamé "Sac d'Os" et j'ai quelque peu du mal à  accrocher. J'espère que le héros cessera un peu de se plaindre parce qu'il devient lourdingue à  force...

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MessagePublié: 03 Nov 2004, 23:54 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Radamenthe a écrit:
Voila! C'est ça qu'il faut faire. Et combien de fois, dans des King, ai-je vu des choses du genre: "Ronald Mashri était un type calme. Un type du genre à  pouvoir vous envoyez un cul de 1664 dans la face sans même lever un sourcil. Il n'est pas plus...." ? Tu le nies?


Je déclare mon scepticisme. Je te prie de citer avec exactitude un passage d'un roman de Stephen King pour prouver tes assertions. :wink:


Mr.Magnum a écrit:
Hum, DragonNoir, je relève une erreur dans ce que tu as dis: Ce n'est pas le père du héros David Carver, ô combien père effacé tout au long du livre, qui est obtus et autoritaire. La personne dont tu parles, Johnny Marinville, est l'écrivain. Mais passons.


Non, non. Le père de David est effectivement obtus et autoritaire quand ce dernier tente sa fabuleuse évasion à  la savonnette.
Marinville me semble davantage athée et lâche qu'obtus et autoritaire.

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MessagePublié: 05 Nov 2004, 14:12 
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Bainwa
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Inscription : 03 Sep 2004, 23:08
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Localisation : Dadadadada.
DragonNoir a écrit:
Radamenthe a écrit:
Voila! C'est ça qu'il faut faire. Et combien de fois, dans des King, ai-je vu des choses du genre: "Ronald Mashri était un type calme. Un type du genre à  pouvoir vous envoyez un cul de 1664 dans la face sans même lever un sourcil. Il n'est pas plus...." ? Tu le nies?


Je déclare mon scepticisme. Je te prie de citer avec exactitude un passage d'un roman de Stephen King pour prouver tes assertions. :wink:


Shining, première page:

Citer:
Ullman mesurait tout juste un mètre soixante et il avait des gestes brusques et secs des hommes petits et gros. La raie de ses cheveux était impeccable, son complet sombre et strict mais rassurant. Tout en lui disait au client : "Je suis à  vous, je vous écoute", et aux employés, plus séchement : "Attention, je vous ai à  l'oeil." Il avait piqué un oeillet rouge à  la boutonnière, peut-être pour éviter qu'on ne le prît pour un croque-mort.


Je n'ai pas été cherché très loin, et ce n'est pas l'exemple le plus frappant. Mais tu ne saurais nié qu'il y a là  des préjugés dont on se passerait bien.

MrMagnum: Ce que je reproche à  King, c'est de faire parti de ces auteurs d'aujourd'hui qui sont publiés juste parce qu'ils écrivent bien, et qui ne s'embêtent pas à  VRAIMENT créer quelque chose derrière, si ce n'est un scénario parfois légèrement au dessus de la moyenne.

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MessagePublié: 06 Nov 2004, 22:21 
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Extincteur des ténèbres
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Inscription : 14 Juil 2004, 15:32
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Localisation : Dans le coté obscur de la force.
Radamenthe a écrit:
[...]si ce n'est un scénario parfois légèrement au dessus de la moyenne.

Et c'est déjà  pas mal.

Je souligne le parfois en donnant un exemple qui illustre ton propos, pour une fois (que je suis bon): Sac d'Os est soporifique à  souhait.


Pour DragonNoir: Comme précisé sur notre conversation Msn, le père de David, Ralph Carver, est plus en proie à  la panique qu'autoritaire. En cédant à  cette panique, il tente de se faire obéir de son enfant (fraîchement unique) en débitant moult ordres mais David (heureusement) n'en a cure. Ta description correspond mieux à  Marinville.



Bon, pour éviter le message dénué d'intérêt, je tiens à  vous informer que j'entame les cent dernières pages de Sac d'Os (enfin)et je commence tout juste à  y trouver un début d'intérêt. Ha ha.
D'ordinaire, le livre me plaît, puis me passionne durant les dent dernières pages jusqu'à  ce que je le termine. Mais là , Sac d'Os a été chiant durant 500 pages et me plaît dans cette ultime partie, simplement. Argh.
Je pense faire un petit break Stephen King, après, non que ce bouquin m'ait dégouté de mon auteur préféré (quoique...) mais je vais bouquiner d'autres choses, afin de revenir sur La Tempête du siècle avec aucun ressentiments sur sa dernière oeuvre. Une sorte de lavage cérébral, peut-être fais-je une overdose de King?

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MessagePublié: 05 Déc 2004, 21:16 
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Philosophe aux cheveux dans le vent
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Inscription : 18 Juin 2004, 09:07
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Sous le pseudonyme Richard Bachman, Stephen King a publié un roman du nom de Chantier. Je l'ai choisi comme livre de la prochaine semaine (aux côtés du Prince de Machiavel et de Vol de Nuit de St Exupery, mais c'est une autre histoire).
Me confortez-vous dans ce choix, ou dois-je m'attendre à  perdre mon temps et mon capital Enthousiasme durant cette lecture, comme avec le soporifique Insomnie (hahaha)? Je m'en remets aux conseils éclairés des Kingophiles de ce forum (je lirai Marche ou Crève ensuite, connaissant déjà  l'histoire de Ca).



Message édité suite à  l'intervention de Magnum :



Ce qui me fait peur, c'est que je hais d'Insomnie le style, et non l'histoire. Il se peut que King soit légèrement trop pompeux, trop fade, trop mièvre dans les sentiments, trop américain pour moi.

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- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
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- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.


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MessagePublié: 06 Déc 2004, 15:12 
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Extincteur des ténèbres
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Inscription : 14 Juil 2004, 15:32
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Localisation : Dans le coté obscur de la force.
Chantier, sans rien te dévoiler de l'intrigue, reste un bon roman sur l'évolution de l'homme; ou sa dégradation progressive; face à  un problème qui le dépasse. Pas, ou peu, de fantastique, mais une bonne critique du monde américain et un héros on ne peut plus tourmenté.
Pas un très bon livre, mais bien mieux qu'Insomnie.
J'en revient à  celui-ci, Insomnie: Je ne lui ai pas trouvé tant de défauts que ça, à  ce récit. Oh, bien sûr, c'est long, c'est lent, pas d'action, peu de rebondissements. Mais l'idée principale reste accrocheuse, même si elle est mal exploité et difficile à  rendre par un simple roman. J'aurais plus vu ce livre en tant que film, avec une foultitudes d'effets visuels psychédéliques dans les passages entre niveaux. Mais bref. Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce roman, mais il reste tout de même au dessus que Sac d'Os, passablement soporifique.
J'ai récemment dévoré La Tempête du Siècle. Lors de l'ouverture du livre de poche, surprise de taille: Ce n'est pas un roman que je tiens entre mes mains, mais le script du téléfilm américain. Diantre, m'aurait-on floué sur la marchandise? Me serais-je procuré le mauvais livre, achetant celui-ci au détriment du véritable roman? Et bien non: Après la lecture du (long) prologue de l'auteur, je me rends compte que Stephen King l'a écrit ainsi, pour la télévision.
Je suis troublé, et craint avoir quelques difficultés à  le lire, mais il n'en fut rien. En une semaine de temps, à  peine (peut-être moins), j'ai lu les 445 pages de scénario, laissant les images du téléfilm visionné il y a longtemps illustrés les écrits. Un bon livre, qui aurait à  mon goût gagné à  être un vrai roman. Tant pis.
Sans m'arrêter, j'ai entamé Coeurs Perdus en Atlantide. Miam. Déjà  100 pages, et que du bon. En plus, on se rapproche du cycle de la Tour Sombre, alors que demander de mieux. J'y retourne...



Message édité pour répondre à  l'édition du message précédent de Mistrophera :


Trop américain?
Le problème étant que nombre de ses oeuvres sont délicieusement américaines: Ça évoque l'enfance américaine à  la perfection, des problèmes adolescents (obésité, bégaiement, rencontres hargneuses avec des 'grands') au cadre des années décrites... Coeurs Perdus en Atlantide est également très américain, avec son environnements des années 60 parfaitement rendu par l'auteur.
Je suis d'accord avec toi lorsque tu dis que le style d'Insomnie est plat et mièvre, surtout dans la relation Ralph et Lois, mais je ne pense pas que juger son (ses) oeuvres comme trop américaines soit une argument valable. Chaque auteur (mis-à -part ceux qui font évoluer leurs personnages dans un monde imaginaire) utilise leur cadre de vie pour écrire et situer l'action, non?

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MessagePublié: 07 Déc 2004, 18:57 
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Philosophe aux cheveux dans le vent
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Inscription : 18 Juin 2004, 09:07
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Excuse-moi, mais par "américain", j'entends la surenchère de principes moraux vaseux. King en fait beaucoup moins que la plupart de ses compatriotes, mais je pensais qu'il n'en faisait pas du tout avant de lire Insomnie (j'avais lu, étant beaucoup plus petit, Le Singe, nouvelle formidable). Le personnage du méchant, le vilain mari, est beaucoup moins développé qu'il aurait pu. Les nabots sont détestables. Aucun personnage n'est attachant, pas même le héros, qui pourtant laissait augurer du meilleur (je m'attendais à  des réminiscences avec sa femme, un enjeu dramatique à  la SH2 - ils se sont peut-être inspirés de quelque détails, d'ailleurs, les gars de Konami). C'est du vu, du revu, et du rerevu. Un somnifère, quoi.

Mais cela n'est que mon avis. Disons que, au vu de la qualité des premières pages, je me délectais rien qu'à  l'idée d'en lire 800 du même acabit. Grosse déception pour moi, dommage.

Pour ce qui est du background américain, pas de problèmes. Après tout, Alan Ball parle dans American Beauty (dont il est le scénariste) et Six Feet Under (le créateur) de la société américaine, et ça ne me dérange pas.

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MessagePublié: 08 Déc 2004, 03:16 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Mr.Magnum a écrit:
Oh, bien sûr, c'est long, c'est lent, pas d'action, peu de rebondissements. Mais l'idée principale reste accrocheuse, même si elle est mal exploité et difficile à  rendre par un simple roman.


Mais justement, c'est cela qui rend "Insomnie" bon à  jeter (si l'on excepte l'apparition du Roi Ecarlate/Crimson King, abominable entité appelée à  être la figure majeure du dénouement de "La Tour Sombre"). Qu'importe la qualité de l'idée originale, elle ne vaut rien si elle est mal développée. Un mauvais style peut gâcher un bon pitch (exemple flagrant : le jeu vidéo "Final Fantasy X") et un style excellent peut transcender un pitch médiocre (le film "Pitch Black").


Mr.Magnum a écrit:
J'ai récemment dévoré La Tempête du Siècle. Lors de l'ouverture du livre de poche, surprise de taille: Ce n'est pas un roman que je tiens entre mes mains, mais le script du téléfilm américain. Diantre, m'aurait-on floué sur la marchandise? Me serais-je procuré le mauvais livre, achetant celui-ci au détriment du véritable roman? Et bien non: Après la lecture du (long) prologue de l'auteur, je me rends compte que Stephen King l'a écrit ainsi, pour la télévision.
Je suis troublé, et craint avoir quelques difficultés à  le lire, mais il n'en fut rien. En une semaine de temps, à  peine (peut-être moins), j'ai lu les 445 pages de scénario, laissant les images du téléfilm visionné il y a longtemps illustrés les écrits. Un bon livre, qui aurait à  mon goût gagné à  être un vrai roman. Tant pis.


Si tu aimes les scénarios, je te recommande "Peur bleue"... encore un scénario, mais pour un film atroce...

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