Eltanin

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MessagePublié: 22 Jan 2005, 22:44 
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Note d'Administration : Cette discussion a commencé sur le sujet "Questionnaire idiot".




Halvorc a écrit:
Y en a UN qui aime l'épée de vérité ? COPAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNG !!!



Tu connais ?!
Whouaaa! Trop fort!
Je conseille cette saga à  tout le monde! :P
PS: je vais commencer le trois en français et j'hésite à  me les procurer en anglais... Tu les as lu comment Halvorc

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Il De Mortneant a écrit:
"...Et puis les nanas, je n'aurais jamais confiance en un truc qui saigne non stop 8 jours sans en crever"


Dernière édition par cap.peter le 09 Jan 2007, 15:42, édité 1 fois.

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MessagePublié: 23 Jan 2005, 16:33 
J'ai commencé par "La première règle du magicien" aux éditions J'ai Lu, édition épuisée, d'ailleurs (et pas cette traduction M E R D I Q U E de Jean-Claude Mallé), puis j'ai, à  regret, été forcé d'acheter les suivants aux éditions Bragelonne (toujours avec J.C Mallé). Je me souviens, mon père m'avait offert le tome 1 du premier roman, pour m'inciter à  lire (ce que je ne faisais jamais à  l'époque, je devais avoir moins de 10 ans... Il n'a pas imaginé que ça aurait pu comporter des scènes du genre Darken Rahl/Carl, ou Richard/Denna... :shock: ) Au fait, réjouis-toi, si comme moi le tome 2 t'a déçu par rapport au tome 1, le suivant rattrape très bien la mise.

Anglais -> J'ai Lu -> Bragelonne

Mother Confessor -> Mère Confesseur -> Mère Inquisitrice
Boxes of Orden -> Coffrets d'Orden -> Boîtes d'Orden
Mud people -> Peuple de boue -> Peuple d'Adobe
Wizard's first rule -> La première règle du magicien -> La première leçon du sorcier

Je pourrais en faire des tas comme ça, mais jugez par vous-même.

(Je possède les tomes 2 et 3 de chez Bragelonne, et le 1 sur 2 du tome 1 de chez J'ai lu, mais je suis tenté d'acheter le 1 de chez Bragelonne, histoire de faire joli dans ma bibliothèque. D'ailleurs, pour la même raison, je crois que je vais attendre qu'ils sortent le 4 en français).

Pour ton information, sache que le tome 9 sortira bientôt en anglais.


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MessagePublié: 24 Jan 2005, 00:25 
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Cent mille millions d'années
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Localisation : Suzeau WaterMill - Bourgognie du Sud
Terry a su créer un monde avec ses propres mots, mettant en scène de façon presque réelle des personnages attachants, presques trops humains pour de la Fantasy standard qui mise sur des tripotées de monstres, pouvoirs magiques et monde toujours en proie à  l'invasion du mal.

L'histoire est intéressante et possède de nombreux rebondissements, tout en respectant les règles classiques du genre, mais le plus important (et palpitant!) est l'évolution permanente des personnages, aussi bien physique que psychique, qu'ils soient importants ou non.

N'ayant lu que deux tomes, mon opinion restera très discrète, mais je tiens à  affirmer une chose: il faut le lire pour le croire! Une vraie drogue pour les amateurs du genre!

Quant à  l'anglais, je crois que je vais attendre les traductions comme un grand garçon, n'étant pas bilingue de nature.

PS: un gros reproche à  Bragelonne: pourquoi ces tomes coûtent-ils si chers ?! Certes, l'auteur doit vivre, mais quand même!

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Il De Mortneant a écrit:
"...Et puis les nanas, je n'aurais jamais confiance en un truc qui saigne non stop 8 jours sans en crever"


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MessagePublié: 24 Jan 2005, 01:18 
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Pamplemousse Panchromatique
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Richard est un personnage des plus passionnants. Car, si l'on prend du recul et qu'on le considère objectivement, c'est bel et bien un gros bill au sens classique du terme, un être blindé de pouvoirs divers, qui obtient de nouveaux dons au gré de ses exploits dans chaque nouveau livre...
Pourtant, la montée en puissance n'a ici rien de puérilement jouissif. Au contraire, elle est exposée en parallèle du rappel constant de la mortalité et des failles du personnage, de son chagrin, de sa souffrance. Les pouvoirs de Richard se paient en larmes et il doit se résoudre à  agir d'une manière opposée à  ses valeurs ou encore à  ses sentiments, pour un bien supérieur.



Les huit règles du magicien :


I) People are stupid. They will believe anything they want to be true or fear to be true.

II) The greatest harm can result from the best intentions.

III) Passion rules reason.

(Les règles suivantes sont énoncées en petits caractères, suite à  une remarque judicieuse d'Halvorc considérant qu'il s'agissait de révélations inconsidérées. A copier/coller seulement si on veut connaître.)
[spoiler]IV) There is magic in forgiveness -the magic to heal! In the forgiveness you grant, and more so in the forgiveness you receive.

V) Mind what people do, not only what they say, for deeds will betray a lie.

VI) The only sovereign you can allow to rule you is reason.

VII) Life is the future, not the past.

VIII) Deserve victory.
[/spoiler]

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Dernière édition par Raphychou le 24 Jan 2005, 01:43, édité 1 fois.

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MessagePublié: 26 Sep 2005, 18:42 
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Il est les ténèbres
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J'ai récemment voulu m'y mettre, vu que nombre de personnes me l'ont conseillé. Et je confesse, à  ma grande honte, ne pas avoir réussi à  dépasser les premiers chapitres.

Ils sont rares pourtant les livres que je n'ai pas fini. Mais le style... le style ! Sous-merdique n'est pas un néologisme suffisant.
Un premier essai, en toute innocence, m'avait amené à  lâcher le livre, complètement choqué, après trois pages.
Deux semaines de préparation mentale intense plus tard - me répétant qu'un livre ainsi encensé ne pouvait pas être aussi mauvais qu'il en avait l'air, l'introduction seulement devait être un peu lourde... - me permirent de m'y remettre et de venir à  bout du premier chapitre... C'est pas possible, je cauchemarde, ça reste aussi inintéressant et assomant !
Faisant un effort surhumain, je parvins à  entamer le second chapitre... Que je ne pus finir, vaincu par la médiocrité littéraire de l'ouvrage, avant même d'avoir pu juger de son éventuelle qualité scénaristique.

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Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.


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MessagePublié: 27 Sep 2005, 11:21 
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Cent mille millions d'années
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Je comprends ton désarroi Yves. T. Goodkind n'est pas le meilleur écrivain de Fantasy du monde, notamment sur le plan syntaxique.

Cependant, l'histoire, son déroulement, les personnages nombreux et variés, et la succession de problèmes majeurs à  l'échelle du Nouveau Monde, rendent la lecture de ces tomes passionnantes, une fois qu'on a passé les premiers chapitres, et que notre esprit s'est habitué au style particulièrement simple, lourd par moment, et répétitif bien trop souvent, de cet auteur particulier mais à  l'imagination sans fin.

Il m'a fallu trois mois pour attaquer correctement la Première Leçon du Sorcier, et environ un mois de plus pour les tomes suivants en moyenne !
Mais une fois entamée, on passe des nuits entières à  dévorer ces volumes, le suspens étant trop intenses pour nous faire sombrer dans le sommeil.


PS : sortie du Tome IV, Le temple des Vents, toujours aux éditions Bragelonne, le Tome V étant prévu pour début 2006 (aux dernières nouvelles). Plus d'infos sur http://www.bragelonne.fr

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Il De Mortneant a écrit:
"...Et puis les nanas, je n'aurais jamais confiance en un truc qui saigne non stop 8 jours sans en crever"


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MessagePublié: 22 Déc 2005, 23:02 
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J'ai lu moi-même les deux premiers tomes, et je me dois d'intervenir. En accord avec Yves, le style de Goodkind est atrocement indigeste. Mais, moins sectaire, j'ai réussi à  les finir.
Le constat est affligeant : le héros un pauvre garde forestier d'un coin paumé de la carte joyeusement isolé du reste du monde, rencontre (tout-à -fait par hasard bien sûr) la mère inquisitrice Kahlan, laquelle, seule survivante de son ordre massacré par un dictateur venu de l'est surnommé le "petit père" chèrche un grand mage. Lequel s'avère comme par hasard encore être le vieil ermite pervers qui sert de meilleur ami à  notre forestier. Celui-ci s'avère être l'élu d'une prophétie sur l'épée de vérité, et avec la femme et le vieux, partent combattre le méchant.
Tout le roman est construit comme ça : je parlerai d'une scène mythique où le héros, dans un village de gentils sauvages, leur apprend à  fabriquer des briques. Cette scène, façon propagande missionnaire, n'est qu'un élément parmi d'autre de cette épouvantable daube. Avec en prime à  la fin un merveilleux rebondissement scénaristique tout à  fait original : le héros, après avoir vaincu le méchant dictateur et son second (pédophile), éliminé par Kahlan qui lui a fait bouffer ses couilles (sic), et fait décapiter son frère qui a commis l'ignominie de s'allier avec Rahl (épargnant ainsi les terres de l'ouest), on laisse l'esprit agonisant de ce dernier avec le vieil ermite/mage et l'on apprend qu'il est en réalité le grand-père du héros, et que le grand méchant est son père.
En fait, pour être juste, le roman comporte quelques ficelles suremployées. Mais peut on parler de ficelles lorsqu'il s'agit en fait d'énormes cordages. Et tellement l'amour est présent dans ce roman, de corde à  noeuds : il n'y a aucun suspens, si ce n'est savoir quand l'auteur va arrêter ses délires.
L'auteur nous exprime ainsi ses penchants pour le sado-masochisme à  travers le dernier tiers du récit où le héros est impitoyablement torturé par des gothiques armées de godemichés.
Passons sur l'intrigue moult fois usitée (on part à  l'est dézinguer un grand méchant, dépositaire de la pensée pensée stalinienne et du physique d'un val kilmer blondin et frisé), et le hasard qui fait bien les choses (le "pouvoir" qui se révèle alors que l'ennemi vous tient dans ses griffes, les gens qui se connaissent sans raison).
Bref, ce roman est une tentative (ratée) de reprise de standards de la Fantasy, genre Aragorn au pays des Soviets (je demande instamment pardon au fan club d'Aragorn et des Soviets).

Je pourrais m'étendre sur le sujet encore longtemps (oui car, mon argumentaire est loin d'être exhaustif), donc, passons au tome 2 : le style est toujours aussi minable, l'intrigue un peu moins - encore que - mais ça reste manichéen au possible. Et désastreux. Le héros, Richard Cypher (ça ne s'invente pas), reste toujours aussi tête à  claques et arrogant, alors que Kahlan, toujours aussi arrogante elle-aussi, devient un peu plus humaine.

En fait pour résumer : l'intrigue et les personnages n'ont aucune crédibilité, et je n'éprouve aucune sympathie pour eux (les Ingalls sous EPO contre Dark Vador).

Le seul détail qui trouve grâce à  mes yeux sont les couvertures du regretté Keith Parkinson.

Halvorc a écrit:
Le tome 3 rattrape la mise, tu t'es arrêté trop tôt ! (Après je sais pas, je me suis arrêté au tome 3, y en a 10 en tout, je crois)


Et bien, oui il paraît que l'intrigue s'améliore. Mais il est difficile de lire de gros pavés lorsque l'on a envie de donner des baffes aux personnages pour leur comportement tous les deux ou trois paragraphes. Je comprends que Goodkind souhaite que ses personnages ne soient pas parfait, c'est même heureux, mais il y a une différence entre un personnage ténébreux et un personnage énervant. Seul le vieux Zedd trouve grâce à  mes yeux car lui, au moins, a les moyens de sa politique et ne tombe pas dans le cliché : "je me suis transformé en grosbill car une prophétie l'a dit".

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"Nous n'avons rien que nous n'ayons désiré, ou mérité. Que nos désirs soient conscients ou non ne change rien. Il n'y a pas de vraie justice sur cette terre." (Tarahel, ange déchu)


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MessagePublié: 01 Juil 2008, 18:33 
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Pamplemousse Panchromatique
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Avec un peu plus de recul (la sagesse des années, tout ça), je me dois de me ranger aux avis d'Yves et de Creed, et de lapider copieusement Goodkind.

Je répète ici quelques propos récemment lancés sur les Rivages Maudits, ainsi que ma traduction du "bilan" de la série.




Je crois que Goodkind constitue un exemple significatif d'auteur de fantasy "incontournable" seulement parce qu'il est populaire.
Cet homme est le Dan Jordan de l'imaginaire. Il flatte les plus bas instincts du public - sexe et violence à  tous les étages, souvent les deux en même temps, le tout jamais justifié par l'histoire, contrairement à  "Un chant de glace et de feu", par exemple -, multiplie les incohérences et les absurdités, fournit les personnages les plus plats du monde, une morale vomitive (si on n'est pas dans le camp des Gentils, on est leur ennemi... c'est une logique de Sith, ou même de Nazi), et couronne le tout d'un style insupportable. Le pillage en règle de "La Roue du Temps" (qui n'était déjà  pas bien terrible...) ajoute à  l'injure.

Goodkind serait à  lyncher en place publique... mais aussi à  lapider copieusement, en premier lieu, si on prend en compte sa personnalité particulière.

Dans certains cercles anglophones, notamment Westeros, "L'Épée de Vérité" est un sujet de plaisanterie, j'oserai dire à  juste titre.

Je comprends, cela dit, qu'on puisse préférer Goodkind à , mettons, Robin Hobb. À un lecteur occasionnel, notre "facho de la fantasy" semble livrer un récit dynamique, sans concessions, avec des personnages énergiques et de véritables idées. Tandis que Hobb se concentre tant sur les détails, les sentiments, la véracité de l'univers et la profondeur des personnages qu'elle peut paraître de prime abord ennuyeuse (j'ai deux connaissances qui n'ont jamais réussi à  surmonter le premier chapitre des aventures de FitzChevalerie... C'était certes des lecteurs très occasionnels...). Pour un lecteur confirmé, par contre, Goodkind, avec ses scènes extrêmes et son idéologie nauséabonde, peut avoir un parfum d'exotisme : on a le sentiment d'un récit écorché vif, jusqu'au-boutiste, très contrasté et, au final, menant à  quelque vérité cachée sur l'ethnocentrisme ou la cruauté humaine. Mais il n'y a pas de vérité cachée, il n'y a que médiocrité et poudre aux yeux dans cette satanée purge.




Ci-dessous, une petite traduction par votre serviteur du prélude à  un recueil de parodies de Goodkind, sur le site Sandstorm.
C'est la nommée Alice qui a rédigé cette liste, en se basant sur les forums Westeros, dédiés à  "Un chant de glace et de feu", et qui, comme nous l'avons vu, adorent se moquer de Goodkind.
Cette liste de faits cherche davantage à  fournir des éléments de compréhension (d'une certaine forme de comique de répétition, notamment dans les vannes de Westeros et les détournement) qu'à  faire le procès des romans.
Cependant, la lecture en est est très intéressante pour tout lecteur de Goodkind, car la liste se borne à  récapituler des évènements réels advenant dans le cycle qui nous intéresse ici. C'est édifiant.









L'ÉPÉE DE VÉRITÉ : LE BILAN



*Richard Rahl est le héros. Il détient l'Épée de Vérité, qui a le mot "Vérité" gravé sur la poignée, et qui est alimentée par la fureur. C'est aussi un Sorcier de Guerre, en gros une catégorie rare de sorcier capable de toutes sortes de magies spéciales. C'est le parangon de la morale, de la vertu, et un modèle de doctrine objectiviste. Ses vêtements sont décrits comme "une tenue de sorcier de guerre".

*Torturé par l'ennemi, Richard a eu recours à  son pouvoir magique pour défoncer la mâchoire d'une (méchante) fillette de huit ans, au cours d'un plan d'évasion tournant à  l'imbroglio ; l'expression utilisée par Goodkind pour décrire ce pouvoir est "la chose de Richard se dressa en lui".

*Richard cesse d'abord de manger de la viande en devenant sorcier, mais Goodkind change finalement d'avis ; Richard procède du coup à  une justification argumentée de "Pourquoi la Viande est Bonne".

*Dans l'un des romans, Goodkind invente une nation de pacifistes (dirigée par un petit garçon) comme pseudo-exemple de ""Pourquoi le Pacifisme, c'est Mal". Les pacifistes organisent une manifestation non-violente pour dissuader Richard de partir en guerre ; Richard massacre ces médisants, qui "ne sont armés que de leur haine pour la clarté morale". Richard tue également des conseillers désarmés.

*Richard assimile moult techniques de combat rien qu'en tenant son épée ; il apprend aussi des tours tels que la saisie de flèches en plein vol (à  plusieurs reprises) ou l'algèbre avancé. Plus tard, il peut tirer des connaissances de n'importe quelle épée, qu'elle soit ou non magique. Il est également capable de recréer un antidote en se souvenant du goût qu'il avait.

*Richard, capturé par l'ennemi, réussit à  subtiliser une épée en faisant semblant de s'étirer, puis tue des douzaines de soldats avant d'être à  nouveau neutralisé. Le capitaine de la garde est si impressionné qu'il demande à  Richard de rejoindre son équipe sportive (de la discipline impériale de Ja La).

*Richard fait de longs discours. De très, très longs discours.

*Richard abandonne ses troupes lorsqu'il juge qu'elles ne le méritent pas.

*L'ultime tactique de bataille de Richard est simple : son armée de D'Harans est en infériorité numérique colossale, il leur ordonne donc, plutôt que d'affronter les innombrables hordes ennemies, de rejoindre la patrie des adversaires et de trucider tous les civils, en coupant les oreilles de quiconque prêche la pitié pour l'ennemi. Car c'est là  le seul choix juste qui soit.

*Quasiment toutes les femmes veulent séduire Richard ; la duchesse Lumholz tente de le faire avec de la nourriture. Il sera plus tard révélé qu'elle n'agissait ainsi qu'en raison de la magie du mamelon (vous ne voulez pas savoir). Richard se révèle quelque peu pudibond.

*Kahlan est la femme de Richard et une Confesseuse, ce qui lui donne le pouvoir d'asservir magiquement des hommes à  sa volonté, de les transformer en esclaves à  vie. Richard est capable de se protéger de cette magie par son amour pour elle (aaah !).

*Elle frôle le viol au moins neuf fois dans la série entière, mais réussit toujours à  en réchapper à  la dernière minute. Dans une scène célèbre, elle est attaquée par un poulet qui n'est pas un poulet, mais le mal incarné. Il a un bec maléfique.

*Un hiver, Khalan doit mener une petite armée contre des troupes plus fournies. Son astucieux dessein est de pousser tous les soldats à  se déshabiller et à  peindre de blanc leurs corps nus, histoire que l'ennemi les prenne pour des fantômes. À la surprise générale, la ruse fonctionne. Plus tard, tous les lâches qui ont "déserté" (on leur a offert la possibilité de quitter l'armée de Khalan avant la bataille) sont pistés et tués.

*Un soldat ennemi s'infiltre dans le camp de Khalan et tue un sorcier. Khalan ordonne qu'il soit torturé, lentement, des heures durant, jusqu'à  la mort.

*La demi-sÅ“ur de Kahlan, la Reine de Galéa, pète un câble (à  la suite d'une scène de tournante complètement gratuite) et remet temporairement les rênes de son royaume entre les mains de Kahlan, qui annexe dare-dare Galéa à  l'Empire de Richard. Quand leur demi-frère Harold vient expliquer à  Kahlan que lui, la Reine et ses sujets, ne sont pas contents de ce rattachement, et que Galéa souhaite rester neutre vis-à -vis de la guerre, Khalan jure de détruire Galéa, d'exterminer tous ses citoyens et d'envoyer à  nouveau sa sÅ“ur entre les griffes des violeurs. Harold est alors assassiné par l'un des sorciers ; cela nous est présenté comme une bonne chose.

*Une des victimes précédentes de Kahlan (via son pouvoir de Confesseuse) était un homme innocent, il est donc magiquement métamorphosé en loup. Et tout est bien qui finit bien.

*Pour entrer dans un temple, Kahlan doit se marier (pour une raison à  la noix) avec l'un des demi-frères maléfiques de Richard. Mais dans l'obscurité, la plaisanterie est révélée : en fait, il s'agit de Richard lui-même.

*Malgré son puritanisme convaincu, Kahlan doit agir comme une salope à  l'occasion de plusieurs situations cousues de fil blanc. On dirait que Goodkind aime écrire des histoires de salopes.

*Le livre "Fantôme" commence par Kahlan ne sachant plus qui elle est...

*Zeddicus Zul Zoroander est un sorcier, le grand-père de Richard ainsi que son mentor. Il s'exclame fréquemment "Tudieu !" (NdT : en VO, c'est "Bags", j'ai employé l'expression équivalente dans l'une des traductions officielles). Peut-être est-ce supposé être un juron.

*Du Chaillu est une sorte de sorcière que Richard tire d'affaire via une ingénieuse astuce. Elle le remercie plus tard en ordonnant à  de formidables guerriers de le zigouiller, et exige qu'il devienne son mari.

*Betty est une chèvre, une chèvre noble (je ne sais pas tout à  fait pourquoi). Elle est possédée par un mauvais esprit, mais Richard la sauve.

*Gratch est un gar, une sorte de dinosaure poilu. Richard acquiert l'amitié d'un Gratch devenu orphelin, mais doit le chasser pour le protéger. Gratch revient plus tard avec une armée de gars pour sauver Richard, durant une bataille. Gratch dit fréquemment "Gratch airrrrmmm Raaach Aaaargh" ; cela signifie apparemment "Gratch aime Richard".

*Scarlet est un dragon magique parlant dont Richard gagne le cœur.

*Nicci est une méchante sorcière qui aime torturer les gens ; elle ne supporte pas les poux. Elle devient une brave fille quand Richard sculpte une statue de la Vie (un homme et une femme qui semblent heureux et vivants, ou quelque chose du style), elle tombe alors à  genoux, versant des larmes de joie.

*En s'infiltrant dans un camp ennemi, elle évite d'être repérée en enlevant le haut ; les hommes sont si distraits par ses seins qu'ils ne regardent jamais son visage. Puis elle se déchaîne, versant des torrents de sang avant de s'échapper. Peu après (?), elle arrache le cÅ“ur encore palpitant de quelqu'un, à  mains nues.

*Une femme appelée Nadine tente de séduire Richard ; son plan est de copuler avec le frère de notre héros sous ses yeux et de l'inviter à  les rejoindre. Elle est surprise quand son astuce échoue. Les techniques de séduction de Nicci sont étonnamment semblables.

*Nicci continue à  torturer des gens, même dans le camp des gentils, mais ce n'est pas un problème, parce que maintenant, elle le fait pour la bonne cause. Il sera révélé que sa méchanceté était due aux instructions reçues dans sa jeunesse, de la bouche des méchants communistes.

*Drefan est le demi-frère de Richard, et il est mauvais comme la gale. Nous découvrirons que Richard a beaucoup de méchants demi-frères, dont l'un se fait d'abord passer pour un bon garçon, puis révèle sa vilénie en déclarant le feu illégal, au cours d'un discours énergique sur les incendies qui met l'assistance en larmes.

*Drefan montre combien il est maléfique en assassinant des prostituées.

*Richard tue finalement Drefan en lui faisant passer la colonne vertébrale au travers de l'estomac. Malgré cette "blessure", il se bat encore un peu à  l'épée, avant d'expirer.

*Les SÅ“urs de l'Obscurité sont de méchantes nonnes. Elles ont des rapports sexuels glauques avec des démons et de nombreux autres prétextes pour des partouzes sans intérêt.

*Darken Rahl est le premier grand méchant ; il se révèle être le père de Richard, est tué par Richard à  la fin du premier livre, mais parvient pourtant à  revenir dans plusieurs des séquelles. Il a un culte "d'adorateurs de Maître Rahl" : ces adorateurs vénèrent maintenant Richard. Ses bourreaux féminins sado-masos en cuir rouge, les Mord-Siths, servent également Richard.

*Denna est la Mord-Sith qui capture Richard en premier lieu. On apprendra plus tard qu'elle a juste eu une enfance difficile.

*Jagang est le dirigeant de l'Ordre Impérial, les principaux méchants. Leur philosophie est un amalgame bâtard de communisme et d'Islam ; chacun doit servir la communauté et ira au ciel s'il meurt au combat (ou quelque chose comme ça). Goodkind consacre maintes pages à  la description détaillée des atrocités commises par l'Ordre Impérial, juste au cas où nous douterions que ce soient les méchants. Ils font aussi manger leurs propres testicules aux ennemis capturés... oups, pardon, ils aiment juste manger eux-mêmes les couilles de l'adversaire ; c'est Kahlan qui oblige ses antagonistes à  consommer leurs bijoux de famille.

*La princesse Violette est la fillette de huit ans dont Richard défonce la mâchoire. Elle revient plus tard, sa langue ayant repoussé, parmi les suivants d'une sorcière appelée Six.

*"Yeard" est un mot né d'une faute de frappe ; au sein des cercles de fantasy anglophones, il désigne maintenant le genre de combo barbe/queue de cheval dont Goodkind se fait le chantre.

*Goodkind a des problèmes avec les participes passé. De plus, il emploie à  l'excès les mots "la chose" et "immédiatement", et sont aussi fréquents chez lui les organes bougeant de manière étrange (surtout les yeux). De nombreux points de l'intrigue et de l'univers sont établis et ré-établis jusqu'à  l'écÅ“urement. La liste des personnes auxquelles il dédie ses livres est... particulière.

*Ayn Rand (NdT : Une penseuse proche de l'objectivisme qui considérait l'homosexualité comme immorale) est l'héroïne de Goodkind. Les gens que Goodkind n'apprécie pas sont traités d'autres manières, comme l'empereur maléfique Bertrand Chambor et sa diabolique épouse Hildemara, apparemment basés sur les Clinton...

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MessagePublié: 25 Juil 2008, 22:00 
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Otmharemoa Sin
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Inscription : 05 Mai 2006, 12:58
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Avec le recul et quelques tomes de plus, je rejoins finalement Raphaël en ce qui concerne les nombreux défauts de cette série, qui ne m'ont pas paru si évidents au début (J'ai du lire "La première règle du magicien" vers 10-12 ans, et c'était mon premier roman lu en dehors de l'école sans être forcé). Je me serais contenté du premier tome, qui se suffisait très bien à  lui-même en tant que bouquin d'heroic fantasy sans prétention. En faire tout un cycle a ruiné la chose. Le tome 1 était déjà  une curiosité, mais allonger l'histoire n'a fait que la distinguer dans le ridicule (au passage, je suis d'accord sur le fait que Kahlan est une grosse salope perverse malgré les apparences, il y aurait beaucoup à  en dire. Sadisme, masochisme, etc.). J'ai dû m'arrêter au milieu du Tome 5 (avec l'histoire du poulet qui n'est pas un poulet), et il paraît qu'après (quel tome ? je ne sais pas), Goodkind commence vraiment à  mettre en avant ses opinions philosophiques et politiques.

Cependant, j'ai trouvé un post qui tentait d'expliquer certaines choses au sujet du héros, Richard. Ca paraît un peu facile (tl;dr ""C'est une métaphore, voyons", une allégorie, je dirais), mais ça donne une piste de compréhension. Apparamment, tout ne serait pas à  prendre au pied de la lettre :

Citer:
This question relates to the Devotion and the bond and the metaphorical meaning behind them. Terry's books are about reason and free will. So one could wonder why the D'Harans and all the good guys have to say a devotion to their leader as such:

"Master Rahl guide us, Master Rahl teach us, Master Rahl protect us. In your light we thrive, in your mercy we are sheltered, in your wisdom we are humbled. We live only to serve. Our lives are yours."

So, if the books are about free will and reason, what are the metaphorical meanings behind the devotion and the bond?

Richard is the embodiment of Reason and free will.

When a character gives the devotion to Richard, they are giving the devotion to what he stands for. Listen:

"Reason guide us, Reason teach us, Reason protect us. In your light we thrive, in your mercy we are sheltered, in your wisdom we are humbled. We live only to serve. Our lives are yours."

This all has to do with the bond. Jagang can take away our free will. However, if you are devoted to Richard (which metaphorically means you are devoted to Reason) Jagang cannot enter your mind and take away your free will, take away reason.

Does this sum up the meaning behind the devotion and the bond?]

Ca ne rend pas les romans moins con, mais ça se tient.

Dernière nouvelle : Voici enfin la bande-annonce de la série TV adaptée du cycle de Terry Goodkind, produite par Sam Raimi (Evil Dead, Spiderman) : http://www.youtube.com/watch?v=18Wb2yAUddg


Dernière édition par Cimetiere le 25 Juil 2008, 22:20, édité 13 fois.

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