Eltanin

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MessagePublié: 04 Juin 2007, 18:56 
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Inscription : 01 Mai 2004, 11:57
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Toutes les références du monde n'ont jamais fait un bon film, que je sache. Encore faut-il que le support soit de qualité.

Ceci dit, c'est fort intéressant, j'en redemande.

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MessagePublié: 04 Juin 2007, 20:23 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
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Il ne s'agit pas d'une référence mais d'une mécanique scénaristique. On retrouve la même dans bien des films, que ce soit 48 heures entre Nick Nolte et Eddy Murphy ou La chèvre et les compères entre Gérard Depardieu et Pierre Richard, dans Zorro entre lui-même et Bernardo...

On pourrait ajouter à  cela le miroir inversé de ce duo avec Davy Jones et l'officier anglais qui se comportent similairement. De manière générale, on constate d'ailleurs que les pirates dans leur ensemble, qu'ils soient surnaturels ou non, se comportent à  la manière d'Augustes. N'est-ce pas une manière de rappeler leur origine sociale? Historiquement, les pirates se sont développés dans l'atlantique au début du XVIIIème siècle avec le renvoi à  la vie civile de centaines de marins entraînés à  la guerre navale et remerciés sans indemnités quand le Glorieux Empire n'a plus eu besoin d'eux (même histoire en France et en Espagne d'ailleurs). Ces marins, pour la plupart de souche populaire, se sont alors mis à  leur compte.

C'est cette réalité historique que je trouve intéressante et qui est rappelée par la première séquence de ce troisième opus...


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MessagePublié: 04 Juin 2007, 21:03 
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Il est les ténèbres
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Inscription : 01 Mai 2005, 12:16
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Localisation : Grenoble
Quoiqu'il en soit, on peut faire toutes les lectures qu'on veut de ce nanard, y voir des niveaux de lecture insoupçonnés de tous - y compris des scénaristes sans doutes -, ça ne changera rien à  l'indigence la plus totale de son scénario ainsi qu'au caractère outrancier et incontrôlé de son "grand spectacle" - les deux principaux reproches que je lui fais.

_________________
Il est facile de distinguer les jours où je suis de bonne humeur de ceux où je suis de mauvaise humeur : les premiers, je me définis comme obscurantiste et professe que l'Humanité a désespérément besoin d'être ramenée au niveau technologique d'il y a trois siècles ; les autres, je me définis comme nihiliste et professe que le meilleur avenir auquel l'Humanité puisse aspirer, c'est une extinction sans douleur.


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MessagePublié: 04 Juin 2007, 22:11 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
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je doute que ce niveau de lecture soit insoupçonné par les scénaristes. Les américains sont bien plus fort que les européens et bien plus rôdés à  faire des références impossible à  discerner pour la plèbe.

Il faudrait que je retrouve les références de la thèse qu'a écrit un copain sur les relations entre les westerns américains et les principes du théâtre grec énoncés par Nietzsche dans l'opposition Dyonysos/Apollon. Non seulement, ils sont au courant, mais ils assument à  100% ces choix thématiques. Le cinéma américain se veut une nouvelle mythologie et par conséquent prend racine dans la mémoire de l'humanité. Depuis que je fais le même travail, je n'ai que l'embarras du choix en termes d'histoires à  raconter quand les cinéastes européens se contentent généralement de traiter de leurs propres névroses. Quel ennui!


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MessagePublié: 04 Juin 2007, 22:51 
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Carambar hypergolique
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Inscription : 09 Sep 2004, 00:35
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Localisation : La ville des Lumières
Au dekà  de ce qui a déjà  été dit, il y a une incohérence qui m'a étonnée : le fait que William Turner pourtant mort à  la fin du film, puisse tout de même faire un gosse à  sa femme avec son statut de mort vivant. Du coup le gamin, il est vivant, mort ou mort vivant ?

PS : désolé si vous avez pas vu la scène bonus.

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Meaow, c'est pas la même chose que Miaou ! C'est plus pointu, plus exotique ! Certes, c'est un anglicisme, mais... L'anglicisme dans les onomatopées me va ! Yeah !

Raphaël


Ah, glander n'est pas de tout repos !

Kanar


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MessagePublié: 04 Juin 2007, 23:37 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
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Question pertinente et qui trouvera peut-être une réponse dans le IV, s'il a lieu. :wink:

EDIT:
En même temps, des morts-vivants qui ont des mômes, ce n'est pas inconnu à  la littérature fantastique...

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On pensera aussi au fils de Chucky, au bébé zombie de Braindead de Peter Jackson, etc.


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MessagePublié: 05 Juin 2007, 01:28 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
En réalité, comme pour rendre le film un peu plus nauséabond dans son approche, Will Turner, à  la fin de l'histoire, est délivré de la malédiction par le flash vert (je ne commenterai pas cet ultime viol de toute construction narrative soignée). C'est une information officielle des scénaristes.

Turner n'est plus un mort-vivant, il est revenu à  l'existence.




Une fois n'est pas coutume, j'ai du mal à  saisir tout le sel de tes raisonnements, Howdy. Qu'importe la maîtrise des archétypes du genre "Le flic noir et le flic blanc" par le cinéma américain si, dans la forme, rien n'est rigoureux ni d'une quelconque richesse ? Quel est l'intérêt d'une compréhension des mécanismes monomythiques quand celle-ci ne débouche, concrètement, sur aucune psychologie, nulle originalité, pas le moindre soupçon de propos ni même de logique ?
Tu l'as dit, Hollywood sait jouer avec les ingrédients de sa soupe, aime bien que le sauveur de l'humanité dans la série "Terminator" se nomme John Connor (J.C., Jésus-Christ, sic), que les problématiques soient condensés en un symbolisme primordial (on se souvient de l'utilisation de l'imagerie élémentaire dans un "V pour Vendetta", le feu, l'eau, la terre l'air) ou, de manière générale, que les stéréotypes forment des machineries scénaristiques qui fonctionnent. Mais cela n'est-il pas un peu facile ? Tout duel final doit-il forcément se dérouler en plein air ou sous une pluie battante, afin d'exprimer le fait qu'il constitue le point culminant de l'histoire ou que tout se déchaîne autour des personnages ? Ce trousseau de clefs rudimentaire ne me paraît pas faire souvent partie de l'artifice des meilleurs scénaristes...
Plutôt que de construire véritablement une histoire et une évolution des psychologies, renforcer - mais figer - la galerie des personnages en une série de figures icôniques ? Voilà  qui me paraît tenir de la lâcheté narrative.
C'est bel et bien ce que beaucoup reprochent au traitement de Jack Sparrow : il reste tel quel, ne nous dévoile aucun nouvel aspect de sa personnalité, pas la moindre sensibilité (alors que la conclusion du deuxième opus nous le montrait enfin changé, transformé par son parcours personnel ici nié et anéanti), ce n'est que le bon vieux masque du Trickster, toujours sympathique dans sa fonction de semeur de chaos, de pourfendeur des mensonges et, au final, d'élément d'équilibre indispensable, mais sacrément répétitif dès lors qu'il ne s'y adjoint aucun détail, nul passion, rien d'humain chez le farceur.




Pour le reste, je partage assez l'avis de Soulblighter et celui d'Yves. À l'instar d'un "Spider-man 3" de sinistre mémoire, le film est pourri de facilités et d'incohérences, mais ici, il ne semble même pas que ce soit volontaire.
Son grand avantage est de constituer un épisode quasi-indépendant, tout à  fait attrayant lorsqu'on ne connaît guère, ou pas du tout, les films précédents. Mais du coup, cela rend tout le deuxième film quasi-inutile, puisque 90% des éléments qui y était exposés n'ont pas la moindre importance ici et que la totalité des thématiques et intrigues sont directement injectées dans ce troisième opus, avec nulle préparation sur le fond.
Sinon, du grand spectacle, des scènes d'action qui ressemble à  du Michael Bay en plus maîtrisé (et donc monstrueux, et autrement plus inventif qu'un "300" sans la moindre ombre d'idée dans les batailles), des personnages relativement sympathique, que demande le peuple ? C'est un film pop-corn ma foi fort acceptable.

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MessagePublié: 05 Juin 2007, 08:18 
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Saroumane le Blanc
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Inscription : 30 Avr 2004, 22:07
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Localisation : Paris XVIII
Raphaël Lafarge a écrit:
Tout duel final doit-il forcément se dérouler en plein air ou sous une pluie battante, afin d'exprimer le fait qu'il constitue le point culminant de l'histoire ou que tout se déchaîne autour des personnages ?

Oui, justement : ça s'appelle un cliché et c'est fait exprès pour que le spectateur sache dès le début de la scène de quoi il retourne.

(Pas le temps de développer davantage)

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"De tous ceux qui n'ont rien à  dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent."
- Coluche
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MessagePublié: 05 Juin 2007, 08:46 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Localisation : Paris, France.
Nooooon ? ! Peut-être que j'ai utilisé les termes "archétype", "stéréotype" sans savoir de quoi il retournait... mince alors ! :?

Blague à  part, il y a une différence entre un ensemble de codes facilitant le déroulement d'un récit et le plombage total par les éléments attendus. Et je ne parle pas ici d'une volonté chimérique d'éviter à  tout prix les stéréotypes, laquelle ne conduit qu'à  la catastrophe (une oeuvre entièrement forgée dans l'anticonformisme, ça ne ressemble à  rien), plutôt du caractère absolument non-qualitatif de l'utilisation du monomythe et outils approchants.

Je n'ai pas dit que "Pirates des Caraïbes 3" était un film banal. Il me semble seulement que l'utilisation de telle ou telle figure primordiale ne saurait être considérée comme une qualité, ni une preuve de profondeur. Ce n'est qu'une portion de l'académisme hollywoodien, la machine à  fabriquer des films qui fonctionnent vaille que vaille.





Post-scriptum : De plus, dans ta fine analyse, tu oublies, Howdy, qu'il est tout à  fait possible d'enferrer dans son récit un archétype ou un autre, une formule ou une autre, sans même le faire exprès...

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MessagePublié: 05 Juin 2007, 12:13 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
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C'est possible, mais lorsque cela ce produit de manière involontaire, ces symboles disparaissent de l'horizon aussi vite qu'ils sont venus quand les américains ne laissent généralement rien au hasard.

Il faut aussi considérer que pour moi le cinéma n'est pas un art mais tout au plus une industrie de divertissement et que par conséquent, je peux être indulgent sur beaucoup de choses du moment que je ressors de la salle avec un sourire qui va d'une oreille à  l'autre. Et j'emmerde la Nouvelle Vague. :lol:


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MessagePublié: 05 Juin 2007, 18:29 
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Inscription : 01 Mai 2004, 11:57
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Pourtant, je suis ressorti du 2 avec un sourire de bienheureux. Mais c'est parce que je n'avais rien compris à  la langue, et que mon imagination fait un meilleur travail que les scénaristes.

Il y a quand même escroquerie sur la marchandise : avec des affiches pareilles, on s'attend à  des personnages hauts en couleurs, à  des "putains de références". Eh bien non, ce ne sont que des pantins creux, des poupées Barbie joliment costumées, réutilisées scène après scène sans jamais la moindre évolution. Je trouve cela désespérant, surtout pour un film "grand spectacle".

Autant 300 m'a marqué, autant ce truc ne m'a laissé qu'une vaste impression de gâchis. (Et symbolique ou pas, les bon gros westerns clichés son assurément meilleurs que Pirates des Caraïbes, pour ce qui est des personnages.)

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MessagePublié: 06 Juin 2007, 08:41 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
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Ben, comme à  ton habitude tu as la dent dure et c'est oublié le genre auquel s'attache Pirates: un film de pirates tout simplement, dont la toile s'est autant étoffé du Bounty autant que de Cut-Throat Island, considéré comme l'un des pires et que j'adore pour ma part, grâce à  la performance de Geena Davis en capitaine de flibuste.

Un film de pirates n'a jamais prétendu vouloir atteindre les sphères métaphysiques ni présenter une intrigue psychologique. Le canevas, le cahier des charges devrais-je dire, implique de l'action de la romance à  pleins seaux (et nettoyez-moi le pont que je puisse manger dessus, moussaillons!) et de l'exotisme.

Et c'est ce que j'apprécie dans les films américains: ils annoncent la couleur et ne cherchent pas à  nous bluffer en allant chercher midi à  quatorze heures avec des personnages bien construits mais horriblement pathétiques et dont je n'ai généralement qu'une envie: jouer celui qui va les humilier en baisant les femmes qui les ont légitimement quittés devant leurs yeux larmoyants ou les noyer dans un chiotte pour qu'ils sentent le goût de leurs excréments avant de rendre leur dernier souffle dans un borgborisme glauque. :twisted:


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MessagePublié: 06 Juin 2007, 21:28 
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S.A.V de Lamenoire
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Inscription : 03 Mai 2004, 01:42
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Localisation : Montauban,France
Raphaël Lafarge a écrit:
En réalité, comme pour rendre le film un peu plus nauséabond dans son approche, Will Turner, à  la fin de l'histoire, est délivré de la malédiction par le flash vert (je ne commenterai pas cet ultime viol de toute construction narrative soignée). C'est une information officielle des scénaristes.

Turner n'est plus un mort-vivant, il est revenu à  l'existence.


Et pourquois doit-il attendre 10 ans avant de revoir sa douce, s'il n'est plus "maudit"?
Citage de source stp?
Le rayon vert serait plutot, en toute logique, le signe du retour du "hollandais volant" dans le monde des morts, et vice-versa lorsqu'il redéboule dix ans aprés.

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Une lame qui glisse silencieusement hors du fourreau, une gorge ouverte sans un cri, un corps qui glisse sans bruit au sol.

Voila une agréable soirée en perspective...


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MessagePublié: 06 Juin 2007, 22:07 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
Terry Rossio a écrit:
But the basic requirement is that Will agrees captain the Flying Dutchmen (in return for what the film reveals) and that he can step on land but once every ten years, and that at any time, if he finds a love that is true (this is part of the original Flying Dutchman opera by the way) then his attachment to the ship is broken.

[...]

Okay, it turns out that my original post on Davy Jones and the curse was made prior to seeing the final version of the movie myself.
And it turns out that the information we wrote for one of the scenes didn't make it into the final cut (regarding the curse).
Given the lost information, my prior post doesn't apply. You might be able to derive that the curse could be broken from the information in the film, but it would be indeed difficult.
(For me, it doesn't make sense if you presume there is no difference, you can come to shore once every ten years if your love is true, you can come to shore once every ten years if your love isn't true.)
My other point still applies -- Jones corrupted himself by his own choice to abandon the task assigned him. Calypso did not control that choice.


Ted Elliot a écrit:
That green flash was what Terry was referring to when he said it was possible, but very difficult, to figure out from the movie that the curse was broken.

So ... nice work on a difficult task


Les messieurs étant les scénaristes du "chef-d'oeuvre".

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MessagePublié: 06 Juin 2007, 22:36 
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Saroumane le Blanc

Inscription : 17 Déc 2005, 22:02
Message(s) : 558
ben, ils ont aussi le droit de fumer du crack. :lol:

Cela dit, je n'ai pas dit que c'est un chef d'oeuvre. Pour être une oeuvre, il faudrait que je considère le cinéma comme un art. :wink:


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