Eltanin

Ça a commencé le 1er avril, comme une grosse blague. L'animé le plus flashy et coloré du monde, avec une esthétique extrêmement exagérée, et surtout du délire à  tous les étages, plus démentiel que "Excel Saga", "Utena" et "FLCL" réunis.
Pétage de plombs jusqu'au-boutiste, mais surtout une excellente histoire... c'est la grande surprise de "Gurren Lagann", qui se veut également un jeu de références, une sorte de super-rétrospective (bien cachée) des séries de robots géants, et un spectacle inventif, avec, littéralement, une idée (au moins) à  la minute.







Nous n'en sommes encore qu'à  la diffusion de l'épisode 12, et déjà  on regrette que seuls vingt-six soient annoncés. Il n'y a aucune baisse de rythme, pas d'accrocs, et, à  l'occasion, de sacrées émotions.
Un animé à  essayer, vraiment.







Je ne saurais mieux vous parler de l'histoire qu'avec un message de Dio posté voici quelque temps sur l'Horloge Parlante :

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Kamina, le héros déjanté, figure solaire qui illumine carrément l'animé :





Simon, le petit mineur, qui commence presque comme un faire-valoir de Kamina, et qui se révèle avoir quelque chose d'un Shinji Ikari, en moins ennuyeux cependant :




Yoko, l'icône de fan service aux seins qui rebondissent perpétuellement, bien sûr très douée pour tirer (sic) :





Ensemble, ils vont découvrir un moyen de contrer les hommes-bêtes qui dominent le monde à  bord de leurs Gunmens, méchas psychédéliques dont l'essentiel de la physiologie est un faciès énorme, passant le plus clair de leur temps à  tout détruire sur leur passage. Action, aventure, duels au sabre ! Foreuses, sources chaudes, hermaphrodites et robots au grotesque achevé... Mais surtout, force d'homme et fraternité virile !

Petit extrait de ces débordements mécanico-testostéronaires : http://youtube.com/watch?v=7GaV0Oq9Ow0





Ha, et encore une chose que j'avais oublié de dire dans mon premier message : merci à  Dio de m'avoir permis de découvrir cette série.
En fait, ça a quelque chose d'un "Top o Nerae 2 : Diebuster", mais en agréable et cohérent.

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Je trouve tout de même tres mauvais de comparer Simon à  Shinji.
Il n'y a vraiment aucun rapport.

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Ceci n'est pas une signature...

Sur le plan psychologique ils n'ont rien l'un de l'autre mais physiquement et scénaristiquement ils occupent a peut près la même place.

Et je me doit de faire remarquer la ressemblance du fonctionnent des Gurrens et gunmens avec les Evangelions.

Un fonctionnement qui va de pair avec l'état psychique du pilote et dont la puissance est proportionnelle avec la détermination du pilote.

Je continuerai bien sur d'autre point en tous genre mais il n'y a plus de balise Spoiler.

Et a propos de "Top o Nerae 2", vous pouver pas savoir à  quel point je me marre à  chaque fois que je lis un descriptif de cet anim.... heu ... chose.

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Bref.

Histoire de reprendre le message de Raphaël, je dirais que l'éloge à  la virilité dont Kamina se fait le chantre est en passe de devenir mémorable.

http://www.pantagrame.com/eltanin/forum/lavirilitedekamina.PNG

...si.

Nous voilà  donc à  l'épisode 13, à  l'exact milieu de la série. L'oeuvre s'était un peu ramollie après un huitième volet proprement effarant, mais elle retrouve un rythme de croisière avec des antagonistes plus justes que jamais. La grande force du récit demeure sa bonne humeur, renforçant la sympathie naturelle qu'inspirent ces personnages magiques.
Décidément, "Gurren Lagann", pour l'heure, ne démérite pas, dans son orientation légère et dynamique.

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Après vision des deux premiers épisodes, que j'ai bien sûr adoré (et que j'ai adoré en plein écran et dans une qualité pas dégradante), je ne vois pas où le délire est plus poussé que les deux premières séries que tu cites. Enfin qu'importe, c'était histoire de chipoter un poil.

Donc après deux épisodes, j'adore, bien évidemment. Et je suis amoureux de Yoko. Le fanservice a toujours su me parler. Zut.

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Néant Vert, le premier site sans slogan.

Vous voulez voir des robots perforer l'espace, le temps et toutes les dimensions, balancer des galaxies en guise de shurikens ou manier des Big Bangs en guise de super attaques ? Visionnez "Gurren Lagann", la série la plus délirante, baroque et surtout grosbillesque que l'on puisse trouver. Jamais les débordements de puissance n'auront été aussi poussés, jamais on n'aura autant dépassé les plus folles attentes en termes de grand spectacle et de "syndrome Sangoku". Le taux de testostérone nekketsu atteint des sommets inégalés.
Impossible de faire un jour plus puissant, sauf, bien sûr, à  ajouter une dimension multiverselle.

"Gurren Lagann" est donc un énorme défouloir, rien de plus, rien de moins, un grand souffle d'air frais, premier degré sans jamais être naïf, et une certaine idée de la prouesse technique, de la générosité visuelle. Le sens de la démesure jusqu'au-boutiste de cette oeuvre est proprement hallucinant.

La boucle est bouclée (enfin, pas tout à  fait, mais c'est pas grave), la fin n'a rien de frustrant. "Tengen Toppa : Gurren Lagann", c'est fini, après un épisode 27 mémorable auquel je ne m'attendais pas (merci aux exécutifs d'avoir imposé l'inutile épisode 16, un résumé qui a causé un décalage dans le format usuel de la courte série de japanim').

Un grand moment, une synthèse de décennies de séries de robots géants au sang chaud, un concentré d'esprit shonen, peut-être, de détermination, de courage acharné, de refus absolu du désespoir, sans pour autant devenir obscène dans l'aspect miraculeux du pouvoir de la Spirale. "On ne peut pas ressusciter les morts" est le signe clair d'un refus du simple deus ex machina mal amené, des facilités scénaristique qui ne sont que de la triche et faussent la donne par rapport aux perceptions émotionnelles du spectateur.

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Ce genre de DeM étant LE truc qui plombait Mai HiME, c'est vrai que ça fait plaisir de voir que Gurren Lagann n'est pas tombé dans le même piège.

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"De tous ceux qui n'ont rien à  dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent."
- Coluche

Y'a d'autres animés qui avaient ce problème. Vraiment, de bout en bout, "Gurren Lagann" reste une excellente chose.

Même si quelques points demeurent curieux (Viral qui ne passe du côté des gentils que pour jouer les figurants, Boota qui se transforme en humain le temps de dire bonjour, le vieil homme veillant sur Niah dont l'on ne saura jamais ce qu'il foutait là , le prologue de l'épisode 1 qui ne recoupe pas totalement la série, la faute à  un scénario révisé en cours de route), globalement, le bilan est positif.

Par contre, j'ai trouvé les portions censurées de l'épisode 6, et Gainax a pété les plombs ! Je comprends que ces scènes aient été remplacées par un récapitulatif inutile lors de la diffusion télévisée !

Première partie

Deuxième partie

Et JE NE VEUX PAS SAVOIR CE QU'ILS SE DISENT EN JAPONAIS.

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Episode 15 fini, et je me suis demandé comment ils allaient continuer.
Bah il m'a suffit de voir le 3eme opening pour me faire dire: "QUEL TALENT !'"

Donc après 15 épisodes, bah c'est très très bon. Décidement, cette année, niveau anime, je suis chanceux (entre Code Geass, Gurenn Lagann, Welcome to the NHK, Darker than Black...)

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Si tu aimes cette année, regarde aussi Baccano et Sayonara Zetsubo Sensei tant que tu y es Amo.

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Ceci n'est pas une signature...

j'adore Sayonara prof desespoir.

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Vitriol m'a prété son coutela, je ne lui ait pas rendu, bref, le coutela de Vitriol est à  moi!!!

C'est bien ce que je pensais : il faut avoir été nourrit au sein par les "séries de robots géants" pour apprécier la subtilité relative de Gurren Lagann. Hélas, ou plutôt heureusement, ce n'est pas mon cas. Je me suis formidablement ennuyé en visionnant cette série, et c'est bien parce qu'on m'a assuré que c'était une "perle rare" que je me suis forcé à  la terminer.

Si vous pouvez subir cette insipide succession de combats sans piquer du nez, grand bien vous fasse : ils m'ont lassé dès le deuxième épisode. Il y avait pourtant du potentiel - ne serait-ce que dans le look original des méchas - mais comment ne pas être dégoûté par l'excès ? Le résultat est à  peu près aussi soporifique qu'un Advent Children. Mais le plus problématique... c'est que ces combats ne sont même pas exultants. Bien rares sont ceux qui m'ont arraché un "waaaah, excellent !!" de fangirl. Autant les robots sont stylés, autant les attaques sont d'une piètre créativité : toujours plus gros, toujours plus rapide, toujours plus "giga-über-démesuré" - mais c'est TOUT. Et ce n'est pas une foreuse aussi grosse qu'une planète ou une galaxie-shuriken qui m'empêcheront de bailler. En comparaison, le combat final de Matrix est un petit bijou d'inventivité. Voilà , par exemple, ce que j'apelle du grosbillisme jubilatoire :

http://fr.youtube.com/watch?v=5pWvKx1x1 ... re=related

Mais la bouillie Gurren Lagannesque me laisse froid. Sans parler des effets cheapos, du peu d'images par seconde (très irritant) et des lois de la physique malmenées - ne serait-ce que le principe d'inertie, qui suffit à  rendre un "Shadow of the Colossus" mille fois plus impressionant qu'un Gurren. Répétitifs, pas drôles et sans aucun style... peut-on m'expliquer ce que ces affrontements ont de si génial ?

Quand au fond, il est aussi aberrant que creux. Je lui refuse le label "déjanté" (qui a une connotation méliorative) : c'est juste du gros N'importe Quoi. Les éternelles thématiques Gainax, mille fois ressassées, apparaissent ici dans toute leur lourdeur. S'ils pouvaient, juste une fois, lâcher les (pourtant fragiles) testicules des adolescents de 14 ans, ce serait appréciable. Les indénombrables sous-entendus phalliques, ainsi que le fan-service "parodique" (mais fan-service quand même) lassent aussi vite que les combats. Le background, sorti du cul d'une vache, sera justifié à  l'arrache vers la fin. Quant au scénario... une tentative assomante de donner une dimension "cosmique" à  de pauvres sentiments humains. Même Kingdom Hearts 2 était plus crédible sur ce plan, c'est dire. Cerise sur le gâteau, il ont saupoudré le tout avec un "générateur de phrases scientifiques qui pètent" ("le quantum a fusionné avec l'interstice Schrödinger de la onzième dimension"), qui ont énormément fait souffrir mes connaissances de base en la matière. Je leur reconnais quand même une certaines vertues comiques.

Bref, un animé sans substance (une parodie de parodie de parodie - ou un hommage d'hommage d'hommage), dont je ne retiendrais que le design original (cf. les artworks de mi-épisodes), quelques musiques et quelques passages particulièrement amusants ou travaillés. Tout le reste est à  brûler.

Si vous aimez ce genre de Gainaxeries, je ne saurais trop vous recommander...
- FLCL, qui est vraiment déjanté et jubilatoire (voire profond).
- Melody of Oblivion, qui y ressemble beaucoup dans la forme (humanité VS monstres humanoïdes, gros méchas, kitschisme et fan-service...), mais qui est vraiment excessif et blasphématoire, descend bien plus profond dans la démence et l'aberration. Bien plus inventif, avec un côté "film d'horreur" et un sens artistique qui fait songer à  Magritte.

Pour terminer, peut-être avez-vous eu vent de ceci :

http://www.gamekult.com/blog/vinhnyu/55 ... agann.html

Cela montre qu'il y aura toujours pire que l'otaku en phase terminale : le producteur Gainax en phase terminale. Le Japon deviendra t-il une nation d'otakus qui passent leur vie à  regarder des animés dénonçant le comportement otaku ? C'est peut-être déjà  le cas.

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