Eltanin

Eltanin

Learn Humanity
Nous sommes actuellement le 15 Mai 2024, 02:28

Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été]




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 message(s) ] 
Auteur Message
 Sujet du message: Resident Evil: ASVZ
MessagePublié: 24 Juil 2004, 14:53 
Hors-ligne
Sédateur/Disciple Satanique de Vitriol

Inscription : 18 Juil 2004, 12:31
Message(s) : 579
Resident Evil: Arrivée, Soupçon, Vérité, Zombification

Écrit par Ghislain Bouvier (Soulblighter).

Commencé le 10 Juillet 2004 à  0h47. Fini le 23 Juillet à  20h38.

A Heather (car c?est elle qui m?a demandé d?écrire cette fic)


« Je ne sais pas si ces quelques lignes seront lues un jour, mais écrire me permet de maintenir un certain équilibre mental. Lorsqu?ils découvriront mon corps déchiqueté par ces créatures, je pense que les G.I. responsables de la mise en quarantaine de cette ville réaliseront l?ampleur de la situation. Est-ce ainsi que tout doit finir ? Je me refuse de mourir. Je ne suis pas prêt?
Ma femme, ma fille, ma mère?
Ma famille entière a été massacrée. Mais tout cela appartient désormais au passé. Je dois maintenant me préoccuper de ma survie. C?est tout ce qu?il me reste.
Jamais je n?aurais pu imaginer finir ainsi. Il me reste tant à  découvrir. J?aurais dû me lancer dans l?écriture au lieu de persévérer dans la vente. Après tout, j?ai toujours voulu être écrivain? Si seulement ma mère ne m?avais pas tant découragé !
Pourquoi l?ai-je toujours écoutée ?
Mais il me semble que le glas vient de sonner pour le grand Dario Rosso, romancier exceptionnel. Fauché au seuil de la gloire. »


Arrivée:

Je suis nouveau en ville, et déjà  je la déteste. J?ai l?impression de voir partout le même insigne : un parapluie rouge et blanc. Ce logo appartient à  la firme Umbrella. Umbrella est une société s?occupant de produits pharmaceutiques. Mais en plus, Umbrella finance les services sociaux, les équipements collectifs, et les finances du commissariat. La mairie fut construite grâce à  Umbrella, l?hôpital fut construit par Umbrella. Umbrella dirige la vie de chacun dans cette ville. Umbrella maîtrise le Shérif Irons, Umbrella maîtrise le maire Michael Warren. Bref, tout me pousse à  détester cette ville et cette société. Et pourtant, j?y reste, au moins, c?est calme ici. Enfin, c?est ce que je croyais.
On est en Septembre, cela faisait deux jours que j?avais emménagé. Ce jour ci, alors qu?il n?est que six heures du matin, mon voisin sonne à  la porte. Il me dit qu?il m?avait vu à  travers la fenêtre de ma cuisine. Et vu que je ne dormais pas, il voulut connaître son nouveau voisin avant de partir au travail. Son boulot, c?est d?être comptable à  Umbrella. Il a dit un mot en trop. Je l?attrape par le col de sa chemise blanche immaculée et je le balance à  l?intérieur de ma maison, déchirant un peu de tissu dans mon geste. Il se cogne la tête contre la rambarde de mon escalier qui se trouve à  droite de l?entrée. Il s?écroule au sol, une entaille sur le front, là  où a eu lieu l?impact. Il gémit. Je l?empoigne de ma main gauche par les cheveux et le traîne dans le hall. Encore sous le choc, il ne réagit pas. De ma main libre, j?ouvre la porte de la cave, et, je redresse mon cher voisin pour mieux le balancer dans les escaliers. Une poignée de ses cheveux reste dans ma main. Son crâne, sa nuque, son dos et autres parties de son corps heurtent à  nombreuses reprises les dix-huit marches en colimaçon qui composent l?escalier. Il est encore vivant car j?entends son gémissement. Je descends à  mon tour, constatant avec plaisir que des traces de sang maculent certaines marches. Mon voisin comptable à  Umbrella se lamente et bloque le passage à  la cave. Ayant la flemme de l?enjamber, je le piétine et j?entends un agréable craquement lors de mon geste. Il ouvre la bouche et à  l?intention de hurler, mais mon index et mon majeur que je lui enfonce dans la gorge lui étouffent ce cri. La cave se trouvant sous terre, il n?y avait aucune autre sortie à  part celle que j?ai empruntée. De plus, il n?y avait aucun meuble, aucun outil, il y avait rien, nada. Un endroit parfait pour garder un prisonnier. A condition que celui-ci ne fasse pas de bruit, ça pourrait m?empêcher de dormir.
Je m?allonge sur mon voisin, tout en gardant mes doigts dans sa bouche. Le majeur sous la langue, l?index dessus. Je tire alors sa langue. La salive fait glisser mes doigts de l?appendice, mais je tiens bon, et arrive finalement à  l?extirper hors de la bouche. Je colle mes lèvres contre les siennes, comme pour un baiser. La plus grande partie de sa langue est dans ma propre bouche. Je referme brusquement la mâchoire. Le sang jaillit et ce savoureux liquide glisse dans mon ?sophage. Je vois les yeux exorbités pas la douleur de mon voisin. Quatre claquements de mâchoire après, la langue est tranchée et je la recrache auprès du comptable. Celui-ci essaye de prononcer quelque chose avec son moignon qui lui permettait auparavant de parler. Certainement une phrase du genre «tu es fou ».
_ Eh oui ! Je suis fou.
Puis j?éclate d?un rire acerbe qui se répercute en écho dans la cave sombre et déserte.
Je remonte les marches et verrouille la porte de la cave. Sécurité inutile vu qu?il serait certainement incapable de monter cet escalier. Je pris ensuite mon petit déjeuner et mena une journée banale.

_________________
J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 24 Juil 2004, 15:15 
Hors-ligne
Sédateur/Disciple Satanique de Vitriol

Inscription : 18 Juil 2004, 12:31
Message(s) : 579
Soupçon:

A ma grande surprise, aucune enquête ne fut menée pour retrouver mon voisin. Il paraît que la population a peur, qu?une épidémie a atteint la ville. A vrai dire je ne sais rien de ce qui se passe, je reste cloîtré chez moi, je ne sors jamais. Cependant, cette chose m?intrigue, il me faut en savoir plus. Un journal local m?en apprendra plus. J?enfile mon imperméable noir, bien qu?il fasse assez chaud au dehors.
La ville est pratiquement déserte, les rares habitants qui sortent de chez eux pressent le pas pour rentrer chez eu. Moi j?avance tranquillement, regardant au passage l?armurerie et tous ces magnifiques couteaux alignés dans la vitrine. Je trouve enfin un kiosque, il était abandonné, je m?y attendais. Je prends le «The Raccoon Week » et j?éclate de rire en voyant le titre de l?article central : « Resident Evil ». Le reste de l?article s?avère tout aussi hilarant. Le sujet parle d?un commando nommé STARS qui fut envoyé dans les montagnes d?Arclay. Ce commando trouve un manoir qui cache en fait un laboratoire d?armes biologiques. Et dans ce laboratoire fut créé un virus transformant les humains en monstres. Cependant il n?y a aucun preuve car le labo a été détruit.
Cette histoire abracadabrante est digne d?un jeu vidéo ou d?un film, mais ça ne peut pas être la réalité. Certaines personnes y croyaient cependant, et il paraît que des habitants se sont barricadés chez eux. Que des imbéciles dans cette ville décidément. Et qui aurait créé ce virus ? Umbrella peut être ? Ça ne tient vraiment pas debout cette histoire, et dire que des personnes croient cette histoire.
Je reprends le chemin qui me permet de retourner chez moi, lorsque mon regard accroche le corps d?une jeune femme. Je la suis discrètement, ce sera ma première victime faîte en pleine journée dans la rue. Elle passe devant la presse de Raccoon et s?engouffre dans un passage se trouvant à  droite. Elle est dans une impasse, elle est coincée, elle s?est coincée toute seule. Je jette un ?il dans cette impasse, celle-ci est accolée à  la presse et une fenêtre du bâtiment donne sur la ruelle. A cette fenêtre se trouve un homme, il jette une sorte d?enveloppe que la femme attrape. Dès que l?homme n?est plus à  la fenêtre, je me jette rapidement sur la jeune femme, la plaque contre le mur et la bâillonne avec ma main. Je ne compte pas la tuer, juste la violer. Je pose ma main gauche sur sa hanche dans l?intention de lui enlever sa robe, mais je rencontre un objet inattendu. Une crosse métallique d?un revolver. Ça me coupe toute envie de la violer et toute envie de la tuer. Si cette femme est un flic, une enquête sera menée cette fois. Je ne veux pas m?attirer trop d?ennui, il y a des victimes plus faciles à  avoir. Je lui donne une machette dans la nuque. Un coup que j?avais appris à  l?armée, assez efficace vu que la femme s?écroula au sol, évanouie. Je lui prends l?enveloppe qui est en papier kraft et je retourne chez moi, la laissant dans l?impasse.
Une fois chez moi, j?empoigne un coupe-papier. La seule arme qui m?est passé sous la main pour me débarrasser de cette enveloppe. Le papier kraft éventré, j?en tire une feuille en papier et une photo. Cette photo est très sombre et représente un cadavre qui a les yeux vides, la peau décomposée et un sourire aux lèvres, montrant la béatitude de la mort. Elle est sous-titrée «Zombie ». Quand à  la feuille quelqu?un y a écrit quelque chose à  l?encre bleue. «J?ai enfin trouvé la preuve que cette ville est réellement frappée par une «épidémie cannibalesque ». J?ai vu un homme dévorer des gens. On aurait dit une bête sauvage se repaissant de lambeaux de chair fraîche. C?était insoutenable. Le bruit cours que nombre de personnes auraient contracté cette maladie. Son origine reste néanmoins mystérieuse. Tout cela est tellement étrange ! Il faut que je mène l?enquête? » 
La liaison avec l?article «Resident Evil » me vient aussitôt à  l?esprit. Tout cela est pourtant invraisemblable. Il me faut voir un de ces monstres de mes propres yeux. C?est la seule solution d?en avoir le c?ur net. Je ressors, arpentant les sombres ruelles qui se côtoient le commissariat et le restaurant. Je trouve juste une petite trace de sang et surtout, des rats en abondance. De plus, ils sont agressifs, un d?entre eux à  failli me mordre. Je retourne dans ma maison, et j?allume la télé. Là  au moins, je pourrai voir des morts-vivants.
Je me rappelle soudainement de mon enfance, et des contes que me racontait mon grand frère pour m?effrayer. Les monstres n?apparaissent que la nuit, les croques mitaines ne sortent qu?après minuit pour rechercher leur victime. Il n?est que seize heures, attendons minuit pour une escapade nocturne, ça ne me fera pas de mal.
Dix-sept heures, je trouve un programme quelque peu intéressant et je le regarde. Dix-huit heures, je zappe à  la recherche d?une autre émission. Dix-neuf heures, je perds totalement conscience devant les images, la télé me permet de me vider la tête. Vingt heures, la bombe d?Hiroshima explose dans le petit écran et mes pensées reviennent occuper ma tête. Vivement minuit que je rencontre ses fameux zombies, tant médiatisés dans la ville de Raccoon.

_________________
J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 24 Juil 2004, 15:31 
Hors-ligne
Sédateur/Disciple Satanique de Vitriol

Inscription : 18 Juil 2004, 12:31
Message(s) : 579
Vérité:

Minuit. Un film érotique commence à  la télévision. Rien de bien intéressant en somme. Il me faut désormais partir à  la recherche de monstres imaginaires inventés par un journaliste schizophrène. C?est en marchant tranquillement dans l?artère de la ville traversant les quartiers chics que j?entends un coup de feu. Puis une salve de tirs semblable à  ceux d?une mitraillette. Les armes à  feu, je déteste celles-ci. Ça doit certainement provenir de toutes mes blessures par balles reçues au Viêt-nam. J?ai faillis y rester là -bas. Une balle dans l?épaule, deux dans le genou, une dans la tête. La dernière étant toujours à  sa place. Il paraît que si on l?enlève, j?ai de grandes chances de mourir. Lorsqu?on me demande comment je vis avec, je réponds que ça m?aide à  me concentrer. Heureusement, quelque chose m?a plu énormément au Viêt-nam, la machette nous permettant de nous frayer un chemin à  travers la dense végétation des jungles aux noms vietnamiens que je n?ai jamais su prononcer. Cette machette m?a permis de me défouler en décapitant grand nombre de Viêt-cong et elle m?a permis de trancher les cordes de mes camarades américains pendus aux poutrelles. Bref, je n?ai jamais aimé les armes à  feu, les combats au corps à  corps sont nettement plus jouissifs que d?abattre sa proie de loin.

Nouveau coup de feu, j?avance dans la direction d?où cela provient, toujours aussi lentement. Et j?arrive finalement devant un petit pavillon. Un homme sort à  reculons de celui-ci, braquant un 9mm vers l?entrée. Il ne me voit même pas, moi qui suis juste derrière lui. Il recule, recule, fixant l?entrée, prêt à  tirer dès que quelque chose va se mettre dans sa ligne de mire. Il recule, deux pas, trois, quatre. Il se cogne contre moi. Il pousse un cri d?effroi et de surprise et avant qu?il ne puisse se retourner, je lui colle mes paluches autour du cou et lui brise la nuque dans un craquement sec. Il est décidément facile de tuer quelqu?un dans cette ville.

Petit récapitulatif. On parle d?une épidémie transformant les personnes en zombies. L?homme que j?ai tué sortait de chez lui en braquant une arme. Si on suit une logique qui est la mienne, un zombie se trouve donc dans la maison. Si cependant on a une autre logique plus sceptique, un cambrioleur doit être dans la maison. Quel que soit le scénario, j?aurais une victime de plus à  mon tableau de chasse.

Je me faufile dans la maison, à  gauche se trouve la cuisine, plus loin en face de moi, un salon. La lumière de la seconde pièce étant allumée, je présume que le zombie/cambrioleur doit être dans cette pièce. Je m?y rends donc, et je vois un cadavre allongé sur le sol. Sa carotide a été arrachée. J?avais déjà  déchiré une carotide avec les dents, le résultat était identique à  celui-ci. Son ventre semble avoir été ouvert avec les dents lui aussi. Ce meurtrier m?a l?air d?opérer de la même manière que moi. Sauf que moi je n?avais jamais éventré un homme autrement que par une arme. Faut que j?essaye avec les dents. Si mon voisin est toujours en vie, je compte le faire dès ce soir. La dépouille possède aussi une de ces mitraillettes hautes gamme, pouvant abattre une mouche se trouvant à  plusieurs kilomètres. Encore de la publicité mensongère, il est en droit de porter plainte en plus. Je savais que la plupart des américains avaient un flingue, une carabine, mais une mitraillette. Trois douilles gisent au sol, il a donc tiré trois coups. Ma logique est implacable. Les trois impacts sont incrustés dans le mur auprès du placard. Y a t-il quelque chose dans le placard ? La seule façon d?en avoir le c?ur net, c?est de l?ouvrir. Je m?applique donc à  faire voler la porte d?un coup sec et je me fais aussitôt agresser par un pull en cachemire rose qui m?attendait tapi dans les tréfonds ténébreux du placard. Je referme la porte sur cette horreur. Diantre, je ne savais pas que le cachemire rose pouvait être aussi moche.
_ RPD, dont move!
Putain, il sort d?où ce flic. Il a dû voir ma victime étalée au bout milieu de la rue avec la nuque brisée lors de sa patrouille. J?espère qu?il n?a pas appeler de renfort. En tout cas, ce policier seul, bien qu?armé, ne me fais aucunement peur. J?avance d?un pas. Lui essaye de m?intimider en agitant son arme tout en balançant un nouveau « dont move ». J?avais omis de vous préciser que Raccoon City se trouve en Amérique, donc les habitant y parlent anglais. Pour ma part, je suis d?origine française et bien qu?étant officiellement de nationalité américaine, je préfère nettement mon pays d?origine.

Je m?immobilise. Non pas que l?arme brandit sous mon nez me fasse peur, mais quelqu?un d?autre se trouve dans cette pièce. Ce quelqu?un d?autre provient de je ne sais où et s?avance lentement dans le dos du policier. Sa démarche me paraît inhumaine, serait-ce un zombie? Le policier pour sa part, observe que mon regard est fixé sur quelque chose derrière lui. Il a peur de se faire attaquer par derrière et après avoir hésité, il se retourne.

Trop tard, la chose lui saute dessus, le plaque au sol et lui ouvre la gorge avec ses dents. J?ai une forte envie de participer à  ce massacre, mais la chose m?intrigue et le carnage est tellement beau à  contempler. La victime est dévorée, ses chairs se retrouvent arrachées, ses tripes sont avalées et les dents fouillent les entrailles à  la recherche de ce qui est le plus bon chez l?humain: le c?ur.

On peut boire un demi litre de sang avant de tomber malade, j?en avais déjà  fait les frais. La chose quand à  elle semble boire des litres et des litres de ce précieux élixir sans aucunement tomber malade. Ça ne peut être un humain, il doit donc s?agir d?un zombie.

Je n?arrive pas à  croire que les zombies existent réellement. Moi qui croyait que cela ne pouvait exister autrement que dans les livres et les films. Ça me rappelle un livre que j?ai commencé à  lire il y a peu. Lovecraft. L?histoire racontait celle d?un homme nommé West qui voulait à  tout pris ressusciter les morts. Ses expériences ne marchant pas sur des cobayes tel que les souris et les chimpanzé, West voulut essayer sur une dépouille humaine. Il injecte son produit dans le corps, mais il n?y a aucun résultat. Il décide donc de créer une nouvelle mixture, et lorsqu?il revient auprès du cadavre, celui-ci avait disparu. Un professeur West se baladerait-il à  Raccoon City? D?après ce que j?ai devant les yeux, je dirais que oui.

Cessons de tergiversons et tuons. Tel sont les mots qui s?inscrivent dans ma tête. Nul besoin de savoir ce qu?est cette créature, ce ne sera qu?une victime de plus. Je serre mon poing gauche et avance d?un pas assuré vers le zombie qui est toujours occupé à  dévorer la chair fraîche du flic. Du blanc de poulet, ça doit être appétissant. Le zombie daigne à  lever des yeux hagards vers moi. Je lui décoche alors un coup puissant qui l?envoi valser face contre terre au sol. Il tente de se relever, mais son exaspérante lenteur me permet de lui sauter dessus avant qu?il ne puisse accomplir son geste. Je suis sur son dos. Je compte lui tirer violemment les cheveux en arrière pour mieux lui éclater la tête contre le parquet, mais je me retrouve avec un scalp dans la main. Cette chose est en décomposition en plus. En tout cas il est à  ma merci. J?ai une soudaine envie de le tuer comme lui a tué le policier. A moi sa jugulaire. J?enfonce donc mes dents dans son artère, faisant ainsi couler le sang. J?en avale une certaine quantité, et sans le savoir, je venais d?attraper le virus T avec peut être le virus du Sida, ce qui ne serait pas impossible.

Il ne bouge plus. Déjà  mort? Je le pensai un peu plus résistant tout de même. Je m?apprête à  retourner chez moi lorsque il se remet à  bouger. Il rampe sur le sol, dans ma direction. Mais il s?avère que le zombie est trop lent pour me causer une quelconque morsure. Je m?applique donc à  lui écraser la tête à  grand coups de semelle. Lorsque tout se résume à  une bouillie épaisse de sang, de cervelle, de quelques dents et d?un ?il à  moitié écrasé trônant au milieu, je quitte le pavillon et retourne chez moi après m?être lavé la chaussure dans la salle de bain. Je connais la vérité maintenant, les zombies existent réellement.

_________________
J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...


Dernière édition par Soulblighter le 24 Juil 2004, 17:52, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 24 Juil 2004, 17:51 
Hors-ligne
Sédateur/Disciple Satanique de Vitriol

Inscription : 18 Juil 2004, 12:31
Message(s) : 579
Zombification:

Les bruits provenant de ma cave m?attirent vers celle-ci. Un bruit semblable à  quelque chose qui racle le sol. Je me doutais déjà  de ce que c?étais, mon voisin était devenu un de ces zombies lui aussi. Il me fallait le tuer, non pas pour ma survie car il n?y avait aucune chance que cette créature puisse monter les marches et ouvrir le porte de la cave. Il me fallait le tuer car c?était un instinct primaire qui m?y poussai. Je voulais le crever de mes propres mains. Je pris un couteau, lame longue et effilée, idéal pour lui transpercer le c?ur.
Je descendis dans cette cave. Mon voisin autrefois fonctionnaire à  Umbrella était effectivement devenu un zombie, reconnaissable par les cris rauques et étouffés que celui-ci pousse et aussi par les fragments de peau qui se détachaient. Il se traînait lamentablement au sol, incapable de se relever. Le monstre me sentit, et, attiré par la chair fraîche qui me composait, il rampa vers moi. Je l?attendis, tout en enfonçant légèrement la pointe de mon couteau dans le gras de mon pouce. En fait, je n?aurais pas besoin de cette arme.
Il m?agrippe la jambe gauche et essaye de me faire basculer au sol, mais j?ai le pied bien ancré au sol. Il veut alors me mordre. Je le laisse avancer un peu la tête et j?imagine un ballon de football noir et blanc dans lequel je shoot. Je sens la boîte crânienne se briser sous le choc et mon pied s?enfonce jusque dans la mâchoire du zombie. Le pire c?est qu?il est encore en vie, se convulsant au sol, faisant sicler le sang sur le bas de mon pantalon et abîmant encore plus mes chaussures. Il fallut deux minutes de spasmes pour que le mort-vivant se transforme en mort-mort.
Aujourd?hui, à  l?heure qu?il est, je peux déclarer être un des derniers survivants de Raccoon City. Je savais que j?allais mourir, alors autant en profiter pour m?amuser. J?allais sortir et tuer zombies et rescapés humains jusqu?à  mon dernier souffle.
Dans mon jardin se trouvait l?ustensile de brisage d?os idéal: une barre à  mines. Je la pris, lourd, mais terriblement efficace. La rue était déserte, faut dire aussi que j?habite dans le quartier le moins peuplé de la ville. Au loin, je pouvais voir la fumée noirâtre qui s?échappait de l?incendie ravageant le quartier Est. L?air était saturé, une odeur oppressante de mort planait sur moi et le reste de la ville.
Je repéra une voiture abandonnée au eau milieu de la chaussée. La portière du conducteur était ouverte et des traces de sang devenu sombre maculées la portière et continuaient sur le trottoir. En suivant ses traces, j?étais sur de tomber sur quelque chose, monstre, humain ou cadavre, il y aura sûrement quelque chose.
Les traces continuaient ainsi jusqu?à  l?intérieur du mini marché de mon quartier. En rentrant à  l?intérieur, je m?aperçus qu?il y avait effectivement quelque chose. C?était un cadavre décapité, allongé sur le comptoir, on aurait dit un sacrifice humain sur un autel. En examinant le corps de plus prés, je pus constater qu?il s?agissait d?une femme. Je peux même ajouter qu?il s?agit d?une vraie blonde, comme le témoigne ses poils pubiens. Mais où se trouvait cette satané tête?
Alors que je me posai cette question, un bruit retentit dans le magasin. Un bruit métallique renversant le sol. Cela provenait d?un rayon proche du comptoir. Je serra fermement la barre à  mines dans ma main droite et me décidé à  aller voir la cause de ce bruit. Mais j?interrompis mon geste car quelque chose vola du rayon ustensile ménager pour tombe à  mes pieds. C?était une tête. Celle-ci était tombé sur la face, ce qui fit que je ne vis que la masse capillaire blonde de la tête de la femme. Je la repoussai du pied, et m?empressai de rejoindre le rayon des ustensiles ménagers. Une casserole se trouvait au sol, c?était donc ça le bruit métallique. Mais qu?est ce qui l?avait fait tombé.
La chose apparue. Ce n?était pas un zombie, mais une sorte de grosse masse de muscles rougeâtres avec deux petits yeux jaunes et trois longues griffes à  chacune des mains. Je me mis en position, prêt à  frapper, tout en disant: « vient par ici saloperie ».
Ce que je n?avais pas prévu, c?était la rapidité extraordinaire qu?avait la saloperie en question. Elle avait disparu de mon champ de vision en un éclair. Bon sang, mais elle est où? Un feulement retentit derrière moi. Le temps que je me retourne, je ressens comme un courant d?air furtif. Puis un bruit métallique. Cette chose avait encore renversée des casseroles? Je me rends compte que non, ce n?était pas une casserole, mais ma barre à  mine qui avait heurté le sol. Je la tenais solidement dans ma main droite pourtant. C?était ma seule arme, il me faut la récupérer. C?est en tendant la main droite que je me rendis compte que celle-ci n?est plus qu?un moignon ensanglanté. Foutre, ce monstre m?a tranché la main et je n?ai rien senti. C?est impossible, j ne peux pas ne pas ressentir la douleur. Je reculai pas par pas, effrayé par la vision de main manquante. Pourquoi je ne ressens rien? Je suis censé souffrir pourtant, pourquoi? Je me cognai contre le comptoir. Je fis volte face et mon regard se pencha vers le cadavre. J?observai sa nuque et le sang coagulé qui l?ornait. La manger, oui, me substanter. Je?

_________________
J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 09 Août 2004, 07:47 
Hors-ligne
Pamplemousse Panchromatique
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
Un très bon texte, d'un dynamisme fulgurant, qui va droit au but. On ne saurait s'identifier au personnage principal en raison de sa psychose au stade terminal, mais l'humour noir soutient la narration et lui donne toute sa saveur. Cela manque peut-être un peu de profondeur, mais certainement pas de goût.
On attend la suite, si suite il y a. Sinon, d'autres fan-fictions aussi savoureuses que celle-ci.

Quel dommage qu'il subsiste deux ou trois erreurs, l'une d'entre elles ayant un résultat particulièrement hilarant :

Soulblighter a écrit:

Je lui donne une machette dans la nuque. Un coup que j?avais appris à  l?armée, assez efficace vu que la femme s?écroula au sol, évanouie.


C'est certain, une machette dans la nuque, ça doit faire mal... entière, en plus ? Pas seulement la poignée, également la lame ?

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 12 Août 2004, 16:15 
Hors-ligne
Sédateur/Disciple Satanique de Vitriol

Inscription : 18 Juil 2004, 12:31
Message(s) : 579
Il s'agit d'une machette fait avec le tranchant de la main, en tout cas, je suis heureux que tu me poses à  écrire. Cela me donne envie de poster providence ici-même.

_________________
J'avais envie de tout salir d'une fumée bien noire...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 16 Août 2004, 02:01 
Hors-ligne
Pamplemousse Panchromatique
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
J'avais bien compris ; mais dans ce cas, on dit "manchette", si je ne m'abuse.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 message(s) ] 

Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été]


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Recherche de:
Aller vers :  
cron
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement de site