Eltanin

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 Sujet du message: sans titre
MessagePublié: 28 Nov 2004, 13:59 
voila ma fic . Je pense que j'ai bien des choses à  apprendre au niveau de l'écriture mais c'est pas grave...je suis jeune après tout


Chapitre 1 : Un village


Enfoncé dans les vastes forêts du territoire de Kalnok, il y avait une clairière. Au centre de
cette clairière il y avait une colline. Non loin de cette colline, un village. C’était un de ces
nombreux villages de paysans avec des maisons en toit de chaume et des murs en vielles pierres. La
fumée des âtres formait des bandes grises dans le ciel. Ce n’était pas un grand village. Il y avait peu
être 300 âmes tout au plus, une goutte d’eau dans l’immensité de l’empire d’Antius. Tout dans ce
village semblait banal. Les poules mangeaient des vers et des escargots dans les basse-cour, les
fermiers cultivaient leurs champs, le maréchal ferrant s’occupait d’une jeune jument et les femmes
marchandaient au marché. Dans ce village banal, vivait un jeune homme banal qui finirait ses jours
comme son père, son grand-père et son arrière-grand-père. Il s’appelait Akan, nom très répandu
chez les fermiers. Tous les jours, il aidait son vieux père à  la ferme. Il se levait tôt le matin et
repartait tard le soir, fatigué de sa dure journée. Au fond de lui, il se disait qu’un jour ou l’autre, il
quitterait cette existence difficile de fermier pour une vie plus intéressante. Mais dans cet endroit, il
était bien difficile de changer de position sociale. Le village était formé de plusieurs castes. Il y
avait la caste des fermiers qui n’avaient pour seul but que de cultiver leurs champs. Ensuite, la caste
des guerriers s’occupait de la sécurité des environs. En effet, dans une forêt tel que celle de Kalnok,
on pouvait avoir affaire à  de nombreux animaux dangereux. Les brigands par contre, étaient
inexistant du fait du manque de population. Pour finir, la caste des marchands était la plus
importante. D’abord parce que c’était la plus riche, et ensuite parce que c'était elle qui faisait venir
les marchandises depuis la lointaine ville de Balara. Ils étaient respectés et étaient les seuls à 
pouvoir accéder au plus haut rang du village, c’est à  dire le rang de responsable. Ils étaient cinq à 
gouverner dans un bâtiment situé sur la colline. C’était un domaine un peu plus grand que les
autres, construit avec beaucoup plus de soin. Une grande porte en bois épaisse où le symbole de
l’empire représentant un dragon était gravé, donnait sur une salle d’entraînement à  la caste
guerrière. Les murs étaient couverts d’armes plus ou moins en bon état, de boucliers de bois et dans
des tonneaux, on pouvait apercevoir les bâtons servant à  l’entraînement. Si on empruntait un
couloir sur la droite, on arrivait jusqu'à  la salle du conseil. Une fois entré, on se trouvait directement
en face des cinq élus, assis sur une table d’une longueur équivalente au tiers de la pièce qui servait
à  la fois de salle de conseil, de tribunal ou de lieu de décision. En face des riches marchands, il y
avait un homme au crâne chauve que le travail au champ avait vieilli. Son visage rendu noir par
l ‘effet du soleil et de la crasse exprimait un profond sentiment de désolation. Le chef du village
s’exprima en premier :
“ Que ce passe t’il mon pauvre Gon ? Tu as l’air bien triste. Quelque chose ne va pas ? ”
L’homme qui était en réalité le père d’Akan releva la tête puis ouvrit la bouche pour dire à 
la manière des paysans :
“ Et ben… C’est que mes cultures ont été attaquées par un groupe de gobelins… On c’est
battu avec ce qu’on pouvait mais mes champs ont été ravagés… Personne n’est blessé mais je ne
sais plus quoi faire… Je suis ruiné ! Je me demandais si il était possible de recevoir une aide, sans
quoi moi et ma famille allons souffrir de la misère.
_ Ah ! Encore ces gobelins de malheurs, fit Hümal, un des cinq chefs, en s’adressant aux
autres. Il nous faudra prévoir une éradication de ses sales bêtes. Ce pauvre Gon ne sera sûrement
pas le dernier.
_ Oui en effet…dit à  son tour un gros marchand vêtu d’une robe violette. Je pense que nous
allons vous fournir de quoi subsister jusqu'à  l’année prochaine. Cependant, en échange, vous devrez
travailler chez Kramer, le maréchal ferrant. Il ne refusera pas un peu d’aide, il est débordé en ce
moment.
_ Quant à  nous, commença Jerk, le seul guerrier à  faire partit du conseil. Nous irons chasser
du gobelin. Il nous faut à  tout pris être débarrasser de cette vermine. Plusieurs convois de
marchandises ont été attaqués dans un même endroit. Nous savons à  peut prêt où ils sont.
J’enverrais mes hommes là -bas.
_ Très bien, continua le gros homme du nom de Barbos. Vous pouvez retourner chez vous
sereinement, nous prenons la situation en main.
_ Si je peux me permettre, lança timidement Gon. Mon fils Akan pourrait venir vous aider.
Je ne peux vous importuner tant sans vous offrir de l’aide. Il ne sait pas très bien se battre mais il
connaît la forêt comme sa poche. Il fera un bon guide.
_ Nous acceptons avec plaisir. Maintenant retourner à  votre chaumière. Nous avons à 
parler. ”
Le vieux sortit en remerciant mille fois ses supérieurs puis descendit la colline en direction
de sa grange. Là , il trouva son fils en train de ranger tout ce dont il leur restait encore de ce qui
avait été détruit. Akan n’était pas bien grand mais pas petit non plus. On aurait pu dire de sa taille
qu’elle entrait dans la moyenne. En le regardant, on n’aurais pas deviné qu’il appartenait à  la classe
des paysans. En effet, il avait une mine éclairée d’une lueur d’intelligence. Sa mère avait tenue à  ce
qu’il étudie auprès du maître Hagen qui enseignait au village les lettres, la philosophie et les
mathématiques. Rare était les fils de fermiers qui avaient eu cette chance. Ce luxe était réservé
généralement aux enfants de marchands ou de soldats à  la limite. Gon avait protesté disant qu’un
enfant de ferme devait aider ses parents. Akan avait donc trouvé un compromis en étudiant
seulement deux jours par semaines. Il avait donc allié l’intelligence à  la force du travailleur
acharné. Gon resta un instant à  regarder Akan au travail. Ses cheveux bruns lui tombaient sur ses
yeux verts tandis que ses deux bras musclés maniaient la fourche afin d’entasser la paille destinée
aux vaches.
“ Akan, fit le vieux, alors que son fils cessait le travail pour l’écouter. Je suis allé parler aux
chefs. Tout va bien. Nous allons être pris en charge. J’irai travailler chez Kramer et toi tu pourra
étudier tant qu’il te plaira ou bien tu aidera ta mère, ce qui serais beaucoup plus utile entre nous.
Sinon, ils vont envoyer des hommes pour tuer les gobelins de la région. Je leur ai proposé ton aide
et j’espère que tu te montrera digne de l’honneur qu’ils te font.
_ Bien père, acquiesça Akan, éprouvant de la difficulté à  cacher sa joie de pouvoir enfin
faire quelque chose de nouveau. ”
Il avait toujours entendu les soldats raconter autour d’un feu la façon dont ils avaient tués tel
ou tel bête immonde. On raconte même qu’ils auraient rencontrés un Troll et qu’ils s’en seraient
tirés vivants. Depuis son enfance, il avait été baigné dans cette atmosphère. Après chaque combat,
on organisait de grande fêtes en l’honneur des héros. Aujourd’hui, il allait peut être pouvoir en
devenir un lui aussi. Des gobelins, c’était pas mal pour un début. Il pourrais toujours prouver sa
qualité de guerrier et être accepté dans leur communauté. C’était déjà  arrivé il y a dix ans. Un
fermier du nom de Gary avait accompagné une petite troupe contre des brigands qui avait décidé de
s’installer aux alentours du village pour y profiter des gens. Aidé par son courage, il avait combattu
en duel le chef des malfrats et l’avait tué. Une fois l’histoire réglée, il rentra au village en héros,
acclamé de tous. On le fit sur-le-champ capitaine d’un petit escadron. Plus aucuns brigand ne
réapparurent depuis. Bien sur, c’était extrêmement rare et Akan n’en espérait pas autant.
Cependant, en espérant qu’un jour il fut choisi pour une expédition, il avait pris soin de s’entraîner
au bâton en secret car son père n’aurais pas accepté une telle insulte à  la hiérarchie. Bien qu’il n’ait
aucun talent pour le combat, il avait réussi à  maîtriser certaine petite technique. Il avait un amis du
nom de Kino, qui appartenait à  la caste des guerriers. Il lui enseigna donc les rudiments de la chose
et Akan eu même le dessus un jour. Ce fut un exploit qu’il ne parvînt pas à  recommencer. Mais à 
présent, il se sentait capable de renverser un général. Il repoussa ses illusions puis se remit au
travail. Une fois qu’il eu bien finit tout, il se rendit au village pour voir son amis Kino. A cette
heure-ci, les rues était remplie de monde qui venaient voir les nouveaux arrivages du marchés :
fruits et légumes en tout genres, tissus et vêtements, et autres objets de modes. Alors, le petit village
prenait l’allure d’une grande ville. Des gens marchandaient, d’autres haussaient la voix sur la
qualité des articles, des enfants jouaient au grand méchant Troll pendant qu’un petit voyou ce
prenait une claque par sa mère pour avoir chipé un jeu de carte à  un commerçant. Akan s’arrêta
devant une échoppe où était exposées les figurines en plomb de Hargan le terrible et de Guerlin le
brave. Cela fit renaître en lui ses désirs de gloires. Il continua son chemin, des batailles plein la tête.
Il s’arrêta devant une maison de taille modeste avec un bouclier serti de deux épées gravés sur la
porte, signe d’appartenance à  la caste guerrière. Il frappa trois fois sur la lourde porte. Une jeune
fille d’environ dix ans ouvrit et sourit à  Akan.
“ Bonjour Akan, fit-elle d’une petite voix joviale.
_ Bonjour Aïda, répondit-il. Pourrais tu appeler ton frère ?
_ Je vais le chercher. Un instant. ”
Quelques secondes plus tard, la tête de Kino apparut dans l’entrebâillement de la porte.
“ Te voilà , dit-il en riant. Toujours en retard à  ce que je vois.
_ Je devais aider mon père. Nous avons eu quelques problèmes.
_ Oui, j’ai entendu ça, répondit-il avec un air plus grave. ”
Et soudain il sortit de derrière la porte pris Akan par le col et le poussa dans un tas de foin
sans qu’il ai pu rien faire pour se défendre. Kino se mit à  rire.
“ J’ai aussi appris qu’on t’avait choisi comme guide pour notre expédition vieux frère !
Voilà  ton rêve qui devient réalité ! Tu as intérêt à  montrer de quoi tu es capable ! Allez viens !
Allons boire un verre à  ta réussite ! ”
Kino tendit la main vers Akan qui l’attrapa avec la sienne. Une fois relevé, il se rendit avec
son compagnon à  la taverne. C’était un des bâtiments les plus importants du village derrière la
bâtisse du conseil et la maison de Hümal, l’un des cinq chefs. Aux abords du bar, il y avait des
ivrognes avachis qui pataugeaient dans leur vomi. On les appelait bon à  rien car il ne s’occupaient
jamais de leur champs et gagnait leur vie à  jouer de l’argent.
“ On devrait les expulser d’ici, grommela Kino. Qu’ils aillent ailleurs ! On ne veut pas
d’eux. Quel audace de nous voler notre argent pour ensuite aller se saouler à  la taverne. Un jour, il
faudra penser à  les corriger…
_ Laisse les… Tu vas avoir des ennuis si tu es pris dans une bagarre de rue. Et puis, ils me
font plutôt pitié…
_ Comment peut tu avoir pitié de ça ? Enfin bon… Nous sommes ici pour nous amuser. Et
même eux ne gâcheront pas notre plaisir.
_ Tu as raison. Maintenant entrons. ”
Ils pénétrèrent dans une pièce sombre sauf aux endroits où les fenêtres laissaient entrer la
lumière. Des tables en bois robuste étaient dispersées dans toute la salle. Au fond, un comptoir en
chêne sculpté faisait la fierté de son propriétaire, Mr Frenard. Derrière ce comptoir, il y avait une
jeune femme qui servait les boissons contenues dans les étagères. Elle s’appelait Carolina et était la
fille de Arnaud Galad, l’épicier. Elle était très belle et ce n’était pas étonnant puisqu’elle était la
fille d’une nymphe. Ses long cheveux blonds descendaient jusqu'à  une courte jupe en soie elfique
qui laissait découvrir des jambes divines. Sa beauté était inhumaine de par son métissage. En effet,
elle avait la peau d’un teint bleuté plus léger que celui des nymphes à  cause des gênes de son père.
Elle avait de grands yeux noirs et des oreilles en pointes à  la façon des elfes. C’est d’ailleurs pour
toute ces raisons qu’on l’avait surnommée : Celle qui n’as pas de race. On racontait tout plein
d’histoires à  propos de la rencontre de son père et de sa mère mais la véritable était qu’avant d’être
un petit épicier de village, Arnaud Galad était un aventurier qui parcourait les chemins à  la
recherche de services à  rendre en échange d’un salaire. Un jour, il rencontra une Nymphe du nom
de Hiiliam dont-il tomba tout de suite amoureux. C’était là  le merveilleux pouvoir des Nymphes à 
l’action. Aujourd’hui, personne ne sait ce qui advînt de la Nymphe, même pas Carolina, car Arnaud
ne voulut jamais évoquer se souvenir, sûrement douloureux. Lorsqu’elle était arrivée avec son père
il y a un an, elle s’était tout de suite liée d’amitié avec Kino et Akan. Premièrement parce qu’elle
avait tout de suite été séduite par ces deux garçons, un peu différents des autres et à  l’écart et
deuxièmement parce qu’ils ne l’avaient pas encore demandé en mariage comme à  peu près la
totalité des jeunes gens du village en âge d’être mariés. Kino et son amis s’assirent sur des chaises
hautes au comptoir.
“ Salut Carolina, firent-ils ensembles.
_ Salut, répondit gaiement la nymphe. Je vous sert quelque chose ?
_ Trois bière, lança Kino. Tu boira bien avec nous ? Akan va nous accompagner à  la chasse
aux gobelins. Ca se fête !
_ Dans ce cas ce sera avec plaisir, dit elle en souriant à  Akan. ”
Elle versa dans trois énormes chopes le liquide mousseux puis les posa devant ses amis.
“ A votre santé, dit Carolina en levant sa pinte.
_ A la chasse aux gobelins, cria Kino sans se soucier des buveurs à  côtés de lui. ”
Ils vidèrent leurs bières plus rapidement qu’un verre d’eau. Le jeune guerrier en
recommanda trois autres qu’ils s’empressèrent d’entamer. Kino avait une résistance importante à 
l’alcool du fait de sa taille et de sa carrure. Par contre Akan et Carolina sentirent bientôt les effets
de la boisson.
“ Vous savez ce qu’on raconte, chuchota la jeune fille dont le visage avait pris une teinte
étrangement violette. On aurait trouvé un magicien sur la route de Tyrelin. Bien sur, on l’a éconduit
tout de suite. C’est étrange… Peu de gens viennent dans le coin. Et puis un magicien...
_ Il n’as pas lu la pancarte stipulant que tout être magique ou adepte de magie sont interdit
ici, coupa Kino. Ces magiciens ont bien du culot ! On ne peut pas leur faire confiance… Ce sont
des hommes mauvais. On aurait du le tuer ! ”
Cette haine pour les magiciens remontait à  une ancienne guerre de la magie entre les
humains et un puissant nécromancien. L’empire vieux de plus de cinq milles ans avait été battu par
un magicien dont on n’a oublié le nom. Il faut dire que cette guerre était vielle de deux milles ans.
Toutes les villes avaient pliées devant lui et ses armées d’orcs. Une fois qu’il eu prit le contrôle du
monde, plus personne n’osa le défier. Mais un jour, selon la légende, des braves guerriers
l’affrontèrent et le tuèrent. Enfin, c’est ce qu’on supposait. On ne savait rien de ces guerriers et l’on
ne retrouva pas le corps du nécromancien. Depuis, le peuple avait appris à  se méfier de tout êtres
magiques mis à  part les elfes. Certaines villes ou village interdisait même aux magiciens de
pénétrer dans leurs territoires.
“ Je ne pense pas que tous les magiciens soit mauvais, fit Carolina apparemment vexée. Ma
mère était une magicienne. Je pense avoir hérité de ses pouvoirs même si jusqu’à  maintenant, ils ne
se sont pas manifestés.
_ Oui mais toi, ce n’est pas pareil…expliqua Akan.
_ Je ne vois pas la différence. Enfin bon…Je suppose que des paysans comme vous ne
chercheront pas à  voir plus loin que ce que l’on essai de faire croire.
_ Carolina, dit Kino avec regret. Excuse nous je t’en supplie. Les magiciens ne sont pas tous
mauvais tu as raison.
_ J’accepte tes excuse si tu paye une nouvelle tournée de bière, lança soudainement
Carolina en riant. Je ne vous en veux pas. ”
Soulagé, Kino paya une fois de plus des bières. La jeune fille bu tout d’une traite. A présent,
elle était complètement ivre. Les bières du père Frenard était particulièrement forte et les nymphes,
c’était bien connu, ne tenait pas beaucoup l’alcool. Elle tituba en direction de la porte situé derrière
le comptoir et demanda à  la jeune fille qui rangeait les boissons et provisions :
“ Tu peux me remplacer quelques temps. Je vais me promener avec mes amis. Fait bien
attention que ça ne dégénère pas dans la salle. ”
L’apprentie acquiesça puis pris la place de derrière le comptoir. Carolina fit signe à  Akan et
Kino de la suivre. Ils l’aidèrent à  descendre les quelques marches puis partirent dans la campagne.
Kino s’amusait de voir ses amis peiner pour marcher droit. Carolina, malgré sa démarche et son
teint violet restait extrêmement belle. Ils s’arrêtèrent dans un pré ou était entassées des mottes de
pailles. Ils s’assirent, adossés à  la paille. Là , ils se racontèrent des blagues de nains, délirèrent un
peu, parlèrent d’aventures diverse. Puis décidèrent de s’endormir. Kino qui était un grand dormeur,
s’endormit en premier. Akan, lui somnolait tranquillement. Soudain, il sentit se coller quelque
chose contre sa bouche. La jeune nymphe était sur lui, en train de l’embrasser. Surpris, Akan ne
réagit pas. Il sentait le pouvoir des nymphe pénétrer en lui. Il n’arrivait pas à  se dégager, il n’en
avait pas envi. Il eu l’impression d’être transporté dans un rêve. Il voyait le visage de Carolina,
magnifique. Soudain, tout devînt flou. Une pensée vînt le frapper violemment. C’était Carolina !
Son amie ! Il la repoussa vigoureusement.
“ Tu es ivre, dit-il. ”
Elle ne répondit même pas et se coucha pour se rendormir. Akan, dégrisé, réfléchit
longuement sur le grand et dangereux pouvoir des nymphes. Il eu honte un instant de ce qui s’était
passé. Puis il s’aperçut qu’à  présent, il n’arrivait pas à  sortir de sa tête, le visage de Carolina. Elle
devenait l’objet de ses phantasmes. Il regarda son beau visage endormit puis se coucha dans la
paille et ferma les yeux.



Chapitre 2 : La chasse


Akan se réveilla en dernier. Le pouvoir de Carolina avait cessé d’avoir effet sur lui. Il
regarda autour de lui et vit Kino et la jeune fille en train de discuter joyeusement. Apparemment,
elle ne semblait avoir aucun souvenir de ses actes. Il était environ six heures de l’après-midi. Akan
les rejoignit, un peu gêné.
“ Enfin réveillé ! s’écria Kino. Ca fait une heure qu’on t’attend.
_ Tu ronfle, plaisanta Carolina. Sinon…Bien dormis ? Moi j’ai un de ses mal de crâne !
_ C’est ça de trop boire ma petite, fit Kino.
_ Oh ! Ca va ! je peux quand même me lâcher de temps en temps.
_ Je doit rentrer chez moi, sinon mon père va me tuer, les interrompit Akan. ”
Il dit au revoir à  ses amis puis fila à  toute allure par les champs. Il arriva rapidement à  une
masure au toit de chaume et au pierres émoussées. Il ouvrit la porte qui donnait sur un petit
intérieur fort simple. Un poêle réchauffait la pièce tandis qu’une casserole émettait un petit bruit
d’ébullition. Une solide table était un des seuls meubles de la maison, avec l’armoire et les lits. Une
femme se tenait debout devant le poêle, surveillant la cuisson. Elle portait une robe de paysanne qui
recouvrait ses rondeurs. Elle avait un chapeau de bergère au dessus de ses cheveux gris. Elle se
retourna et vit son fils, sur le pas de la porte.
“ Et bien entre, lui dit-elle. Ne reste pas là  à  rien faire. Manek, le capitaine de l’escadron
qui partira demain est passé. Il a déposé les armes qui te seront nécessaires à  l’expédition de
demain. Tu devrais t’entraîner. La journée de demain sera périlleuse. Tu as tout ton temps, le ragoût
n’est pas encore prêt et ton père ne rentrera que tard ce soir. ”
Akan oublia un instant les évènements de la journée. Il ne s’était jamais servi d’une vrai
arme. Il s’était toujours entraîné avec un bâton. Il courut dans sa chambre et trouva sur le lit un
bouclier et une épée. Ce n’était pas de très bons ouvrages mais c’était suffisant pour le fermier. Il
prit l’épée dans les mains et constata qu’elle était très lourde. Heureusement, Akan avait été musclé
par le travail de la ferme et n’eu pas trop de mal à  s’adapter au poids de l’arme. Sa chambre étant
trop petite pour faire une salle d’entraînement, il prit le bouclier et sortit dehors. Il fit quelques
mouvement maladroits avec la lame dans les airs et coupa
quelques pieds de Laza, une mauvaise herbe qui pouvait atteindre jusqu’à  deux mètres. Il continua
ainsi pendant une heure car il tenait à  ce que l’épée ne lui échappe plus des mains comme elle
l’avait fait plusieurs fois. C’était un bon début mais le combat à  l’épée était nettement plus difficile
que le combat au bâton. Puis, lorsqu’il sentit la bonne odeur de ragoût, il décida qu’il fallait rentrer.
Il s’assit sur un tabouret qui se trouvait sur le bord de la table. Sa mère vînt lui déposer dans son
assiette une bonne part de ragoût car selon elle, il fallait manger pour prendre des force afin de bien
réussir la dure journée qui l’attendait le lendemain. Une fois le repas terminé, Akan retourna dans
sa chambre pour se coucher. Il déposa ses armes contre le mur, défit ses vêtements et tira les draps
à  carreaux pour s’enfouir dans son lit bien chaud. Il appréhendait ce qui suivrait son réveil. Peut
être serait-il blessé ou pire… Il ne fallait pas y penser. Il détourna ces mauvaises pensées en
s’imaginant revenir de la chasse en héros. Si seulement cela pouvait ce passer comme il l’imaginait.
Il s’endormi difficilement à  cause de l’excitation.
Le lendemain, il s’éveilla très tôt. Il sortit dans l’air froid du matin pour faire quelques exercices
afin de se préparer. Puis il rentra, réveilla sa mère qui lui prépara un bon petit déjeuner. Enfin, il
prit ses armes et prit la direction de la place du village accompagné de son père et de sa mère. Dans
les rues, les gens s’étaient levés de bonne heure pour assister au départ des guerriers. Lorsqu’ils
arrivèrent enfin à  la place, les hommes d’armes étaient déjà  là  en train de se préparer et de dire au
revoir à  leurs femmes et leurs enfants. Akan remarqua avec joie que son amis comptait parmi ceux
qui partaient. Il laissa ses parents pour aller à  sa rencontre.
“ Je ne savais pas que tu venais, dit-il étonné.
_ J’ai demandé à  faire parti de l’expédition hier soir, répondit Kino. Il faut bien que je veille
sur toi ! Tu es tellement faible. ”
Akan pris cette insulte pour un défi.
“ Nous verrons bien, lança t’il plus que jamais sûr de lui.
_ Nous partons avec une dizaine d’hommes. Et pas des moindres ! Il y a Argin avec nous.
Nous ne risquons pas grand chose. ”
Après de nombreuses discussions enjouées, ce fut l’heure du départ pour les soldats. Il y eu
quelques embrassades et des recommandation, puis l’équipe se mis en marche. Les chaumières
s’effacèrent peu à  peu, ne laissant apparaître au lointain que les grands panaches de fumée émanant
des cheminées. Après quelques kilomètres de marche, la forêt devînt plus dense et l’on ne distingua
plus que quelques rayons de lumière qui passaient à  travers les feuilles des grands chênes de
Kalnok. La petite troupe s’arrêta à  un endroit où on pouvait encore apercevoir les trace de récents
combats entre des marchands et les gobelins. Une roue brisée était posée contre un arbre et
quelques lames ébréchées étaient éparpillées au sol.
C’est ici que les gobelins ont attaqués nos caravanes, dit Manek, le capitaine. Nous
supposons qu’ils ont un campement près de la rivière, plus profond dans la forêt. Votre père nous à 
dit que vous connaissiez le coin comme votre poche Akan.
_ En effet monsieur, répondit timidement le garçon.
_ Et bien vous nous montrerez le chemin. Passez devant. ”
Le guide s’exécuta, accompagné de Kino. Il avait souvent parcouru les bois à  la recherche
de champignons ou d’herbes médicinales. Il guida sans problème l’équipe à  travers se labyrinthe de
feuillage et de ronce. Puis il fit signe aux autres de faire halte.
“ Qu’y a t’il, chuchota un des guerrier.
_ Nous sommes arrivés. La rivière est un peu plus loin.
_ Bien. Va donc voir avec Kino où se trouve leur camp et quel est leur nombre. Nous vous
suivrons de loin et au moindre problème, nous arriverons à  votre secours. ”
Les deux amis partirent donc en reconnaissance. Arrivés au bord de l’eau, il ne virent rien
qui ressembla à  un camp. Ils décidèrent alors de remonter le cour de la rivière en prenant bien soin
de se dissimuler.
“ A quel genre de gobelins avons nous affaire, demanda Kino.
_ D’après ce que j’ai vu, ce ne sont que de simples gobelins des forêts. Rien de bien
effrayant. Cependant, si ils ne sont pas très fort au combat singulier, ils ont l’habitude de se
regrouper pour mieux vaincre leurs ennemis. ”
Le gobelin des forêts, à  la différence de son cousin le gobelin des montagnes, était petit, vert
avec de longs nez crochus et des yeux globuleux. Plus intelligents que leurs cousins, on avait déjà 
eu des cas de regroupement. Une fois même, ils avaient eu l’intelligence de se servir d’une bête
plus forte qu’eux qu’ils avaient domestiqués tout simplement en lui donnant à  manger. Ils
s’aidaient aussi des armes qu’ils dérobaient aux voyageurs qu’ils égorgeaient et dévoraient.
Autrefois, cette race avait été une véritable menace pour l’empire mais aujourd’hui, il n’en reste
que quelques milliers dans le pays. Leur groupe dépassant rarement les trente individus était facile à 
éliminer pour des hommes entraînés.
Les deux éclaireurs parcoururent encore un kilomètre avant d’apercevoir devant eux une fumée
dense. Il régnait dans l’air une odeur de viande grillée. Ils décidèrent d’aller y jeter un coup d’œil
de plus près. Ils traversèrent la rivière par un endroit peu profond en tentant de faire le moins de
bruits possibles et arrivèrent sur l’autre rive. Ils ce cachèrent dans les roseaux et en écartèrent
doucement quelques uns afin de voir sans être vu. Ils virent quelques habitations grotesques
rassemblées en cercle irrégulier autour d’un feu ou grillait une biche. Les gobelins étaient là ,
environ une vingtaine, occupé à  ce disputer des morceaux de chaire pas totalement cuits. Akan et
Kino décidèrent de retourner prévenir les autres. Ils leurs fit signes depuis l’endroit où ils étaient de
les rejoindre sans faire de bruit. Les gobelins avaient une ouïe particulièrement mauvaise et ne
parvinrent pas à  déceler la présence de nombreux clapotis dans l’eau. Leur surprise fut totale
lorsqu’ils virent foncer sur eux des guerriers armés et déterminés à  ne rien laisser d’autre ici que
des carcasses de gobelins fumantes. Dés le départ, deux gobelins qui se trouvaient un peu trop près
de l’eau eurent la tête tranchée. Dans le camp, c’était la panique totale. La plupart d’entre eux
fuirent dans la forêt tandis que les autres avaient pris leurs armes pour combattre. Kino enfonça son
épée au travers d’un résistant armé d’un gourdin clouté. Celui-ci poussa un cris puis s’écroula raide
mort. Tout ceux qui étaient restés furent massacrés comme le premier et une fois qu’il n’y eu plus
personne à  tuer, l’équipe décida de poursuivre les fuyards dans la forêt. Akan courut le plus vite
possible, enivré par l’odeur du sang. Il fallait qu’il tue lui même au moins une de ces sales bêtes.
Les soldats s’éparpillèrent pour couvrir plus de surface. Ainsi, Akan se retrouva seul bien que peut
éloigné du reste de la bande. Il regarda autour de lui mais ne vit que des lianes et des racines. Il
fallait faire attention, la couleur de peau des gobelins leur donnait une faculté incroyable à  ce
camoufler. Akan sentit un immense stress l’envahir. Il savait que quelque part, il y en avait peu être
un de cacher qui l’assassinerait d’un coup de couteau dans le dos. Soudain, il y eu un craquement
derrière lui. Il eu assez de présence d’esprit pour placer son bouclier entre lui et la hache qui se
planta dedans. L’assaillant la retira d’un coup sec puis frappa latéralement. Akan évita le tranchant
de justesse mais reçu un coup de poing dans la mâchoire. Qui aurait pu penser qu’une si petite bête
puisse posséder autant de force ? Akan recula de plusieurs pas pour finalement trébucher sur une
racine saillante. Le gobelin se jeta sur lui mais il fut repoussé par le bouclier du guerrier improvisé.
Il ramassa son épée qui gisait à  côté de lui puis se releva rapidement. A présent, il ce tenait en face
de son ennemi, l’épée en garde et l’air farouche. Le gobelin ne se laissa pas pour autant
impressionner. Il ramassa une pierre qu’il lança inutilement sur son adversaire qui la reçu avec le
bouclier. La petite créature poussa un grognement de fureur puis fonça bêtement sur lui mais le
jeune homme ne s’attendait pas à  une telle manœuvre. Il se jeta sur le côté pendant que la hache
heurtait une pierre en se brisant. Le gobelin surpris regarda son arme puis la lança sur Akan en
crachant. Il tenta de fuir mais le fermier le poursuivit et comme il courrait plus rapidement, il
l’atteignit avec son épée et lui trancha le visage de haut en bas. La petite silhouette s’écroula sans
vie. Un flot noir jaillit sur le sol et arrosa les jambes d’Akan, vainqueur. Fatigué, il s’assit
tranquillement contre un arbre en essuyant son front. Il souffla un instant en se réjouissant d’avoir
remporté le combat. Tout à  coup, comme pour rompre se moment de paix, la terre trembla
légèrement. Il y eu un cris et on entendit un des guerriers hurler au loin :
“ Attention ! Un Troll des marais ! Il est immense ! Sauvez vous ! ”
Akan se releva tout de suite. Un Troll ? Il avait dû parcourir une sacrée trotte pour venir
jusqu’ici. Mais ce n’était pas la première préoccupation du garçon car les pas se rapprochaient et la
terre tremblait de plus en plus. Bientôt, il vit les arbres s’écarter à  quelques dizaines de mètres de
lui pour laisser apparaître l’horrible bête. Elle devait au moins faire trois mètres, ou trois mètres
cinquante plutôt. Son énorme corps était recouvert d’une sorte de mousse verte typique des Trolls
des marais. Ses bras plus longs que ses jambes traînaient sur le sol. Sa tête affichait un air à  la fois
stupide et féroce. Akan ne put s’empêcher de pousser un cris en voyant cette monstruosité. Ce fut
une terrible erreur car la bête le vit de ses énormes yeux. Elle poussa un terrible hurlement en se
frappant le torse. Elle se mit alors à  la poursuite du pauvre paysans qui avait décidé judicieusement
de prendre la fuite en abandonnant arme et bouclier pour courir plus vite. On aurait pu croire
qu’avec ses petites pattes et son fort poids, le Troll ne ce déplacerait pas très vite. Mais ses bras
musclés l’aidait à  avancer et il se rapprochait dangereusement du poursuivant devenu poursuivit.
Heureusement, à  cause de sa carrure, la masse devait s’arrêter de temps en temps pour pulvériser un
arbre qui lui barrait la route. A présent, le monstre avait attrapé un bâton, ou plutôt un petit tronc et
s’acharnait à  écraser ce petit être qui commençait à  l’agacer à  s’agiter dans tous les sens. Mais
Akan arrivait toujours à  se protéger derrière un chêne ou bien à  plonger au sol en roulant pour que
les énormes pieds de l'animal ne l’écrasent pas. Après que le gourdin du Troll l’eu encore une fois
manqué de peu, la victime apeurée pris ces jambes à  son coup sur un chemin plus facile, porté par
la peur. Mais le poursuivant n’abandonnait pas pour autant. Puis, le jeune homme fut soulagé
d’apercevoir au loin les guerriers qu’il avait perdu. Puis il eu l’affreuse idée que le troll allait
s’attaquer aux autres. C’était trop tard, il les avait déjà  dépassés. Heureusement, le gros tas de
muscles préféra se concentrer sur lui et non sur les autres à  qui il ne donna qu’un malheureux coup
de bâton qui envoya dans les airs trois hommes tout de même qui allèrent s’écraser quelques mètres
plus loin, complètements sonnés. Akan regarda derrière lui et eu la mauvaise surprise d’y voir de
gros yeux globuleux. La grosse main du Troll saisi l’homme comme si il n’avait été qu’une simple
poupée. L’étreinte était difficilement supportable. Akan avait l’impression d’étouffer et hurlait de
douleur tandis que la bête l’approchait de son visage laid. Ce petit jeu commençait à  amuser le
géant des marais et il serra moins fort le petit bonhomme rigolo. Alors, Akan réussi à  sortir son bras
et donna un grand coup dans l’œil du monstre. On entendit un hurlement de douleur. Le jeune guide
tomba au sol. Lorsqu’il se releva pour s’échapper, il ressentit une énorme douleur au torse. Il
s’éloigna tant bien que mal pendant que le Troll frappait le sol autour de lui avec ses pieds, son
bâton et se tenait l’œil meurtri ou un filet de sang verdâtre coulait. Une fois que le garçon fut
éloigné d’une centaine de mètres de la bête, il s’écroula parterre et perdit connaissance.



Chapitre 3 : La ruine


Lorsqu’il se réveilla, le soleil avait déjà  parcouru bien du chemin dans le ciel. Il allait bientôt ce
coucher d’après la lumière orange qui frappait le visage d’Akan. Celui-ci se releva difficilement en
ce tenant les côtes. Il n’avait rien de casser mais il devait avoir de sacrés hématomes d’après la
douleur. Soudain, une idée affreuse lui traversa l’esprit. Les autres l’avaient abandonnés ! d’un
autre côté, il fallait les comprendre… Ils l’avaient vu disparaître dans les bois poursuivit par un
Troll immense. Il devaient le croire mort. Quelle tête ils feraient une fois qu’il retournerait au
village. Il fallait se dépêcher car si ça mère apprenait sa fausse mort, elle ne s’en remettrait pas se
dit-il sans penser qu’elle avait été mise au courant de sa disparition depuis longtemps maintenant.
Ce fut ça qui l’aida à  faire quelques pas. Tout à  coup, il sentit une crampe au ventre et se rendit
compte qu’il mourrait de faim. Il chercha quelques racines et des champignons à  dévorer cru. Une
fois son estomac un peu apaisé, il décida de partir dans la direction qu’il supposait être la bonne. Il
était allé trop loin. Il ne connaissait absolument pas ce coin. Cela l’effraya de savoir qu’il était
perdu, seul dans une forêt sans arme et sans vivres. Il continua tout de même son chemin,
n’espérant pas trouver de secours. Il saisi un bout de bois qu’il jugea bon pour servir d’arme puis
s’enfonça un peu plus dans le bois, dans la mauvaise direction. Sa jambe lui faisait mal à  chaque
pas et marcher devenait de plus en plus difficile. Il y avait environ une heure qu’il tentait de
retrouver le chemin du village sans y parvenir. A présent, la nuit était tombée et la lune arrosait les
arbres de sa lumière bleue pâle. Akan songeait qu’il fallait à  tout prix trouver un abris pour la nuit
sans quoi il mourrait dévoré par les bêtes sauvages. Il pensa tout d’abord à  grimper dans un arbre
mais ses contusions l’en empêchait. Il espérait trouver une vielle cabane abandonnée mais n’en
trouva point. Comble de la malchance, un gros nuage noir qui cachait la lune et qui plongeait le
jeune homme dans les ténèbres, annonçait qu’un orage allait éclaté. En effet, quelques minutes plus
tard, un éclair frappa le sol et le ciel se rempli de milles goûtes d’eau qui frappaient le visage
d’Akan. Lui qui avait penser faire un feu pour éloigner les loups… C’était bien sa veine. De plus, il
fut rapidement trempé jusqu’au coup car les feuilles des arbres ne supportaient pas le poids de
l’eau, abondante. N’y voyant plus rien, le garçon égaré se avançait à  l’aveuglette en se cognant
contre les arbres et en trébuchant sur leur racines. Les ronces l’avaient éraflé de partout et son bras
lui brûlait et le faisait souffrir. Tout à  coup, il se cogna contre quelque chose qui ne ressemblait pas
à  l’écorce d’un arbre. Il plaqua ses mains pour tâter la matière. Il toucha la paroi rugueuse et dure et
se rendit compte qu’il se trouvait face à  un mur de pierre. Un éclair dans le ciel découvrit un
bâtiment de bonne taille fait dans un style bien différent de tout ce qu’il connaissait. D’après la
rapide image qu’il avait aperçu, l’édifice était formé d’un mur épais surmonté d’un dôme. Il
constata aussi qu’il avait quitté la forêt et qu’il avait pénétré dans une petite clairière. Sans hésité, il
entra se mettre à  l’abris. Il enleva ses vêtements les plus trempés et chercha à  tâtons de quoi se
fabriquer un lit. Il mit la main sur de la paille et l’arrangea de telle sorte qu’il pu enfin s’étendre. Il
s’endormit aussitôt, mort de fatigue.
Le lendemain, il se réveilla en sentant que sa douleur au torse ne s’était toujours pas en allée. Il
remarqua aussi que le haut du dôme était percé d’un cercle qui laissait entrer la lumière. Il fut alors
émerveillé de voir un intérieur richement décorée de fresques sur les murs où des histoires étaient
contées dans une langue qu’il ne connaissait pas. Après avoir contempler un instant la ruine
occupée par la végétation, il se leva précautionneusement puis alla laver ses blessures
ensanglantées dans un socle qui avait retenu l’eau de pluie qui était tombée. Ensuite, la première
chose qu’il fit fut de regarder si il n’y avait pas de nourriture. Mais il constata à  son grand désespoir
qu’il n’y avait rien et qu’il devrait se contenter de quelques racines infâmes. Il en récolta quelques
unes et après les avoir lavé, il dévora son piètre dîner. Il avait toujours trouvé que les racines
bouillie avaient un goût affreux mais les racines crue en avait un bien pire. Mais il avait tellement
faim qu’il ne broncha pas. Une fois qu’il eu tout avalé, il réfléchit à  la façon dont il allait rentrer
chez lui. Il n’avait jamais entendu parler de cet endroit, ce qui le fit supposer qu’il se trouvait bien
loin de sa destination. Il décida de retrouver des forces avant de repartir. C’était un bon endroit
pour camper. Il ramassa du bois pour faire du feu. Il avait appris ça avec son père et ne mis pas
beaucoup de temps avant d’obtenir une flamme. Cependant, l’effort l’avait épuisé et il resta allongé
à  côté de son feu. Une fois reposé, il décida d’inspecter plus en profondeur ce bâtiment qui
commençait à  l’intriguer profondément. Son attention fut soudain dirigée vers un trou dans le mur.
Il s’approcha et regarda à  l’intérieur pour voir si il y avait quelque chose. Mais le trou n’était pas
éclairé et il ne vit rien. Il décida de passer son bras à  l’intérieur en espérant ne pas y trouver un rat
ou un serpent. Akan l’enfonça jusqu’à  l’épaule et sa main rencontra un objet carré de petite taille.
En le sortant, il remarqua que c’était une petite boite qui paraissait être faite d’un métal inconnu
pour lui. Des runes était inscrite sur le couvercle. Akan lâcha la boîte et eu un geste de recul. Et si
cette boîte mystérieuse était magique ? Peut être lui avait-on jeté un sort ? Mais bientôt, la
curiosité l’emporta sur la peur. Il ramassa le cube et le porta à  son oreille. Il le secoua pour voir si
quelque chose était à  l’intérieur. Rien ne se produisit. Il tenta alors de l’ouvrir mais l’objet était
fermé comme par magie. Il prit une branche pour faire levier sans parvenir à  ses fins. Après maintes
tentatives, il balança avec force la boite contre le mur ce qui ne fit pas une égratignure à  sa surface
lisse et brillante. Il avait cherché un moyen de l’ouvrir toute la journée et la nuit commençait à 
tomber. Akan se dit qu’après tout, la nuit lui porterait peut être conseil. Et il se coucha, la masse
mystérieuse à  côté de lui.
Deux jours plus tard, il se sentait parfaitement capable de reprendre la route. Il sauta de son lit et
regarda l’objet scintillant qui n’avait pas arrêté de le narguer durant tout ce temps. Il se dit que cette
fois il allait percer son secret. Il réfléchit. Après tout, elle avait été scellée par un mage. Il devait y
avoir quelque chose, un truc qui permettait de l’ouvrir sans effort.
“ Abracadabra, s’écria t’il en prenant une voix qu’il estimait être une imitation de
magicien. ”
Rien ne ce passa.
“ Je t’ordonne de t’ouvrir ! Obéis moi, continua t’il sans plus de résultats. Couvercle,
ouvre toi ! Bordel ! Mais qu’ils ont l’esprit tordu ces mages ! Euh…Troll des cavernes, Gobelin
farceur, magicien barbu, turlututu… ”
La boîte resta comme d’habitude, c’est à  dire immobile. Cette fois Akan s’écroula sur son lit
de paille et gémit :
“ Allé quoi… Sois gentille. S’il te plaît ouvre toi ! ”
Il y eu un léger bruit de grincement et le couvercle ce détacha du reste du cube argenté. Le
jeune homme sauta en l’air de joie.
“ Comment ai-je pu être aussi bête ! Ce n’était pas plus dure que ça ! Hahaha ! ”
Il saisit la boîte à  présent ouverte, avide de connaître le secret qu’elle renfermait. Il regarda
à  l’intérieur. Ce qu’il vit lui donna des envies de meurtre.
“ Une bille, hurla t’il. Pendant deux jours entiers je me serais donné du mal pour ouvrir une
satané boîte contenant une bille en verre ! ”
Il poussa violemment le tout et la petite sphère roula sur le sol. Soudain, il regretta son
geste. Après tout, ce petit machin pouvait avoir son importance. Sinon, pourquoi un Mage se
serait-il donné du mal pour la protéger ? Il fila rattraper son trésor et décida de mieux la
contempler, à  la lumière du soleil. Il ce plaça là  où un rayon de soleil éclairait la pièce de sa
lumière chaleureuse. Il regarda attentivement les moindres détails de ce qui s’avérait être en réalité
une perle de cristal. La lumière passa au travers de la sphère et ce qui ce produisit stupéfia Akan.
Un filet de lumière bleue était apparu entre l’objet et son front. Il voulut s’enfuir mais son corps ne
répondait plus, il était comme posséder par la perle magique. Il pensa que c’était la fin pour lui et
qu’il avait eu tort d’être trop curieux face à  quelque chose qu’il ne comprenait pas. Mais la mort ne
survînt pas. Il resta là , pendant plusieurs secondes qui parurent une éternité, à  regarder le rayon
d’énergie pénétrer dans son crâne. Il éprouva une étrange sensation. Une chaleur intense était née
dans tout son corps. Il ne savait pas vraiment ce qui se passait en lui mais il en était certain, un
changement s’opérait en lui. Il ne pouvait l’expliquer clairement. Il sentait une énergie toute
puissante entrer en lui pour qu’ils ne fassent finalement qu’un seul et même être. Puis, tout à  coup,
tout s’arrêta. Les ténèbres emportèrent Akan qui s’écroula sans connaissance sur la dalle.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, une ou deux heures s’était déroulée d’après le soleil. Il se tînt le front car
il éprouvait une forte douleur. Il regarda au sol et vit la fameuse sphère inanimée. Il se dit qu’il
avait dû rêver car il n’avait rien à  part son mal de tête. J’aurais eu un coup de fatigue pensa t’il. Il
prit l’objet et le remit dans la boîte. Puis il décida de se mettre en route le plus rapidement possible.
La civilisation commençait à  lui manquer. Il prit la direction qu’il estimait être la bonne. Des
heures s’écoulèrent sans qu’il trouva le moindre signe de vie. Une fois, il tomba nez à  nez avec une
ancienne cabane d’ermite en ruine. Le soleil commençait à  décliner dans le ciel lorsqu’il aperçu à 
travers les arbre, un chemin. Il se précipita de son côté et déboucha sur la route qui partait en
direction du village. Il fit quelques kilomètres, heureux d’avoir enfin retrouvé son chemin. Au bout
d’un moment, il vit au loin quelques hommes qu’il reconnu tout de suite. C’était son groupe qui
était revenu pour le chercher. Il les rejoint en courant pendant qu’ils criaient leur joie de revoir leur
guide vivant. On le serra, le poussa en riant. Kino qui avait été inconsolable d’avoir perdu son
meilleur amis eu un soulagement énorme et ne pu se retenir de soulever Akan et de faire tourner
dans les airs. C’était un peu une grande victoire pour Akan qui pouvait enfin vivre un instant la
gloire des héros. Il raconta tout en repartant au village comment il avait blessé le Troll à  l’œil et
comment il avait du s’enfuir dans la forêt, blessé. Il mentit sur le lieu ou il passa la nuit en le
remplaçant par une vielle cabane abandonnée. Il préférait ne pas s’attarder sur le lieu et surtout sur
la mystérieuse boîte. Il ne voulait pas être accusé de sorcellerie par les autres du village alors qu’il
allait enfin être reconnu comme un brave guerrier. Après les retrouvailles, on donna à  manger de
bons morceaux de lard grillé au jeune homme affamé. Une fois le festin terminé, ils prirent tous les
chemin du retour. Kino s’approcha d’Akan pour lui dire :
“ Nous allons organiser une grande fête en ton honneur ! Depuis quelques temps, nous
avions perdu tout espoir de te revoir vivant. Nous avions envoyé plusieurs patrouilles à  ta recherche
sans résultats. Il nous faut vite retourner au village annoncer la bonne nouvelle. Tes parents et
Carolina ont été effondrés par ta disparition.
_ J’espère qu’il s’en remettront rapidement, répondit Akan. ”
Tout en discutant, ils arrivèrent bientôt en vue du village. Il faisait à  présent nuit et les
maisons étaient plongées dans l’obscurité. Ils entrèrent sur la place sans que personne n’ai
remarqué leur présence. On raccompagna le fermier chez lui. Le capitaine frappa à  la porte de la
vielle chaumière. Lorsque la mère ouvrit, les yeux gonflés à  force d’avoir pleuré son fils, elle se jeta
sur la silhouette devant la porte et serra son enfant de toute les forces qui lui restaient.
“ Mon fils, s’écria t’elle en pleurant. Tu es en vie ! Et moi qui croyait que…Où était tu ?
Nous nous sommes inquiété ton père et moi. ”
Cette dernière phrase était un euphémisme car elle n’avait cessé d’harceler les gens qui se
rendaient en forêt en leur demandant si ils ne l’avaient pas aperçu.
“ C’est très long à  expliquer maman. Je suis fatigué. Si tu veux je te raconterais tout
demain. Mais maintenant il faut que je dorme.
_ Oui, il a besoin de repos, compléta le capitaine. Vous savez, votre fils est un héros. Il c’est
battu avec un Troll !
_ Oh vous, rugit la vielle. Si vous n’étiez pas capitaine, je vous tirerai bien les oreilles !
C’est à  cause de vous que mon fils à  failli mourir ! Vous ne savez pas ce que c’est que d’avoir un
enfant à  protéger ! ”
Manek, étonné, ne répondit rien car il se disait que cette femme n’avait pas totalement tort.
Il émit simplement un léger grognement qui indiqua à  ses hommes qu’il était temps de regagner
leur chez-soi. Une fois que tout le monde fut parti, la mère d’Akan dû se forcer pour ne pas
demander plus de détail à  son fils qui alla se coucher directement. Mais le principale est qu’il étai
en vie.
Il retrouva sa chambre et son lit douillet. En s’enfonçant dans les couvertures, il se dit que cela
faisait trois jours qu’il n’avait pas dormi dans un vrai lit. Il eu l’impression d’être dans le lieu le
plus confortable du monde. Et il ferma les yeux, bercé par le bruit du vent qui faisait bruisser les
feuilles des arbres autour de la maison.
Le lendemain, quelque chose réveilla Akan plus tôt qu’il ne l’airait souhaité. Quelqu’un frappait à 
la porte de sa chambre. Il se leva, s’habilla rapidement et alla ouvrir. Il fut surpris de voir Carolina
de l’autre côté. Celle-ci se jeta au cou du jeune homme en pleurant de joie.
“ Tout le monde disait que tu était mort ! J’ai eu si peur !
_ Je vais bien… Je vais bien, lui dit Akan un peu décontenancé. ”
La jeune demie nymphe ne relâcha pas son étreinte pour autant. Elle qui avait cru ne plus
jamais le revoir… A présent elle avait conscience que la vie est fragile et qu’il fallait en profiter
chaque jour. Elle consentit tout de même à  le relâcher une fois qu’elle fut bien certaine qu’il était
bien réel.
_ Waw… Je ne savais pas que tu avais tant de force, plaisanta Akan en toussant un peu.
_ Oh, désolé, répondit Carolina qui se mit à  rire en montrant ses dents blanches et en
plissant son petit nez pointu. Je doit être ridicule !
_ Bien sur que non ! ”
Il ne put s’empêcher de constater qu’elle était encore plus jolie que d’habitude. Elle avait
tellement été choquée par la nouvelle de la mort de son camarade qu’elle continuait à  sangloter tout
en riant. Il se dit alors qu’une amie comme ça, il n’y en avait pas deux dans le monde. Il eu soudain
l’envie de la protéger comme si elle était son enfant. Il vit quelques larmes s'échapper des yeux
rougeoyants de la fille et la prit à  son tour dans les bras pour la rassurer. Elle n’arrêtait pas de
répéter qu’elle était désolée et Akan ne cessa de lui dire que tout allait bien et que ce n’était pas
grave. Ils s’assirent tranquillement et au bout d’un certain temps, Carolina se calma et sécha ses
larmes. A ce moment là , Kino apparut dans la pièce en courant.
“ Allez ! Debout bande de paresseux ! Nous avons passer toute la matinée à  préparer le
banquet en ton honneur ! Il est l’heure de dîner et nous n’attendons plus que toi ! Vite ! met toi
quelque chose sinon je vais me faire disputer ! Pour l’instant tu as plus l’air d’un cadavre que d’un
héros. ”
La plaisanterie fit sourire le jeune homme ainsi que le banquet qui était organisé pour fêter
son retour. Il demanda à  ses deux amis de le laisser un instant, le temps de se vêtir convenablement.
Une fois seul, il revêtit son habit des grands jours en soie noire de Calvinak. Lorsqu’il sortit enfin,
Carolina applaudit tandis que Kino fit remarquer qu’il était ridicule mais que c’était là  tout le lot du
héros. Ils partirent gaiement en direction de la place, ayant oubliés tout ce qui s’était passé
auparavant. Même ses parents avaient une mine réjouie malgré leur peine des trois derniers jours.
Kino assura que tout le village était réuni à  la fois pour fêter la victoire contre les gobelins car elle
n’avait pas été fêtée à  cause de sa disparition et aussi pour fêter sa réapparition dans le monde des
vivants.
Une grande foule était amassée autour de plusieurs feux où cuisaient des porcs bien gras. Lorsque
Akan arriva, tout le monde tînt à  lui serrer la main. Après tout, il avait affronté seul un Troll des
marais ! Même si il ne l’avait pas abattu, s’en être sorti vivant était extraordinaire. Il se laissa
emporter par deux soldats qui le portèrent sur leurs épaules jusqu’à  la place d’honneur, à  côté de
Manek. Aussitôt, on lui remplit sa chope du meilleur vin de la région et on le resservit une fois
qu’elle fut terminée. Il était devenu le principal centre d’attraction et ça n’était pas pour lui déplaire
lui qui n’avait jamais été qu’un fils de cultivateur. On lui demanda trois fois de raconter sa lutte
avec le monstre et comment il avait survécu seul dans les bois. Il resta discret à  se sujet et inventa
une histoire à  dormir debout pour satisfaire les gens. Un homme qui ne paraissait pas participer à 
l’euphorie s’avança et lança sur un ton désagréable :
“ Quel exploit que de fuir le combat et de se réfugier ensuite dans une cabane confortable
en attendant les secours ! ”
Akan le reconnut. C’était un des ivrognes qu’il avait aperçu il y a quatre jour devant la
taverne. Il ne s’étonna pas du comportement du malfrat et répondit sur le même ton :
“ Si un jour, un Troll vous attaquait, je pense que vous réussiriez à  éviter ses coups rien
qu’en titubant mais je ne pense pas que vous surviviez un seul jour dans la forêt sans alcool à  boire
ni pauvres gens à  voler… ”
Il ne savait pas vraiment comment il avait réussi à  sortir une phrase tel que celle là . Il
n’empêche que tout le monde se mit à  rire et à  se moquer de l’homme qui l’avait provoqué pendant
que celui-ci filait la tête basse en maugréant des paroles incompréhensibles.
“ Fait attention, souffla Manek à  l’oreille de Akan. Lui et sa bande peuvent bien essayer de
te causer du tort. Si tu as besoin d’aide, tu peux compter sur la garde du village.
_ Merci, répondit l’intéressé. Mais je pense qu’il n’oseront pas après l’humiliation qu’il a
reçu. ”
Le reste du banquet se passa sans autres interruptions. Tout le monde dévora la viande
grillée excellente en discutant des derniers potins. Puis, plus tard dans l’après midi, le repas se
termina par des chansons et des jeux qui firent la joie des petits et des vieux. Et puis ce fut la fin.
Beaucoup de gens retournèrent à  leurs occupations. Kino devait aider son père à  des taches diverse
et Carolina retourna à  la taverne pour servir. Il ne resta bientôt qu’une centaine de personne environ
sur la place qui discutaient encore ou qui s’étaient donnés pour mission de finir tous les plats et le
vin. Akan décida de rentrer lui aussi quand un main l’attrapa par le col.
“ Salut avorton, fit Byan, l’homme qui avait été humilié en public. Tu te souviens de moi ?
J’ai apporté des amis. ”
Il lui colla un coup de poing qui envoya s’écraser Akan sur le sol, un peu plus loin. Il se tînt
la mâchoire qui lui faisait à  présent affreusement mal.
“ Tient tient…On combat contre un Troll mais on fait la mauviette en public ? Bat toi ! Tu
es à  un contre un…Pour l’instant. ”
La foule s’était rassemblée autour. Les guerriers n’étaient plus là  et personne n’intervînt.
Tout le monde était avide de savoir comment Akan allait réagir. Déjà , des paries s’étaient mis en
place. Les marchands adoraient gagner et perdre de l’argent sur des combats de rue. Comme Akan
ne réagissait pas, un gros homme lui cria :
“ Et bien ? Qu’attend tu pour te battre ? Sois un homme ! ”
_ Ce n’est pas un homme, cria Byan, c’est une loque ! Il ne vaut rien au combat. Il s’est
contenté de fuir lâchement dans la forêt ! ”
Akan ne supporta pas qu’on puisse gâcher son instant de gloire qu’il attendait depuis si
longtemps. En un éclair, il se rua sur son agresseur sans comprendre comment il avait réussi à 
bondir aussi rapidement. Il lui décocha un violent coup dans le ventre qui coupa le souffle à  son
adversaire. Comme l’éclair, il le fit tomber au sol et se retrouva à  genoux sur lui en train de le
frapper au visage. A ce moment, deux mains puissantes le repoussèrent violemment. Akan fut rejeté
dans la boue. Les deux truands qui accompagnaient Byan avaient décidés de se mêler à  la partie en
voyant l’agilité du garçon. Ils se jetèrent à  leur tour sur lui en le ruant de coups de pieds jusqu’à  ce
qu’il crache le sang. Akan tentait de se protéger le visage avec ses bras tandis que Byan se relevait
et vînt participer à  la mise à  mal du pauvre Akan. Alors que le bandit avait attrapé un morceau de
planche pour le bâtonner, un étrange phénomène se produisit. Une lumière vive jaillit du corps
d’Akan et avant qu’ils n’aient eu le temps de crier, les trois hommes furent projetés en l’air pour
atterrir contre un mur et retomber sans conscience. Tout autour, les parieurs s’étaient arrêtés de rire
et hurlait de peur à  présent :
“ C’est un sorcier ! C’est un sorcier ! Au secours ! ”
Bientôt, le bruit arriva aux oreilles des soldats qui arrivèrent aussi rapidement qu’ils le
purent. Ils entourèrent la forme boueuse et la menacèrent de leur pointes de lance. Manek n’avait
pas reconnus sont voisin de table.


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MessagePublié: 28 Nov 2004, 14:04 
desolé j'ai eu un p'tit bug donc g un peu pollué le forum...si quelqu'un pouvais supprimer tout ça sauf mon bon topic svp


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MessagePublié: 29 Nov 2004, 06:44 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
Message(s) : 6475
Localisation : Paris, France.
Nettoyage du forum effectué.

En ce qui concerne ton texte, c'est d'abord n'importe quoi au niveau de la mise en page. Si tu veux attirer des lecteurs, présente mieux ton récit ; sa forme actuelle est rédhibitoire. Note aussi que tu submerges l'histoire de descriptions certes très jolies mais qui ralentissent le rythme et n'apportent en définitive pas grand-chose. Prends exemple sur Isaac Asimov pour la simplicité du style, la concision et la lisibilité. C'est tout pour l'instant.

_________________
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 Sujet du message:
MessagePublié: 29 Nov 2004, 12:56 
je pensais au contraire que je faisais pas assé de description et que celle que je faisais étaient assé dépouillées. Tu entend quoi en disans que ça ne fait pas avancer le l'histoire?


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MessagePublié: 29 Nov 2004, 17:46 
Hors-ligne
Electrofrite
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Inscription : 06 Août 2004, 16:05
Message(s) : 637
Localisation : Brisbane.
Tu dois intégrer l'action à  la description, ce qui est un exercice assez difficile. La description doit servir l'action ; tu ne dois pas décrire tout d'un bloc puis passer à  l'action.
Enfin, c'est comme ça que je fonctionne.
Sinon, tu sais ce que j'en pense !

_________________
http://rocketsilverstand.blogspot.com/


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MessagePublié: 29 Nov 2004, 18:33 
Hors-ligne
Extincteur des ténèbres
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Inscription : 14 Juil 2004, 15:32
Message(s) : 651
Localisation : Dans le coté obscur de la force.
Hum... Je ne peux qu'approuver le reproche de DragonNoir vis à  vis de la mise en forme: Les pavés de texte nuisent à  la lecture, et embrouillent un récit parfois confus. Par contre, je ne trouve pas que les descriptions soient vraiment surabondantes, et elles sont dans l'ensemble assez intéressantes, selon moi.
Parfois, un manque de suivit au niveau du language utilisé, mélangeant un style familier et soutenu, par moment... Mais rien de bien grave, en réalité.
Sinon, au niveau de l'histoire, j'aime bien le principe: C'est pas mal partit (sauf pour le héros) et le suspens est malgré tout présent.

_________________
La vie est faite d'obstacles à  surmonter pour progresser...
...moi je passe à  côté...


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MessagePublié: 30 Nov 2004, 11:46 
comment ça "sauf pour le héro"?

sinon je vois pour la description. d'ailleur j'ai commencé d'écrire une autre histoire qui se déroule 2000 ans avant pendant la guerre de la magie. Je pense essayer d'améliorer mon style.


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MessagePublié: 30 Nov 2004, 16:33 
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Extincteur des ténèbres
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Inscription : 14 Juil 2004, 15:32
Message(s) : 651
Localisation : Dans le coté obscur de la force.
Mr.Jack a écrit:
comment ça "sauf pour le héro"?

Je disais que c'était bien partit, sauf pour le héros. N'oublions pas qu'il est actuellement entouré par des gardes, n'est-ce pas?

Sinon, entre nous, évite les doubles posts, ça serait pas mal...

_________________
La vie est faite d'obstacles à  surmonter pour progresser...
...moi je passe à  côté...


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MessagePublié: 30 Nov 2004, 17:14 
Chapitre 4 : Une décision difficile

“ Lève toi, hurla le capitaine. Ne joue pas la malin avec tes sorts ! Nous avons de quoi te
faire taire pour l’éternité ! ”
L’état de Akan était dans un état trop grave pour qu’il puisse répondre. Voyant qu’il ne
bougeait pas, un homme le souleva et s’écria:
“ Monsieur ! C’est Akan !
_ Comment ? C’est impossible, répondit celui-ci en doutant de la véracité de l’histoire à 
présent.
_ Quand on y pense, c’est plutôt probable qu’il soit mage, dit un homme à  côté de Manek. Il
a quand même vaincu un Troll.
_ Non il ne l’a pas vaincu, rectifia Manek. Il s’est enfuit. ”
Puis il se tourna vers le gros homme qui avait incité le garçon à  se battre :
“ Vous là  bas ! Etes vous certains que cette homme à  usé de la magie ?
_ Aussi certains que vous être capitaine ! Il à  même attaqué ces pauvres bougres là -bas ! ”
Il indiqua les corps de Byan et de ses deux acolytes qui pataugeaient dans du crottin de
cheval. Que ces trois imbéciles soient dans les vapes n’avait aucune importance mais le fait que
Akan ai apprit et pratiqué la magie au village était un acte grave qui devait être discuté. Il emmena
à  contre cœur le jeune homme blessé sur la colline pour qu’il soit interrogé. Ils l’assirent sur une
chaise bien qu’il eu tendance à  glisser. Finalement, deux hommes le tinrent droit. On essuya ses
blessures et on lui jeta un peu d’eau afin de lui permettre de parler. Il avait des contusions au visage
et il fallut une demie heure pour qu’il soit capable de parler.
“ Bien, fit Manek, responsable de l’interrogatoire. Déjà , pourquoi t’es tu attaqué à  ces
ivrognes ?
_Ce…n’est pas moi, bafouilla t’il.
_ Je m’en doutais. Maintenant, explique moi comment tu as fait ce que les gens ont vues
comme de la magie ?
_Je ne…Sais pas…
_ Il faut que tu me dise la vérité. Tu te trouve dans une situation grave. Etudiais-tu la magie
en cachette ? ”
Akan fit signe que non puis cracha un filet de sang. On apporta un chiffon pour essuyer et
on lui donna à  boire. Une fois qu’il alla mieux, le capitaine reprit.
“ Si tu n’as pas appris à  utiliser la magie…Comment ce fait-il que tu l’ai utilisé comme tu
l’as fait aujourd’hui. Tu aurais pu tuer ces gens même si leur perte n’aurais pas été très grave.
_ Je…n’ai pas fait exprès. Ca c’est déclenché comme ça… ”
A ce moment, les cinq du conseil pénétrèrent dans la petite salle reculée du bâtiment. Ils
firent signe aux gardes de les laisser seuls avec Manek et le prisonnier et ils s’exécutèrent aussitôt.
“ Nous avons appris la nouvelle. Qu’à  t’il avoué, demanda Hümal.
_ Et bien monsieur il affirme ne pas savoir ce qui se passe et qu’il ne l’a pas fait exprès.
_ Il ment ! Nous prend-il pour des idiots ! La magie qu’il a utilisé appartient à  un niveau de
sorcellerie élevé ! Il étudie les arts occultes ! Avez vous fait fouiller sa maison ?
_ Oui. Nous avons trouver une boîte où des runes étaient inscrites. Nous n’avons pas réussis
à  l’ouvrir.
_ Il est évident que c’est un objet magique. Vous savez aussi bien que moi que tout objet de
ce type est strictement interdit ici. C’est une preuve suffisante. Interrogez le sur la boîte.
_ Qu’est ce que c’est que cette boîte que tu as caché chez toi, interrogea Manek.
_ Je l’ai trouvé dans le bois, répondit Akan, de plus en plus anxieux à  cause de l’air des
chefs, apparemment décidé à  le condamner coupable.
_ J’ai l’impression qu’il a été possédé par cet objet, expliqua le capitaine à  Hümal. Nous
pourrions peut être, être indulgent avec lui. Le pauvre à  l’air aussi étonné que nous.
_ Vous ne semblez pas comprendre… Une très vielle loi stipule que quiconque use de
magie sera immédiatement jugé. Ce garçon est peut être de bonne fois où peut être pas mais il doit
être jugé comme n’importe qui enfreignant cette loi.
_ Mais cette loi peut être corrigée, insista Manek.
_ Ecoutez…Vous nous avez toujours servi comme il le faut. Mais je vous siérais de rester à 
votre place. Cette loi n’est pas discutable. Vous êtes prier d’emmener le prévenu au tribunal où il
sera jugé immédiatement. Il n’y a rien à  ajouter. ”
Ils sortirent de la pièce pour se diriger dans la salle de jugement. Le guerrier jura un moment
sur l’excès de zelle de ses supérieurs et pris Akan sur son dos et l’emmena à  travers les couloirs. Ils
arrivèrent devant la grande table où siégeaient les chefs et juges. Manek installa le prévenu sur une
chaise et s’écarta. Hümal parla alors :
“ L’utilisation de la magie dans notre village, et par un de nos citoyen de plus, est un acte
très grave qui nécessite d’être jugé immédiatement. Bien entendu, vous êtes coupable de se crime et
donc notre seule préoccupation est de choisir quelle sera votre punition. Vous n’êtes pas un
méchant garçon et nous prendront à  votre égard celle qui vous sera la plus agréable. Aussi je
souhaiterais vous voir condamner à  l’exil définitif de la forêt de Kalnok. Je vous évite le fouet car il
y a peu de temps, vous fûtes l’un des nôtres et de plus, vous n’en réchapperiez pas vu votre état.
Cependant, nous ne sommes pas des bêtes. Nous vous fourniront la nourriture nécessaire au voyage
qui vous conduira à  la ville voisine. ”
Akan n’avait pas protesté tellement tout cela lui était tombé dessus rapidement. Il espérait
se réveiller dans la minute mais cet instant n’arriva jamais.
“ Vous resterez dormir se soir dans la cellule afin que vous vous rétablissiez un peu avant
votre départ le lendemain matin, ajouta le marchand. Veuillez l’accompagner à  sa cellule Manek.
Et donnez lui des calmants pour qu’il trouve le sommeil cette nuit. Ses blessures doivent le faire
souffrir. ”
Le soldat fit ce qu’on lui avait dit de faire. Il donna une potion qui engourdi l’esprit d’Akan
afin que celui-ci ne ressente plus de douleur et s’endorme rapidement. Quelques minutes plus tard,
il dormait, allongé sur le lit inconfortable de la cage. Pendant son sommeil, il se vit insulté par tous
et chassé du village à  coup de pied. Les visages féroces des villageois le hantait durant son repos.
Puis un nouveau soleil apparut dans le ciel et il ouvrit un œil. Il pensa d’abord que tout n’avait été
qu’un cauchemar. Puis il s’aperçut qu’il n’était pas dans son lit et qu’au lieu de murs, il y avait des
barreaux autour de lui. Il remarqua aussi qu’il n’avait plus du tout mal. Ses blessures avaient été
entièrement guéries comme par enchantement. C’était sûrement la potion qu’on lui avait
administrée.
“ Réveillé, demanda Manek poliment. Tu as de la chance. Il fait beau aujourd’hui. Tu
n’auras pas à  marcher sous la pluie.
_ Qu’est ce que je vais devenir, se lamenta Akan. Ma vie est ici ! Je ne connais rien du
monde extérieur !
_ Et bien tu apprendra. Tu as la chance de partir à  la découvert d’un monde inconnu. Ici, il
n’y a pas d’avenir de toute façon. Tu y prendra goût.
_ Et mes parents ?
_ Tu sera triste un moment. Mais tu sais… C’est le lot de tout enfant et de tout parent que
de devoir se quitter un jour. Tu les reverra sans doutes une fois qu’on t’aura oublié.
_ Que vais-je faire en attendant ?
_ Tenter de te faire une nouvelle vie. Il doit y avoir du travail à  Balara. Un garçon fort
comme toi devrais pouvoir se débrouiller. Et un conseil… Ne touche plus à  cette satanée magie.
Elle est bien trop dangereuse et n’apporte que des malheurs. Regarde…A cause d’elle te voilà  parti
seul sur les routes, abandonné de tous. Tu devrais en prendre de la graine. ”
Le jeune homme ne répondit rien. Il n’avait jamais fait de magie. Il ne savait pas comment il
avait fait ce qu’on l’accusait d’avoir fait. Puis il y eu un éclair dans sa tête. Il se remémora la petite
sphère bleue qui l’avait frappée au front. Peut être était-ce ça la cause. Il ne pouvait pas l’expliquer
aux autres. On l’aurait pris pour un fou. Et puis les paroles du guerrier l’avait apaisé. Il se sentait
l’envie de voyager. Après tout, ça avait toujours été son rêve. Puis il pensa à  ses amis qu’il allait
devoir quitter. Cela le rendit très triste. Si seulement il pouvait partir avec eux. Mais c’était
impossible, leur vie était ici et pas à  courir ça et là  à  la façon des aventuriers. Il se leva résolu et
quitta la cellule pour se rendre à  l’entrée du village. Là -bas, il y avait des soldats, les chefs qui
l’avaient exclus, sa mère qui pleurait toute ses larmes de son corps et son père qui jeta un regard
noir à  son fils indigne. Avant le départ, on lui fit don d’une épée courte, d’un sac contenant vivres
et boissons. Sa mère s’élança alors vers lui pour le serrer une dernière fois dans ses bras, persuadée
qu’elle ne le reverrait jamais plus. Elle glissa dans son sac sans qu’il s’en aperçoivent, une bourse
contenant quelques pièces de bronzes de petites valeurs. Puis on le poussa en direction de la route
et il s’éloigna peu à  peu de ses parents et de son ancienne vie.
Il déambulait à  présent librement sur le chemin à  travers les arbres qui formaient un arc au dessus
de lui. Malgré la tristesse de quitter les siens, il éprouva une sensation nouvelle qui le remplit de
joie. L’odeur du bois était différente des autres fois, les arbres ce mouvaient d’une autre manière
que d’habitude. Même le vent qui lui fouettait le visage lui donnait une impression étrange. Il était
libre. Rejeté mais libre. Cela le fit sourire un moment puis il accéléra la marche pour s’éloigner
rapidement de ce qui était auparavant son lieu de vie. Cependant, il ne pu s’empêcher de regretter à 
chaque pas l’absence pesante de ses deux compagnons. Il versa une larme en se remémorant les
meilleurs moments passés en leur compagnie puis tenta de les effacer de sa mémoire un instant
pour rendre sa solitude plus supportable. Il avança rapidement sur un court laps de temps si bien
qu’à  midi, il avait déjà  parcouru environ une dizaine de kilomètres. Il décida de s’arrêter auprès
d’un arbre qui offrait une place confortable entre ses racines pour y déjeuner tranquillement. Il
sortit de son sac un simple morceau de pain qu’il entreprit de découper avidement afin d’en dévorer
une partie. Il porta la nourriture à  sa bouche puis entendit un bruit suspect. Il posa rapidement son
déjeuner à  peine entamé puis saisit son arme.
“ Il y a quelqu’un, fit-il inquiet. Montrez vous ! Je vous ais entendu ! ”
Il y eu trois rires qui émanèrent de derrière un buisson. Lorsqu’ils sortirent de leur cachette,
les trois scélérats qui avaient battu Akan la veille apparurent armés d’une épée et de gourdins
cloutés.
“ Encore vous, s’écria t’il en les reconnaissant. Laissez moi tranquille !
_ Et pourquoi nous te laisserions tranquille gamin ? Tu n’es qu’un sale sorcier qui ne mérite
que d’être pendu ! A cause de toi, ce misérable de Manek à  trouvé le moyen de nous expulser pour
bagarre et escroquerie ! Tu vas nous payer ça très cher ! ”
Akan voyant qu’ils avaient l ‘air décidé se prépara à  un dur combat. Ils étaient à  trois contre
un et il se souvînt de la difficulté qu’il avait eu face à  un simple gobelin. Il se rappela aussi qu’il
était doué de pouvoirs magiques mais malheureusement pour lui, il ne savait absolument pas s’en
servir.
Les trois hommes se mirent face à  Akan en affichant des sourires mauvais. Le premier d’entre eux,
le plus trapu. Se jeta en premier en brandissant son lourd gourdin. A ce moment là , Akan esquiva
rapide comme l’éclair et fit trébucher la masse avec sa jambe. Une seconde plus tard, la brute se
faisait transpercé par un dard luisant qui s’enfonça dans son dos et ressortit par la poitrine. Il y eu
un faible gémissement puis plus rien. L’homme qui était responsable de la mort prématurée de la
brute ne s’était même pas rendue compte de ce qu’elle venait d’accomplir. Dans la tête d’Akan se
forma soudain une théorie. La magie l’avait rendu capable de jeter des sorts mais l’avait aussi
améliorer dans ses capacités physiques et techniques. Il sentit couler dans ses veines un savoir
digne d’un grand guerrier. Il prit alors tant d’assurance dans le regard que les ennemis, surpris par
la mort de leur confrère firent un pas en arrière en voyant la mine farouche du guerrier. A la pensée
de leur ami mort, ils eurent une haine toute particulière envers son assassin. Ils se jetèrent alors sur
lui les deux en mêmes temps. Ils frappaient rapidement mais Akan n’avait aucune difficulté à  parer
les coups. En fait, il avait déjà  remarquer une faille dans la position de ses adversaire mais il voulait
tester ses nouveaux pouvoirs. Il se baissa soudainement et l’épée qui arrivait rencontra le gourdin.
Akan en profita pour faire un incroyable bond, hors de porté de ses assaillants. Une fois qu’ils que
l’épée fut retirée du bois, les deux piètres combattants s’élancèrent la rage au cœur. Akan esquiva
une attaque, puis une deuxième. Le second à  la masse commis alors un grave erreur. Il tenta de
frapper sa cible en frappant lourdement le sol où il se trouvait une seconde auparavant. Mais Akan
n’y était déjà  plus et trancha la tête de celui-ci. Une gerbe de sang vînt frapper le visage épouvanté
de Byan qui décida de s’enfuir en courant. Le mage le rattrapa sans effort et lui fendit le crâne. Le
corps sans vie s’écroula avec une expression terrifiée sur le visage. Akan sentit un étrange frisson
lui parcourir la colonne. C’était la première fois qu’il tuait un homme. Il eu tout à  coup peur de lui
même et comme pour se faire pardonner, il déposa les corps des bandits sur le côté du chemin et
comme il n’eu pas le temps de les enterrer, il érigea un petit monument fait avec des pierres
ramassées par terre. Une fois qui eu terminé, il reprit sa route, méditant sur les pouvoirs qu’il avait
acquit. Il ne prit pas la peine de déjeuner. Les récents évènements lui avaient coupés l’appétit. Il
continua sa route sur plusieurs kilomètres encore lorsque la faim le regagna. Il prit son sac et y
fourra sa main. Il eu la surprise de rencontrer un objet métallique. Il le sortit et constata avec
surprise que c’était sa fameuse boîte mystérieuse qui avait changée sa vie. Après l’avoir contempler
quelques secondes, il la posa et sortit le morceau de pain qu’il n’avait pas mangé. Il le porta à  sa
bouche et sentit sa faim s’apaiser après quelques bouchées. Puis il entendit soudain de bruits de
galop lointain. Il s’arrêta, intrigué. Un nuage de poussière s’élevait sur le chemin qu’il venait
d’emprunter. Deux cavaliers arrivaient à  toute allure dans sa direction. Akan se prépara à  sortir son
épée pour se défendre. Lorsqu’il reconnu ceux qui conduisaient les chevaux, il poussa un cri de
joie. C’était Kino et Carolina. Jamais il n’aurait pensé les revoir et il était bien content qu’il ait fait
tout ce chemin pour lui dire au revoir. Il s’élança vers eux en riant.
“ Vous êtes venu pour me dire au revoir, dit-il à  leur encontre. Ca me fait tellement plaisir
que vous soyez ici !
_ Nous ? venu pour te voir, s’écria Kino furieux. Tu es vraiment un imbécile ! Nous
t’accompagnons triple andouille ! ”
Et il éclata de rire ainsi que la jeune fille à  côté de lui.
“ Je ne comprend pas, lança Akan décontenancé. Et vos familles ? Votre vie ?
_ Mon père à  été heureux de me voir partir à  l’aventure comme lui dans sa jeunesse,
répondit Carolina. Il m’a même encouragé à  quitter ce trou paumé.
_ Et moi, continua Kino. Je n’ai pas d’ordre à  recevoir. Je suis venu sans prévenir personne.
Dés que j’ai su ce qui t’était arrivé, j’ai pris cette décision. Au fait ! Tu ne nous avait pas prévenu
que tu apprenais la magie vieux gredin !
_ Je n’ai pas appris la magie, expliqua Akan. C’est une histoire bien étrange qui m’est
tombée dessus. ”
Il raconta alors ce qui c’était passé après l’accident du Troll et comment il avait trouvé la
boite. En guise de preuve, il la sorti de son sac pour la montrer à  ses deux amis.
“ C’est étrange que cet objet n’est pas été découvert plus tôt, dit la nymphe songeuse. Il faut
faire attention. C’est peut être dangereux.
_ Pour l’instant, il m’a permit d’être plus fort et j’ai acquis une technique incroyable de
combat.
_ Ah oui ! Nous avons vu les trois corps des filous qui empuantissaient l’air du village,
s’exclama Kino. C’est toi n’est ce pas qui les as tué ? Et bien bravo ! Tu as libéré bien des gens de
ces imbéciles. De plus, tu dois avoir une sacré maîtrise pour t’être battu contre les trois à  la fois et
de t’en être sortis indemne. ”
Akan sourit face au compliment mais resta silencieux sur le sujet. Il avait tout de même tué
trois hommes ! Ce n’était pas rien. Surtout pour un paysans pour qui la seule tache avait été
pendant des années de labourer un champ ou de ramasser le foin. A présent, il était devenu un
puissant mage bien qu’il ne sache pas encore les limites de ses pouvoirs.
“ Ne t’inquiète pas, lui dit Carolina. C’est le lot de tout aventurier que de se battre et de
tuer. Peut être devra tu encore le faire et ce jour là , il ne faudra pas hésiter car tu pourrais le payer
de ta vie.
_ Je sais…Merci de me le dire. Je vais mieux à  présent.
_ Bon, lança Kino. A présent nous devons manger.
_ Je suis désolé mais je n’ai pas dans mon sac de quoi nous nourrir tous jusqu'à  Balara.
_ Tu crois vraiment que nous sommes venus sans rien abrutit, plaisanta le guerrier. Nous
avons du lard, des fruits et des légumes pour encore plusieurs jours. J’ai emporté toutes mes
économies et Carolina aussi. Nous sommes prêts pour parcourir la Terre entière. ”
Après un petit déjeuner agréable parsemé de chants et de rires, ils reprirent leur route pour
Balara. Akan monta derrière Kino et ils partirent aussi rapidement qu’ils le purent.
“ A ce train là , nous serons à  Balara dans quatres jours tout au plus, expliqua Kino à 
Akan. ”


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