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Quelques vers dans un monde de brutes https://www.pantagrame.com/eltanin/forum/viewtopic.php?f=74&t=851 |
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Auteur: | Nube [ 24 Jan 2005, 13:58 ] |
Sujet du message: | Quelques vers dans un monde de brutes |
Voici un poème écrit le 20 novembre dernier au environs de 05h du matin... O splendeur de cette nuit étoilée O splendeur de cette nuit étoilée A laquelle un élément vient manquer Pour que ce spectacle je puisse aprécier; O Venus, étoile de la divinité de l'amour, Guides-moi vers celle que je chérirai jusqu'à la fin de mes jours Même si pour la trouver, de la Terre je dois faire le tour O toi à qui mon coeur est destiné Mon âme désire ardament te rencontrer Afin que nous puissions éternellement nous aimer Lorsque le jour sur la plaine se lévera Que vers toi mon âme guidera mes pas Alors je ne vivrais plus que pour toi Que ces fous qui veulent nous briser Que ces monstres qui veulent nous séparer Voient leurs âmes brisées à jamais L'amour est le plus fort des sentiments Car c'est celui que tout homme cherche éperdument Mais seul celui qui le cherche sans relache le trouvera durablement Au détour du chemin, peu importe les femmes que je croiserai Car, j'en suis certain, au premier coup d'oeil je te reconnaitrai Et ton sourire suffira à me confirmer que tu es bien celle que je cherchais Alors réunis par nos destins dans la splendeur du matin Nos coeurs battant à l'unisson, allant main dans la main Eternellement nous nous aimerons tout au long des chemins Et quand viendra enfin l'heure de trépasser Que notre existance bien remplie aura été Nous serons réunis dans la grandeur de l'éternité |
Auteur: | Nube [ 24 Jan 2005, 21:10 ] |
Sujet du message: | |
celui-ci fut écrit le 22 novembre... Qu'il est loin le temps où le bonheur illuminait ma route Qu'il est loin le temps où j'ai rencontré mon premier amour Depuis qu'elle a disparue, je ne vis plus que dans le doute Mais je ne désespère pas de connaitre à nouveau un jour Ce noble sentiment qui n'est autre que ma force vitale Et qui me permettra un jour, je l'espère de me surpasser, De me donner à nouveau des ailes car l'amour, c'est fatal Sera ma principale source d'énergie et ce pour l'éternité. Mais où se cache donc celle qui me fera redécouvrir l'amour ? J'ai beau la chercher, hélas, je n'arrive jamais à la trouver D'innombrables fois, j'ai connu des échecs mais un beau jour Une fille fort charmante pendant qu'on discuté m'a déclaré "Si on s'était connu plus tôt, nous aurions pu faire de grandes choses ensemble" et depuis ce jour qui m'a définitivement marqué Je ne suis plus que l'ombre de moi-même tel un spectre errant dans la lande Et depuis ce jour, je n'arrive plus à rien, je suis constament déprimé Devenu incapable de sourire et d'exprimer le moindre signe de bonheur Passant mes jours et mes nuits à repenser à cet instant de ma vie Je parais toujours fatigué et épuisé comme un être qui vit dans le malheur Mais nul ne sait que parfois, il m'arrive d'en pleurer la nuit Et chaque jour, j'espère croiser celle qui saura de nouveau me faire sourire Celle qui saura me rendre heureux et que je chérirai éternellement Puisque j'en suis sur, lorsque je l'aurais enfin rencontré, mon avenir Sera plus joyeux, ayant enfin tourné cette page du passé définitivement. |
Auteur: | Loup Celeste [ 24 Jan 2005, 21:23 ] |
Sujet du message: | |
a part que les thèmes sont connus (mais je ne vais pas en porter ombrage, ces derniers sont bien générateurs de poésie) ce qui me dérange, c'est des phrases assez longues. "devenu incapable de sourire et d'exprimer le moindre signe de bonheur"-->17 pieds, et ben! Cependant, tu en profites pour ne pas dénaturer les phrases dans le but de les faire entrer dans le "format", ce qui est appréciable. Attention aux doubles lettres manquantes à différents endroits. ça tâche davantage en vers qu'en prose. |
Auteur: | Nube [ 24 Jan 2005, 22:47 ] |
Sujet du message: | |
un des poèmes les plus récent que j'ai fait, datant du 20 janvier : Le Printemps Un bourgeon vient d'éclore ce matin Et le printemps nous revient enfin. Il nous apporte les beaux jours, Le retour des hirondelles Et fait refleurir l'amour Dans le coeur des donzelles. Les prairies refleurissent lentement, La neige laisse place aux torrents; Ainsi la vie qui s'était suspendue Reprend soudain son éclat lumineux Dans ces grandes et vertes étendues Là où désormais le ciel est si bleu. Pourtant une ombre tache ce tableau, Bien que ma famille ne s'en soucie guère : C'est en ce jour lumineux et nouveau Que mes ancêtres j'irai rejoindre sous terre. Le printemps a souri A tous mes amis, Mais il me laisse seul Dans mon blanc linceul. |
Auteur: | Raphychou [ 25 Jan 2005, 01:54 ] |
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J'adore. Franchement. PhénixNoir a raison, les phrases sont parfois assez longues, ça nuit un rien à la cadence générale. Et "donzelles", je le maintiens, ne me semble pas appartenir au même registre de langage que tout le reste. Mais je ne trouve ici rien d'autre qui m'écorche l'oeil. Dans l'ensemble, c'est doux et élégant. Quant aux thématiques des deux premiers poèmes... aussi classique qu'elle soit, j'aime cette idée d'affronter sans regrets le trépas lorsque l'on a trouvé l'âme soeur. |
Auteur: | Nube [ 02 Fév 2005, 09:09 ] |
Sujet du message: | |
Voici mon dernier poème en date, créé dans la nuit de Dimanche à Lundi Depuis le jour où je t'ai rencontré, Jamais je n'ai pu cesser de t'aimer. Mon Cupidon une flèche a armé Et n'a guère attendu pour la tirer. Mon amour pour toi est tellement fort Que rien ne parviendra à l'effacer De ma mémoire ni de mes pensées, Car tu es mon soleil et plus encore. O toi qui t'es emparée de mon âme, Oublies ces yeux te montrant la laideur Et ouvres bien grand les yeux de ton coeur Puis dis-moi si pour moi ton coeur s'enflamme. Dans tes yeux, j'ai cru voir une lueur D'espoir mais attentive as-tu été A cet instant d'une rare beauté Qui pourrait tant nous conduire au bonheur ? Sache que pour toujours je t'attendrai, Car de mon bonheur tu détiens la clé Mais n'entends-tu point ce coeur t'appeler Et qui dans tes rêves t'entrainerait ? L'amour est une chose si précieuse Qu'il faut constament aller protéger Pour qu'il survive pour l'éternité Et que nos vies aient une fin heureuse. |
Auteur: | Nube [ 22 Fév 2007, 21:15 ] |
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j'exhume ce sujet pour poser mes derniers vers... Remise en question Fait-il enfin jour ? Sans aucun amour Je vis en enfer. Serais-je maudit ? Le bonheur m'a fui Cette sombre nuit M'a tant refroidi. Renaitrais-je un jour ? Aurais-je le droit De pouvoir ma foi Retrouver l'amour ? Ma tristesse Mes faiblesses Vivent encore Et ma mort Qui m'enivre Me délivre. |
Auteur: | Nube [ 22 Fév 2007, 21:16 ] |
Sujet du message: | |
Terrain vague Jadis, tu n'étais qu'un vieux terrain vague Je me souviens de ta colline qu'enfant J'escaladais et ce par tous les temps Tous les jours, non, ce n'est pas une blague En rentrant du collège chaque soir Avec un ou deux amis dans le noir Ou durant un week-end avec des potes On trouvait des rats crevés, des capotes Usagées, des appareils ménagers Et parfois même des pneus qui brulaient. Aujourd'hui quand je te vois au grand jour Tu as bien changé, tes murs sont tombés Et quand je vois tout ces enfants jouer J'ai bien l'impression d'avoir le coeur lourd. Terrain vague que j'aimais tellement Te voilà jardin public à présent Récement devenu parc des Cormailles C'est le lieu où les enfants se chamaillent Et si dans mes rêves tu es le même Est-ce que tout celà vaut un poème ? |
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