M a écrit:
Lorsque tu écris, cherches-tu à caser/exprimer certaines pensées, certains sentiments, ou te laisses-tu porter par ceux que tu ressens durant la rédaction?
Je cherche à caser des pensées des sentiments. Je me laisses porter au cours de moment plutôt contemplatifs. Mais n'usant d'aucun discours indirect, je laisse souvent trainer un doute sur le rôle des sentiments. Surtout dans le cadre d'une histoire ou tous peuvent potentiellement simuler
Ceci explique par contre que je ne peux plus écrire sous le coup d'un sentiment aigü. Il faudrait accroder ce qui vient logiquement dans le récit et ce que l'on ressent, dans ces cas-là
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Penses-tu qu'il soit préférable et profitable de travailler avec un plan, ou simplement une vague idée de ce que l'on veut faire?
Le plan peut vous donner la sensation ne plus pouvoir se faire plaisir. Son absence peut vous laisser bloqué à un moment où l'on a qu'une vague idée de ce qui doit suivre pour introduire ce qui suivra. Je pense à reposer un plan pour les deroulement immédiats des actions qui vont venir dans mon travail en cours. Ceci afin de ne pas me laisser emporter par une mise en ambiance.
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L'écriture découle-t-elle d'un manque, d'une carence dans d'autres domaines qui, s'ils étaient gommés par une attitude fun et branchée, jeune et bigarrée, diminueraient voire détruiraient l'envie d'écrire? Ainsi, l'écriture est-elle une compensation chez toi?
Ou chez les jeunes fun et branchés, sortir une compensation pour ne pas écrire?
C'est sans doute vrai d'une période de fanficteur. A présent, les autres occupations s'opposeraient à l'écriture simplement par le temps qu'on leur consacre.
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Tu dis ne pas lire de classiques. Pourquoi? Ceux que tu as lus t'ont-ils déplu? Que lis-tu? As-tu des noms - autres que Herbert, on a compris - d'auteur dignes d'intérêt?
Distinguons classiques et incontournables. Les classiques (historiques) ne m'ont pas captivés parce que l'histoire ne me captive pas dans cette période. Même en faisant de leur mieux, on mesure que la pensée et la façon de l'exprimer dépend bcp d'un contexte totalement révolu pour quelqu'un d'informé comme moi aujourd'hui. Même si à écrire je peux retomber sur leurs problèmatiques, je les exprime dans des contextes qui me sont plus parlant.
Les incontournables : je suis assez iconoclaste dans l'âme (hypcrite qu'on on aspire aussi à la notoriété, hein?) Mais surtout je crains la contamination stylistique ou scenaristique. En ce sens, et puisqu'on me dit assez souvent que le style ne suit pas, découvrir leurs univers via les lecteurs passionnés n'est pas si stupide.
J'ai lu du werber quand j'étais jeune. PLus maintenant. Assez souvent des auteurs américain de polar. Du Tom Clancy et du JC Grangé également. C'est évidemment sur le plan des idées que cela compte, les approches d'aucun d'entre eux sur le style ne m'ayant isnpiré particulièrement (didactisme, gore et autres choses qui ne me plaisent pas). Agatha Cristie, et puis des classiques. Le cycle de Pern, aussi, tiens. Mais je ne lis plus, surtout de la BD, aujorud'hui (qui est parfois bien plus noire que ces auteurs réunis... je considère des Bilal ou des Moebius bien plus résonnant et terrifiant que tous ce que j'ai aperçu des manga)