Sur ce point, je ne fais que prêter une oreille profane aux débats de spécialistes. Si la race a une influence notable sur le physique, elle a aussi son rôle à jouer dans le psychisme. Oh, bien sûr, si c'est ce que tu veux dire : je ne parle ici que d'une intelligence basique et psychomotrice (celle que l'on cherche a évaluer dans les tests de QI ou les examens militaires - à défaut de mieux). Point n'est question d'intelligence "morale", de capacité à juger ou à concevoir, voire à créer.
En bon adepte de la science, je n'en pense pas moins qu'il est fondamentalement et théoriquement possible de déterminer l'influence du psychisme sur ces qualités ô combien floues et subjectives. Mais, bon sang, le jour où nous en serons capable - ce jour-là , nous serons capables de prédire l'influence de chaque quark et de chaque gluon sur les futurs bouleversements géopolitiques. Une tâche aussi vaine et insensée que de vouloir distribuer droits et biens en parfaite équité, relativement aux mérites et aux qualités de chacun. Ce qui, d'ailleurs, n'est pas souhaitable (il en serait alors finit de cette petite part de chaos qui donne une
illusion de consistance à notre
illusion d'existence - mais cela, c'est du délire on ne peut plus anti-scientifique... quoique).
Je peux tout au plus citer, avec un "bof", cet article :
http://1libertaire.free.fr/CerveauSexeIdeologieVidal.html
Si quelqu'un a de meilleures sources, qu'il en fasse profiter.
Et pour bien insister sur la haute superficialité de ces considérations : si les théories s'accordent à peu près pour dire que le cerveau du noir est plus proche de celui du singe, il n'en possède pas moins de meilleures facultés psychomotrices que notre gros choux-fleurs d'occidentaux, qui apparaît sur ce coup plus "dégénéré" qu'évolué. C'est bien le hic : quelques fiables que soient ces affirmations scientifique, elles ne débouchent jamais que sur des jugements grossiers (si "plus proche du singe" a une connotation méprisante, c'est uniquement parce que l'imagerie populaire associe le singe à sa "débilité" apparente - alors qu'on s'extasie mièvrement devant l'"intelligence" du dauphin, simplement parce qu'il accepte de jouer avec de bon gros touristes avides d'écologisme facile).
A cela, une autre voix pourrait répondre que "c'est dans cette dégénérescence que naît l'inspiration artistique, et tout ce qui nous permet d'appréhender des valeurs plus élaborées..." -- et ainsi de suite, jusqu'à ce que Godwin s'ensuive.
La seule chose que je puis affirmer sans ciller est, je le répète, le caractère
négligeable de ces considérations au vu des débats et des enjeux actuels. Car ces différences physiques/psychiques sont mille fois plus marquées au sein d'une même race, qu'entre le Dupont d'une race et le Dupond d'une autre. Il est bien plus significatif de parler de "croyants/athées", "humanistes/nihilistes" - voire même de "gros/maigres" ou de "beaux gosses/têtes de nÅ“ud", convictions et natures confondues. Une chose est au moins certaine : les races sont
au moins plus égales que les hommes ne le sont. Youpi.
Mais pour ne pas conclure sur cette note consensuelle : je revendique, envers et contre tout, le droit de ne pas juger "beau" le noir ou le chinois, avec toute la pauvre subjectivité (que dis-je, l'inexistence métaphysique) qui caractérise la notion de "beauté". Après tout, quelles que soient ses prétentions, "la vie ne consistera jamais qu'à se quereller au sujet des goûts et des couleurs", Nietzsche himself en convient. L'éthique politique est une chose, le carnaval des jugements en est une autre. En ce qui concerne la première, il est certes risible d'invoquer ce genre de critères : que l'on se figure tout qu'il faudrait
préalablement admettre pour que cela paraisse logique, et l'on en saisira l'éminente grossièreté, incompatible avec tout modèle d'Etat cohérent qui se respecte. Il est d'ailleurs assez amusant de constater que ceux qui s'en servent à leurs fins politiques ne sont généralement pas les plus glorieux spécimens produits par leur race, qu'il s'agisse d'Adolf ou du sympathisant FN amorphe éructant ses lumineuses conceptions entre le pastis et le jeu de cartes. "Syndrome de projection… ?", me susurre Freud.