Pardon mais tu commets l'erreur d'aborder la question de la liberté en pensant d'abord à son rapport au groupe alors que ses causes sont au contraires liées à l'individus.
Il est évident qu'étudiée au seul niveau du groupe la liberté n'est rien puisque son désir nait des rapports entre l'individus et la société.Se demander les résultats que la liberté peut apporter au niveau globale est absolument inepte,en effet qu'elle peut être la signification d'un groupe analysé autrement que dans son apport aux individus?
Tu penses que la liberté(et les autres valeurs comme l'égalité et la laïcité donc) amènent la cohérence de notre société française...et puis quoi?
Notre pays sera plus productif?Plus "efficace"?Son PIB sera plus élevé?Nous gagnerons de nouveaux territoires?De l'influence à l'ONU?...
C'est la dedans que tu espères voir une "signification"?
Tu considère qu'il y a une quasi ferveur religieuse dans l'exaltation des grands principes,il est vrai qu'il y a un évident paradoxe dans la louange collective d'un principe fondamentalement individuel.L'autre est un obstacle évident à ma liberté,et la liberté républicaine ne saura être qu'une conciliation,une compromission même à la liberté dans son sens total.
On trouve dans cette nécessité l'explication de la nécessité d'un conditionnement partiel par l'éducation,par la loi aussi...comme tout autre valeur républicaine la liberté n'est pas tenue comme un absolu mais au contraire pensé par rapport à ses limites.
Pensées au niveau sociale,les valeurs font toutes appel à l'immanence ce qui les éloigne justement de tout cadre religieux.
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Cela peu sembler cru, mais pensez-y : l'animal ne souffre pas pour qu'il cherche à calmer sa souffrance, mais pour qu'il élimine les causes de sa souffrance.
Encore une fois nous avons une pure divergence de point de vue.Le tiens me semble justement éminement "religieux" car à volonté de transcendance.
Tu tires de cette exemple une signification qui dépasse le simple être qui souffre,tandis que la souffrance chez moi est insupportable. Je ne tire de cette idée de souffrance que la volonté de l'éviter quand ton point de vue t'y fais voir un sens profond....
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Certains idéalistes se retrouveraient bien penauds s'ils voyaient que l'aboutissement de leur grand projet consiste à enfermer l'homme dans une "machine à jouir"
J'aimerais(peut être dans un autre topic du coup) voir pourquoi tu tiens tant à lier la question de la liberté avec celle de la jouissance.