Eltanin

Raoul Dufy



J'ai collé en fin de sujet, la biographie de l'artiste, bien que cela ne m'intéresse pas vraiment ( Oui, c'est un peu comme à  l'école où le prof s'intéresse plus à  un auteur qu'à  son livre). Bref, ce qui me captive dans les peintures de ce peintre, sont ses couleurs vives et joyeuses. Moi qui aime le bleu, Dufy a su me charmer. Ca respire la vie quotidienne, ça donne envie d'aller au havre, même ci il a dû changer depuis quasiment un siècle.






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Raoul Ernest Joseph Dufy naît le 3 juin 1877 au Havre (Le Havre). Il est le fils de Marie-Eugénie et de Léon Marius Dufy. Ce dernier est comptable dans l'entreprise métallurgique Rispal. C'est aussi un musicien amateur qui est l'un des fondateurs de la société chorale «La Lyre».
Après avoir obtenu le baccalauréat (1891) Raoul Dufy est embauché par la société Luthy et Hauser (spécialisée dans l'importation du café). Il est responsable de la vérification sur le port de la qualité des arrivages. Il restera à  ce poste jusqu'en 1896. Au cours de cette période, il s'inscrit en 1893 aux cours des Beaux-Arts du Havre. C'est aussi à  ce moment qu'il rencontrera son ami Othon Friesz en 1894 puis qu'il aura une «révélation» à  Rouen devant «la justice de Trajan» de Delacroix.
En 1899 avec Friesz, ils reçoivent de la ville du Havre, une bourse pour aller étudier aux Beaux-Arts à  Paris. Deux ans plus tard, il rencontre Albert Marquet, qui va beaucoup l'influencer, et il expose pour la première fois au salon des artistes. En 1903, il s'initie avec Maurice Delcourt à  la technique de la gravure qu'il utilisera souvent par la suite. Il expose aussi pour la première fois chez Berthe Weill à  Montmartre. Un an plus tard, on le retrouve avec Marquet en Normandie, notamment à  Sainte-Adresse, Trouville-sur-Mer et Fécamp. Deux expositions (1905) s'en suivent (toujours chez Berthe Weill) en compagnie de Boudin, Lautrec et Van Dongen pour la première puis avec Matisse, Vlaminck et Marquet.
En 1906, il expose dans sa ville natale, au Havre, pour le Cercle de l'Art Moderne, et il peint de nouveau en Normandie à  Trouville-sur-Mer, Sainte-Adresse, Dieppe, Fécamp...
L'année suivante, il se livre beaucoup à  la gravure et visite Munich à  l'invitation d'Othon Friesz. Il réalise son premier imprimé sur tissu pour la firme Atuyer-Bianchini-Férier avec laquelle il va collaborer jusqu'en 1930. Il réside ensuite pendant deux ans à  "Orgeville" dans l'Orne dans la «villa Médicis libre», où il grave notamment les planches du «Bestiare». A cette période, il participe avec "Braque", Marquet et Picasso à  la «sécession berlinoise».
En 1913, il séjourne à  Hyères dans le Var et expose des oeuvres à  New-York, Chicago et Boston. Pendant la guerre, il fonde une petite imprimerie au Havre «Imagerie Raoul Dufy» qui fait de l'impression pour la propagande patriotique.
En 1920, il expose pour la première fois ses «Baigneuses», puis part séjourner à  Vence. Il réalisera en 1922 le décor de «Frivol» pour l'opéra de Paris et l'année suivante celui de «Roméo et Juliette». On lui commande aussi le mobilier «Paris».
En 1926, il visite le Maroc et passe quelques temps à  Cannes et revient en 1929 sur la côte normande à  Deauville et à  Trouville.
En 1930, il commence une nouvelle collaboration pour la production de textile avce la société américaine Onogonda. Il illustre Tartrin de Tarascon en 1931 puis «Mon docteur le vin» en 1936, entre temps il expose à  Bruxelles (1934).
En 1937, il réalise le collosal «La fée Electricité» pour l'exposition internationale, et il est fait officier de la légion d'honneur.
En 1939, il réalise quelques illustrations pour pour ce a qui aurait du être «la forêt normande» d'Edouard Herriot. Il fuit l'invasion allemande d'abord à  Nice puis en 1940 à  Ceret. Il passe par Perpignan en 1941 puis à  Lyon en 1942 et enfin chez Raymond Dorgelès en 1943. A la fin de la guerre, il s'installe définitivement à  Perpignan. Il y réalise en 1948 les «Tapisseries de haute lisse», puis les illustrations des «nourritures terrestres». Il est fait Commandeur de la légion d'honneur.
Il meurt le 7 mars 1953

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.

Ces peintures font tellement brouillon qu'elles me font penser à  des toiles touristiques, le genre de chose que l'on voit dans une brochure ou à  l'entrée d'un camping. Beuh~

Peut être confonds-tu brouillon et esquisse. Quand aux toiles touristiques dont tu parles, ce sont sans doute finalement les brouillons qu'elles t'inspirent. Quand à  la brochure, bien que cela représente un mince ouvrage on peut y trouver de grandes ?uvres, représentées. Pour ce qui est du camping, je pense que Dufy serait ravi de s'y voir placardé. Ses oeuvres en général, enfin ses brouillons selon toi, attiraient la foule. Ses toiles sont d'une telle légèreté, et sont si rafraîchissantes que l'on peut effectivement penser aux vacances ; « camping ou pas camping ». Et bien, si Dufy pour toi n'a fait que des brouillons, qu?'en aurait-il été pour toi si il avait fini ses oeuvres !?
Sur ta critique, je pourrais terminer moi aussi par Beuh mais je terminerais par Bof...



DragonNoir Merci pour le clin d'oeil à  Van Gogh. Ses peintures, que tu trouves rafraîchissantes et calmes pourquoi leur attribuer une faiblesse ? Sans doute préfères tu la force d'exécution de Van Gogh, et par comparaison, il me semble logique que Dufy t'inspire plus de faiblesse par sa patte. Peut être ne te bouscule t-il pas assez par son art.

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.

Il serait puéril et hors sujet de répondre à  ton "aggression personnelle" mais je m'y risque parce que c'est fréquent sur ce forom et que j'y ai ressenti une trop forte dose de Kikou attitude au mot²
(De toute façon Notre grand Admin ébène est là  pour déplacer. Mais je n'aurais certainement pas l'envie de répondre à  nouveau)

Tu aimes le bleu. Bien.
Tu aimes les esquisses/brouillon (aucune différence). Fabuleux.
Tu trouves sensationnel l'union de ces deux éléments, c'est tout à  ton honneur. Honner que tu gâches en n'acceptant la première critique venue, quelle misère. "Mais qui es-tu pour juger ainsi ?" Oooh rien qu'un libre penseur marxiste et tactiurne, sportif et surtout artiste. Même sans ce statut je me serais permis de juger car il ne faut pas se limiter à  une conception élitiste des choses. ("Tu n'es pas peintre donc tu ne critiques pas", attention ça peut se retourner contre celui qui profère cette ânerie... "Tu n'es pas peintre donc tu ne peux PAS apprécier"...)

Donc en gros, et en activant mon kikou mode, "ce n'est pas parce que tu aimes que tout le monde DOIT aimer"


(oui j'ai lu sa biographie même si je m'en fous complètement.)
Que ce peintre ait vendu ses toiles, non, ses brouillons de toiles, et qu'il ait pu en vivre est remarquable, mais ça c'est le lot de tous les artistes. Il a sûrement dû associé à  de nombreux camping en détresse qui ont vu les touristes affluer rien que pour voir ses peintures, c'est sûr.
Et puis de nos jours les fonctionnaires qui attendent tristement derrière leur bureau la venue d'un client, eh ben ils aimeraient bien qu'un nouveau Dufy apparaisse pour que leur brochure soit attrayante. Seulement cette fois-ci, l'auteur ferait mieux de terminer ses peintures.
("Je sens dans tes sarcasmes autant d'humour que dans un plat d'épinard"
- Merci)


*Mode relecture on*

Où ai-je dit que Dufy n'avait fait que des brouillons?
Où ai-je dit que Dufy travaillait pour promouvoir des vacances?
Où ai-je dit que je n'appréciais pas cette impression de légèreté (etc.) ?

*Mode relecture of*

(Parfois je comprends les auteurs qui se sentent obligés d'à  chaque fois tout détailler car beaucoup de personnes se sentent perdus lorsqu'il n'y a pas de détails pourtant explicites... *snif*)

Et Hop.

Bon. Puisque nous somme dans le sujet "esquisse" il n'est pas indispensable de terminer ses oeuvres, mais bien entendu c'est selon les goûts ; justement c'est l'effet de non-finition qui exhale un certain charme, et pour exemple La liseuse de Monet traitée comme une esquisse est d'une beauté telle que Zola en sera époustouflé ( oui, Zola aime alors il faut aimer. ).





Ok, tu as le droit de ne pas aimer, tout compte fait, c'est logique.

Oui oui j'aime le bleu ^^ d'ailleurs, je pourrais citer Yves Klein avec son carré:





Mais en somme le fait que ça soit du Monochrome est déprimant.

Saucisson : Désolé je m?emporte vite.

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Je suis l'incapacité d'aimer de Jack.