ozmalight a écrit:
Il est essentiel de connaître le Bien comme le Mal. Un enfant n'ayant aucune connaissances sur le Mal, fera forcement une action du Mal; les conséquences de son action Mal lui fera sans doute comprendre que ce n'est pas Bien, et avec le temps il apprendra par lui même que certaines actions sont Mal.
Ce sont les *autres* qui lui diront que ce qu'il a fait est mal. D'ailleurs, on retrouve ce principe chez les communautés animales: tout t'est permis, tant que celui qui te domine ne t'en empêche. Le dominant, chez les loups par exemple, pourra faire ce qu'il voudra tant qu'il ne sera pas détrôné. La métaphore doit sembler abrupte à un croyant (un croyant *intelligent*, et pas basique, ça fait plaisir ^o^ ), mais c'est pareil chez les hommes: tant que les parents et la société ne t'ont pas interdit de faire une chose, tu risques de continuer, si ça t'apporte du profit.
Et j'ai mieux: au fil de la vie, il faut que cette morale soit omniprésente pour qu'on n'oublie pas la nature du mal. La religion n'est-elle pas le plus beau moyen de forcer les brebis à respecter cela, dans la crainte d'une autorité
omniprésente?
Citer:
Ensuite si il continue dans le Mal c'est qu'il cherche divers conséquences pour faire Mal à autrui; et ça c'est le manque de savoir sur sa vie, ne pas avoir de but, errer sans chercher à savoir "pourquoi je vis ?".
Je l'ai dit: faire le mal est parfois un moyen de *se* faire du bien. C'est un but de vie possible, bien que cynique (je ne fais que constater, je ne prends pas parti, hein).
Citer:
Je n?aurai pas besoins de tâtonner pour savoir si une chose est Bien ou Mal ; j?aurai tout simplement une vision, je saurai quoi est Mal et saurai comment combattre ma pulsion qui me pousse à faire cette chose
Les pulsions peuvent être de belles choses. Pourquoi aimer les "bonnes" pulsions et renier les "mauvaises"?
Au sujet de la religion (ça tombe bien): ton discours est suffisamment sensé et calme pour que je ne monte pas sur mes grands chevaux. Je n'ai prié que deux fois dans toute ma vie: un soir que l'un de mes amis m'avait parlé de "Dieu", et une autre fois... pour Noël ("papa noël, apporte-moi de beaux cadeaux" ^^). J'avais moins de sept ans dans les deux cas.
Est-ce prétention que de se sentir assez fort pour dédaigner la religion? Qu'est-ce qui t'a poussé, personnellement, dans cette voie? Ne me dis pas que la mort d'un être cher suffit, j'ai connu cela, sans me tourner vers le 'ciel' (la galaxie d'Andromède?

). La religion m'affaiblirait grandement, je crois. J'ai besoin de
la grande Liberté (dont Ank parlait par images dans Ex nihilo, quatrième verset je crois de son Brouillon).
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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
-
OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (
et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.