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On parle ici de sociétés secretes regroupant des gens influents sur le plan économique et politique, pas d'un groupe d'intellectuels genre Golden Dawn ou d'un groupe de bourgeois qui s'amusent a invoquer Cthulhu le dimanche comme d'autres vont a la peche. Sur la question, je me demande pourquoi des industriels comme Krupp qui a fourni les fours crématoires en masse, n'ont jamais été inquiétés a Nuremberg lors du proces. Cela remet en question sa valeur, pour ma part.
Mouais. D'un autre côté, ce ne sont là que de basses considérations matérielles (si, si) : car les obscurs biznessmen qui tirent les ficelles de notre société ne sauraient l'influencer "plus que ça", pour la simple et bonne raison qu'il auraient pu être autres sans que rien n'y change pour autant. Je parle plutôt des "philosophes de masses", ceux-là qui laissent des traces durables dans les idéaux et moeurs de l'humanité (et, oui, la Seconde Guerre mondiale a eu une pareille influence, mais ce n'était pas l'effet
recherché : "ils" n’étaient pas censés la perdre). A quelle échelle Hitler a t-il conditionné sa populace, en ce qui concerne ce fameux "défi" ?
Quant à l'utilité de la "sensibilisation"... elle ne sert à mes yeux qu'à ouvrir le débat - débat auquel les négationnistes refusent, pour des raisons qui m'échappent. Une énumération d'horreurs ne saurait suffire à empêcher des événements semblables de se reproduire : encore faut-il bien réaliser
ce qui a mené Hitler à ces extrémités (oui, Hitler ou ses sbires, mais pas le peuple Allemands : ça, les historiens l'expliquent très bien - fierté, Traité de Versailles, ainsi que les fameuses "expériences" sur la cruauté humaine). Là , on ne fait guère que se dire : "c'était horrible, inhumain, on n'veut plus jamais revoir ça" - mais comme dit plus haut, le "nazisme" pourra revenir sous une forme radicalement différente, alors
à quoi bon s'acharner sur ses symboles ou sur ses faits ? Demandez au pépère du coin d'expliquer le
phénomène nazi, il sera bien en mal de répondre... héhé. Et ce n'est sûrement pas en considérant d'entrée de jeu nos Nazis comme des cas de psychiatrie incurables que l'on arrivera à quelque chose - parce qu'à quoi ça sert, de condamner de "simples" dérangés ? Qu'il me soit donc naïvement permis de croire que,
OUI, le nazisme est un phénomène parfaitement logique et
humainement (attention, mot glissant) compréhensible. Sans doute pas
excusable, mais la morale, c'est pas mon rayon, hein (et je préfère bien un Hitler à un crevard de vioque qui sèche devant sa télé).
Pour ce qui est du communautarisme, le problème n'a pas avancé : on se demande toujours pourquoi un juif non-persécuté se réveille avec les stigmates de ses ancêtres gravés dans la chair. D'autant plus incompréhensible que la figure du "juif" n'a aujourd'hui plus rien à voir avec celle du temps d'Adolf. Il y a d'ailleurs bien une "mise en avant" dangereuse derrière tout ça, car (si j'ai bien lu) il n'y a pas plus de raison de s'offusquer d'un blague sur un juif "usurier" qu'en a un Suisse de s'indigner d'un gag sur "sa" supposée lenteur. Encore cette satané faiblesse du vocabulaire, qui associe des caractères à des races (-généralisation, pour commencer) alors même que les caractères changent et que les races demeurent. Enfin, je dérape, je glisse, donc je demande, tout simplement : Howdy, quels caractères propres au juifs penses-tu que le régime nazi a mis en cause ? Ainsi, nous progresserons.