Eltanin

To have or not to have ...
... that is the question.

L'une de mes pensées du jour se situe à  un niveau philosophico-politique. Permettez-moi de partager la chose, qui débute par une phrase aux allures satiriques et que j'ai formulée tout à  l'heure dans mon bloc-note-à -pensées-du-jour. Phrase qui, d'ailleurs, sera le noyau de cette "révolte".

Dans la société actuelle, "avoir ou ne pas avoir" telle est la question. Et même, emprunt d?un esprit de mondialisation nous dirons "to have or not to have, that is the question".

L'avoir détermine-t-il l'être ? Jusqu'à  quel point ? Ou bien est-ce l'être qui détermine l'avoir ? L'être ne veut-il pas plus être l'Autre qu'avoir l'Autre (thèse que je défends dans ma conception du Désespoir) ? Et finalement, questionnement aux apparences bien plus politiques : La question de la propriété n'est-elle pas plus une question d'identité (être) qu'une question d'avoir ?

Méditons.

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La première règle est : il est interdit de parler d'Eltanin !

Quand les larmes et le sang n'auront plus aucun sens, j'irai prier, si j'y pense. © Lenorman

D'une part il y a la nécessité d'avoir (des vêtements pour supporter les conditions climatiques, c'est le seul exemple que je vois en nécessité absolue) et l'esthétique adoptée et qui est relatif à  une identité (tribale, nationale, personnelle). Avoir est-ce être? J'en doute. Peut-on être sans avoir? Théoriquement, oui.

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La possession implique le paraître et il est clair qu'aujourd'hui le paraître implique l'être (même par rapport à  la propre image que l'on se fait de soi). Je pense sincèrement qu'on régresse, même si je ne crois pas que nos possessions finiront par nous posséder. Mais comment définir quelqu'un par autre chose que par ce qu'il représente ? On ne devient pas ce qu'on a, mais les autres peuvent le percevoir ainsi, et c'est la règle. C'est d'ailleurs ce qui régit le monde : comment représenter autre chose que ce que l'on est ?
Parallèlement, les gens s'approprient le monde symbolique et superficiel. En extrapolant, aujourd'hui plus rien ne nous appartient. Tout objet est tiraillé entre les infinies interprétations différentes que le monde s'en fait. C'est la symbolique des choses que nous possédons.

A mon avis, la question est : La propriété peut-elle être autre qu'intellectuelle ?


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Avant de faire d'autres propositions, essayons de circonscire ce que nous appelons être et ce qu'on entend par avoir. Tyler?