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Toutefois j'ai des relents de beauf et je dirais que le futur sera une société où il n'y aura plus de volonté de finalité puisque nous aurons tout. L'économie se sera achevée dès que les esclaves-machines seront suffisamenent performantes pour faire toute les tâches usantes et ingrates. L'énergie sera abondante car nous utiliserons la lumière du Soleil et la fusion nucléaire, ainsi que toutes les autres énergies inépuisables.
Je trouve interessant l'opinion de Fukuyama sur la question(son bouquin s'appelle je crois "la fin de l'Histoire").
Il y a l'idée que la fin de l'histoire marquerais l'avènement du dernier homme au sens nietzschéen du terme(comprendre "l'avènement de la grosse larve").
L'homme se revelerait homme uniquement dans la lutte,une hypothétique fin de l'Histoire marquerait donc la fin de l'homme,mais aussi celle de la philosophie devenue elle aussi achevée et surtout caduque,voir de l'art qui se bornerais alors à representer des choses futiles.
Quoi qu'on puisse penser de cette réflexion de Fukuyama je pense qu'elle nous amène des interrogations sur notre mode de pensée notamenet aux niveau des hommes politiques:en effet ceux-ci nous promettent finalement avant tout une version nationale de la fin de l'Histoire(comprendre paix,prospérité économique,disparition de toutes les raisons de lutter en France).A coté de ça nous nous desinteressons totalement des raisons de lutter dans des pays autres que les notres.
Plus que pour la fin de l'Histoire l'homme actuel lutterait plus pour la seul possibilité de devenir [barrer]cette grosse larve[/barrer] ce dernier homme nietzschéen.