"Oncques ne vit si terrible géant du nord ; mesuroit sept pieds à  dire le moins, et estoit membru comme chène centenaire. Il estoit blond, comme cela se voit souvent dans les contrées du nord, et avoit les yeux d'un bleu fort clair. De poils il ne manquait point, et c'est heureux, car les contrées du nord sont froides. Il avoit superbe et large barbe et longue chevelure à  la manière des Nordmenn. Raide comme la Justice, arborant fièrement la double croix du Deutschen Ritter-Orden par-dessur son armure, il estoit la terreur de l'Infidèle et le secours du Croyant."

Jorgen, à  ce mots poussa un crie roque et fonçà  de toute sa messe, vers l'homme en question, brandissant sa hâche!

Ah, rustaud adversaire, et traistre inconvenant !
Que te prend de charger irreguliesrement,
Alors que point encor ton courtois ennemi
N'a mesme eu le temps de dire son desfi ?
Voila qui est fort bas, digne d'un malandrin,
Ou d'un sombre sicaire ! Et pour punir, gredin,
Chastier comme doit ta vile tentative,
Vois comme Teutonique sans pitiez esquive !

Devant de tel paroles, incompréhensible Jorgen eu un flash, qui lui dit de rebrousser chemin. Mais fidèle à  lui même, idiot, il fonçà  dans le tas.

à” traistre, remercie tes cent dieux païens :
Le margrave qui voit quelle est ta folie, chien,
Resout, munificent, de t'espargner la mort,
Plutost que grand'épée, son nadziak sort.
Tu charges, furieux ! Tu hurles comme fou !
Tu implores dieux d'espancher ton courroux !
Ta hache fend les airs, teste haute, riante,
Et apporte la mort, dansant comme bacchante !

Edifier en l'an 1359, dans le pays de Carth, aux alentours de la forêt, quand ceux-ci étaient encore des lieux paradisiaques. Le chateau appartenait au Seigneur Silfried Lander, homme richissime qui avait en sa posséssion déjà  plusieurs comtés.
Un jour Silfried rencontra des troubadours qui lui mendièrent quelques pièces d'or. Celui ci les envoya au diable et les chassa.
Avant de partir ils offrirent au seigneur un Calice, fait d'or et remplit d'un liquide mauve. Silfried l'accepta mais à  une condition, il ne devrait en aucun cas boire la substance qu'il contenait.
Silfried qui était atteint d'une maladie inconnue deouis son enfance devait chaque jour prendre une potion de couleur violette fabriquée par une sorcière et que lui apportait son serviteur Casin.
Hélas au matin d'un mardi 09 Casin en apportant la potion à  son maître renversa une partie en trébuchant. Pour ne pas subir la colère de Silfried il remplaca le liquide manquant par la substance du Calice.
Le seigneur en but et fut frapper par une malédiction, tout ce qui l'entourait, foret, chateau, gens, sombrerait dans les ténebres. Il n'y aurait plus de soleil en cette partie du monde tel serait sa punition.

Désormais, le chateau acceuil les voyageurs perdus bien que maudit l'endroit est normal mais peut-on s'en échapper...??

Ils s'étreignirent avec force, presque avec frénésie, palpitants de désir.
Une musique de Bach accompagnait les pensées du jeune homme et il se prit une fois de plus à  regretter son violon... jusqu'à  ce que ses yeux retombent sur le soutien-gorge noir d'Azazahel.
*La peste soit du violon.*