En ces temps où le public s'entre-déchire pour des films de pur divertissement, où Hollywood, en roue libre, adapte des licences à tour de bras et abandonne en partie son fameux académisme pour livrer certaines des productions les plus honteuses du monde, en cette époque où la critique, comme toujours, a les dents longues, un seul titre peut nous sauver...
Encore une oeuvre commise par Michael Bay, qui est bien le seul artiste auquel on ne reproche plus de faire du cinéma-poubelle, tant ça équivaut à reprocher à un bandit de n'être pas très gentil... voilà longtemps à présent que ce réalisateur-phare a quitté la sphère du simple divertissement pour plonger dans les abysses du chaos et de la dépravation.
Si vous n'avez pas encore une nette idée du personnage, admirez donc cette petite vidéo.
Oui, Michael Bay frappe directement au plus vif, au plus gros, satisfaisant les bas instincts du public, et étrangement, c'est ce qui plaît chez lui.
Cette fois, Bay nous revient avec le plus prometteur et catastrophique des pitchs : les Transformers, récit d'une guerre formidable entre les Autobots (les gentils) et les Decepticons (les méchants), respectivement menés par l'héroïque Optimus Prime et l'immonde Mégatron. Batailles sans merci entre deux peuples extraterrestres, organismes gigantesques qui ont pour habitude d'adopter des formes très mécaniques, et qui peuvent même imiter les véhicules les plus ordinaires... combat qui se déroulera sur notre planète.
Cet "univers" est issu d'un long arbre généalogique de jouets japonais, et n'a pas jusqu'ici, vous le devinez aisément, brillé par son génie scénaristique.
Il est compréhensible d'être excité en pensant que Michael Bay, le casseur de voitures, l'exploseur public, est peut-être sur le point de nous offrir le premier film de méchas réussi de l'histoire du cinéma...
Divers autobots.
Extrait de l'une des scènes d'action.
Dans le désert.
http://www.transformers-lefilm.fr/
rires):
