Eltanin

Vous vous attendez à  ce que je vous parle de Jan Claude van Damme, non pas philosophe, mais acteur? Loupé.

En effet, les plus observateurs auront remarqué le pluriel à  cet Universal Soldiers, et ce n'est, ni une coquille, ni un hasard. C'est... Une transcendance, une sublimation... C'est comme une renaissance cosmique.

Mais, par où commencer pour parler d'Universal Soldiers, là  est le plus dur probablement, tant le début et la fin relèvent du domaine du flou... Commençons par une année: 2006. L'année de sa sortie. Eeeh oui, le nanard n'est pas reclus, mort, ou réservé à  des pays aux noms incongrus, le nanard existe encore mes frères, au sein du pays de l'oncle sam... Et on le sent bien l'oncle sam...



Comme vous pouvez le voir, oui, le film est récent, et oui, la qualité de l'image est bonne! C'en est troublant de voir à  quel point cette qualité d'image est bonne, à  croire qu'une foi la caméra et la pellicule achetée, ils n'avaient plus de budget pour le reste du film...

C'est assez notable pour les sons, puisque dés qu'ils sont à  l'exterieur, ça pique aux oreilles, ça sature... Enormément. Si vous habitez à  Paris, dites-vous que c'est pareil que le type derriere le gichet à  l'entrée du métro, avec le vieux micro qui marche une fois sur deux... Applicable aussi à  la poste et certaines gares dans le temps.

Pour ce qui est des effets spéciaux, eh bien, je préfère ne pas en parler. Par décence, tout d'abord, pour ce type qui a dû travailler très dûr pour arriver -sans doute bénévolement- à  faire des écrans trop style prédator infrarouge et tout pour les grands mechants, mais surtout parce que parler des effets spéciaux que l'on ne voit pas sera largement suffisant... Ainsi, vous ne verrez pas, par exemple:



Des tirs d'énergie issus des vilains cyborgs prédateurs ninjas: ils sont tellement évolués qu'ils ont une technique de combat à  base de pieux en bois qu'il jettent dans les gens, non sans une approche qui n'est pas sans rappeler les méchants lambdas de tout bon sentaï qui se respecte. Mais, à  bien y reflechir, vous ne verrez pas non plus...



Des tirs tout court. Avec un peu de mime ou de hors champ, et des bruits de pétard, ça passe parfaitement. (non? Bon) Et, last but not least, vous ne verrez pas:



Des robots géants qui sont aussi éloignés physiquement de Terminator qu'Universal Soldiers l'est nominalement par rapport à  Universal Soldier, avançant vers quelqu'un ; parce que faire du moon walk, c'est plus classe (comment? C'était pas volontaire? Foutaises! Les robots géants qui moon walkent, c'est l'AVENIR!)

Mais assez parlé des aspects purement techniques, c'est bas comme critique, après tout, il suffit pour compenser d'avoir des idées, non? Et des idées, il y en a. Sans doute. Enfin on suppose... Le problème est que s'il y en a, on ne comprend pas ce qui a bien pu leur arriver en chemin...

Peut-être ont-elles disparues aussi vite et furtivement que cette militaire en jupe, qui je le croyais à  mon premier visionnage, avait été simplement oubliée (en vérité, avec une analyse poussée et des arrêts sur image, j'ai pu déceler la seconde où on la voit... Enfin, ou on l'entend mourir en fait. Mais si, ça fait splut.)

Toujours est-il qu'on ne sait à  peu près rien, ni qui sont ces gens, ni ce qu'ils fichaient là , ni ce que sont le vilains... Enfin ça, on sent qu'ils veulent nous l'apprendre par moments, mais, quand même, on a du mal à  comprendre un tel état de transcendance scénaristique... Car c'est peut-être là  le problème: nous ne somme pas prêts pour tant de non-dits, trop subtils pour nous, bas mortels.

Alors délectons-nous de quelques plaisirs simples, tels que:



Des façons audacieuses de prendre des fusils d'assaut



Des ennemis aux déplacements gracieux, ou encore



Des pentes vertigineuses.

Et espérons qu'un jour, qui sait, cette oeuvre sera à  notre portée...

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