Eltanin https://www.pantagrame.com/eltanin/forum/ |
|
Zobinator, le poete disparut! https://www.pantagrame.com/eltanin/forum/viewtopic.php?f=74&t=625 |
Page 1 sur 1 |
Auteur: | Ozmaestro [ 05 Oct 2004, 20:46 ] |
Sujet du message: | Zobinator, le poete disparut! |
Voici un poete, il s'appel Zobinator. Je ne le vois plus sur le Net ( Surement qu'il travaille) Si jamais vous voulez voir ses topics originals. JV.com sur le forum livre. Tout ces textes proviennent de la plume de Zobinator. Au levant qui s?oublie L?éclat du levant saigne le front de la nuit Voilà les villes qui sous le voile s?éveillent Après la frêle lune l?astre de feu veille Voilà l?angoisse qui soudain s?évanouit Aux persiennes écloses avec quelque paresse Les visages glanent du soleil les caresses Qui s?offrent de çi de là comme un flot d?amour Tandis que la lune dans les sombres alentours Embrasse le grand regard qui s?est égaré Telle la comète qui dans l?abîme disparaît Ce regard infini qu?acquièrent les passants Quand au ciel une nuit ils croient s?apercevoir Quand sur terre un jour ils disent au revoir Ce regard éternel qui voit l?évanescent Aube ( jai pas trouvé + original ) Bercée par les mains vagues et tristes de l?aube, Je quittais doucement la prairie nocturne, Où les songes grimaçant tissaient leur turne En attendant que l?angoisse se dérobe. Les nuages rouges pleuraient des soleils En brouillant leurs formes d?étranges visages. Comme j?aimais ce timide paysage Qui voilait son front soucieux de pleurs vermeils ! Je trouvais, errant, des reines vagabondes Qui cherchaient, dans les baumes où les c?urs abondent, Les rêves que leur enfance couronnait, Voyant le ciel immaculé qui trônait Sur leur gorge glacée, comme un cygne Dont le cou nu plongeait vers un temps plus digne. Soleil d?hiver Dans cette saison d?ennui tout me navre. Le long des jours, les nuits traînent leurs ombres, Comme des nefs errants dans les décombres Où le soleil déchire leurs cadavres. Ces guenilles malades dans l?aquilon, Comme des crêpes bannies par la mort, Secouent leurs yeux dans le froid qui les mords, Regardant Dieu qui tourne les talons. Et le soleil tyrannique déverse Ses rayons dans les calices des fleurs Qui débordent déjà de sombres pleurs, Ces rayons saignants qui percent et traversent Le ventre nu de ce monde en lambeaux, Comme les flèches d?un ciel pur et beau. Le démon du trottoir Ces femmes, vêtues de leur seule exubérance, Empêchaient leurs vieux c?urs de battre leur refus Tandis qu?émergeaient, de l?insalubre raffut Des villes, leurs démons aux doigts maigres et rances. Ceux-ci, ruisselant encore du fangeux Styx, S?en allaient pétrir la chair molle et résignée De l?ilote que leur démence consignait A leurs pieds d?airain, plus âpres que des onyx. Leurs visages, aux traits ravagés par l?appétence, Ecumaient librement des houles impudiques Sur ces muses, dont s?amuse l??il des sadiques En regardant les corps, rompus sous la potence Que leur cynisme érige comme un monument, Au nom de leur gloire et de leur orgueil touchés, Régnant soudain au front d?une femme couchée Qui, pour le pain noir de la misère, leur ment. Contemplation Quand je regarde la lune Je pense toujours à l?amour et à la mort Je passe mes journées à rêver qu?il fait nuit Sous cette lune qui prend des coups de soleil Certains pensent que je suis mort D?autres que je suis amoureux C?est selon les nuages, les nuages Qui voilent la mort et l?amour. Le Village abandonné Sur le village abandonné La neige tombe. Un roi, par la mort détrôné, Dort dans sa tombe. Un brave chevalier, halé Par sa monture, Foule de cet homme en allé La sépulture, Et dans un éclair disparaît Vers l?horizon, Qui resplendit dans l?Empyrée Comme un tison. Les flocons, miettes d?ambroisie, Tournent sans cesse, Jusqu?à l?ombre où l?homme moisit Avec paresse. Et le roi, le c?ur enfoncé Par le galop, Ecoute des c?urs engoncés Les grelots, Les pauvres Glorias dépités De ses esclaves Qui attendent l?éternité Dans cet enclave. Le Jugement Dernier La lune, en d´étranges nappes d´argent, Décompose son visage blêmi Et dénoue sa chevelure endormie Dans le fleuve qui doucement frémit. Auprès d´un feu chante un sergent. Ses soldats, dans des regards étonnés, S´allongent autour de cette chanson rare, Ecoutant dans le son de la guitare Leur défaite en pleurs. Puis il se fait tard. Quelqu´un au bout de la nuit a tonné. Un grondement dévale les plateaux. Certains, l´oeil au ciel, écoutent le cor Qui traverse le calme de l´aurore. D´autres, pour qui la chanson est encore Une promesse, disent qu´il est trop tôt. Bientôt le feu de l´ennemi aboie Dans la brume nocturne qui s´en va. Le sergent rassure ses hommes. - Ca va...- Des corps déjà gisent sous les gravats Qui tombent sans trève à l´orée du bois. Puis la lune secoue ses longs cheveux Qu´elle ramène dans un geste las Sur son crâne chenu qui luit - hélas! - Dans l´infini comme un remords de glace, Laissant ces hommes morts dans leur aveu. Ballade nocturne La nuit dans la forêt - car je suis somnambule- Je m´en vais vaillamment Suivre des des druides l´étrange conciliabule. Devant les filaments Astraux qui s´enfuient dans les replis de la nuit, J´écoute ces devins Dont les fronts rayonnant de sagesse s´appuient Sur le sombre ravin. Leur barbe blanche où se constellent nos destins Semblent souvent flotter Comme si d´invisibles démons à l´oeil éteint Tentaient de leur ôter Ces parchemins soyeux dont la laine précieuse Tissent nos destinées. à” quel effroi que de trouver sa vie radieuse Tout à coup calcinée Dans la cosmique lecture que ces prophètes Traduisent de leurs lois, Et quelle angoisse que de voir sa vie défaite Dans une nuit sans toit! Au Marché Comme un baiser qui enrobe le front de l´aube, Le marché, tout foisonnant déja de murmures, Allonge avec paresse et langueur les fruits mûrs Et les fleurs qu´effleurent de beaux bouquets de robes. De jeunes filles, diaprées de pleurs et de rubans, Toutes tristes encore de la nuit qui les laisse, Font de jolis noeuds frissonnant qui, parfois, blessent Un doigt rose qui se rendort sous le ciel blanc. Les vieilles gens, dans l´odeur fraîchement éclose Et timide du muguet, s´étonnent et se pâment Comme des enfants à l´oeil vaste et bleu dont l´âme Voit renaître la flamme qu´une ombre avait close. Et les souvenirs ont l´air de se souvenir, Dans les allées bordées de ces filles charmantes, Dont les fouillis d´effluves et les cheveux de menthe Se brisent dans la brise d´un pâle avenir. Le ciel est tombé du toit Comme un flocon Et s´est brisé près de toi Comme un flacon Qu´il est triste et beau d´entendre Ces éclats bleutés Pleurer la lumière tendre De leur beauté Et de voir les astres défunts Sanguinoler Dans leurs rubescents parfums L´or immolé Le coeur maudit Me voilà , porté par le vent de la tristesse, A son indolente demeure parvenu, Moi qui n´y était encore jamais venu, Moi pour qui cet enclos n´était qu´ombre et détresse. Comme c´est étrange d´aller ainsi, paisible, Vers l´éphémère où le coeur, déja, nous attend, Et de ne plus sentir le roulement du temps Se fondre dans nos cerveaux, lourd et impassible. -Il fait encore un peu froid, allons nous coucher- J´ai pris grand soin de ne pas m´assoir sur ses yeux Et je crois bien que devant ces diamants radieux La Notre Dame se serait mise à loucher. Sans mon coeur qui, dans son giron, s´assoupissait En ronflant sous ces caresses de passage, Je plongeais dans ce soupirant paysage Comme dans une onde un cygne au long cou plissé. On eût dit qu´à mes joues toutes sanguinolentes, Un étrange océan de mousse et de bruyère Venait s´oublier avec pour seule lumière Les frissons qui brillaient sur mes lèvres dolentes. L´amour, opiniâtrement, tentait de troubler Ma poitrine qui suffoquait contre ses seins Et le plaisir, toujours, dans les sombres desseins Que tresse le coeur fécond, se met à trembler. C´est ainsi que je m´enfuyais, prostitué A mon tour, vendant la spoliante volupté Contre la liberté qui n´est jamais optée Par le coeur, mon coeur qu´elle a peut-être tué! Car dès que je descendis dans la nuit givrée, Je sentis vite que je l´avais oublié, Ce traître qui à elle s´était rallié, Ce coeur qui pour quelques sous s´était livré. Quand je revins, je les trouvais dans la chambre, Etendus l´un contre l´autre comme deux nuées, Qu´un soleil à vouloir percer aurait sué, Tout deux palpitant dans un pâle parfum d´ambre. Mon coeur semblant m´implorer comme un chien battu, Et le regard qu´il me lança me fit comprendre, Au comble de mon désarroi, qu´on ne peut vendre Ce regard qui s´éprend des femmes rabattues. Je m´en allais à nouveau, résigné dans le froid, En espérant que la misère de cette femme Trouverait la beauté belle dans mon âme, Ce coeur qui m´abandonnait , non sans quelqu´effroi, Que je revis un beau jour derrière elle traîner, Comme dans le sillage d´un vieux vagabond L´ombre fidèle d´un chien maudit et moribond, Qui claudiquerait derrière son maître peiné. Nos regards bleus rampaient sous le ciel gris. J´ai déshabillé la ville de sa nappe de sanglots et j´ai rebondi sur son ventre bleu, que quelques étoiles avaient troué de ci de là . Des parfums nouveaux et veloutés montaient de ces bouches vierges qui béaient d´extase, et s´égaillaient en volutes nuancées dans le ciel effaré. Les morts aux songes obstrués, fébrilement, ont foulé leurs ombres défuntes en roulant de flamboyant regards. Puis ils ont dansé, vaguement bleus encore, dans le silence de l´éternité. Et j´ai su, en d´horribles visions, que Dieu, dont je venais d´effleurer le ventre et qui, sempiternel, ronflait son ivresse exilée, s´était retourné dans sa tombe. Le ciel était à l´envers, et les spectres décharnés dansaient sur ses formes ébauchées, des bouffées de vertige au bord de leurs lèvres en lambeaux. Ils ont vu clair, et leurs pieds nus sur l´azur modelaient d´étranges hallalis. L´aube s´est éclose entre leurs bras. Ils volaient gris sur un ciel bleu et leurs ailes pubescentes battaient sourdement sur nos tempes blanchies que temperaient froidement la nuit. La couleur mourrait sur nos fronts. Le pot de vin du Diable Au Pere la Chaise on y est mal assis Faut pa toujours croire à la renommée Meme les bourgeois deviennent rassis Parmi les fleurs les châles et les fumées. Y´a des cimetières où la cérémonie S´arrête jamais, encensoir, ostensoir, Le deuil est bien prodigue et la manie D´ouvrir ses bras commmence au reposoir. Car on y croit jamais trop à la mort Et sans cette angoisse de l´anathème Sans les voûtes obscurcies du remords On verrait pas autant de chrysanthèmes. Alors on tresse des bouquets de fleurs Nuancées de larmes et d´odeurs de femmes. Voila ce que vous devenez, pauvres âmes! Un champs qu´on ensemence de pleurs, Des pleurs illuminés par le mensonge Et qui laissent s´écouler leur clarté Afin de montrer aux morts, dans leurs songes, Qu´ils ne sont pas seuls dans l´éternité! Et quand on voit, fébriles et toutes frêles, Ces acariâtres qui se font dociles , Le regard doucereux sous le face grêle, C´est que la mort bat déja sous leurs cils! Et qu´elles voudraient bien - puisqu´il faut crever- S´assoir dèja sur les coussins de mousse Du Père Lachaise, et pourquoi pas graver Une oraison sur leur front qui s´émousse, En attendant qu´on enrôle leur âme . Et cette épitaphe, qui n´est en fait Qu´un naîf et bigot épithalame, Sera le sceau même de leur défaite! Car les revenants , qui lisent au coeur Des hommes comme on lit dans un ciel ouvert Auront rongé, par l´horrible rancoeur, Ce pot de vin disputé par les vers ! Ca doit être dur de s´endormir quand on peut plus se réveiller Ce soir j´ai une envie folle de m´amuser D´aller me tapir au fond d´un sépulcre usé Et de crier en riant : debout là dedans ! Sous prétexte qu´ils sont morts et n´ont plus de dents Les morts n´ont même plus le droit qu´on les réveille Ou qu´une bouche bavarde à leur chevet veille Pour leur raconter comme se porte la vie Pour leur conter quelques mystérieuses envies ( Car la mort est la plus sûre des confidentes Car devant la mort qui ne meurt, l´âme est confiante) Et pour bien sûr dans un souffle les embrasser Parce que les morts ils en ont peut-être assez Des baisers opiniâtres de la vermine Qui rampent froids et visqueux au fond de leur mine Car les morts ils veulent peut-être également Qu´on les chatouille pour effacer leurs tourments Et puis tant qu´à faire qu´on efface l´épitaphe Que des gens ont écrit pour eux l´âme en carafe Avec des doigts errants qui serraient fort des fleurs Si fort qu´elles ont vite fait partie des leurs Ce soir j´ai une envie folle de m´amuser Dans l´antre des morts de leur prêter ma muse et De farder son beau visage blanc de la terre En deuil, la terre noire qui gît sous le parterre Qu´effleurent les festons des boîteuses dames La terre plus sombre que les bancs de la Notre-Dame Qui fait suffoquer leurs petits poumons de mousse Je vais la déguiser en blonde en brune ou rousse Pour ces beaux messieurs qui sans cesse s´endorment Un peu plus sous l´ombre des grilles et des ormes Qui rayent le ciel immense trop grand peut-être Pour qu´ils puissent être toujours et encore être Parmi les êtres voir leur passer qui les quitte Leurs souvenirs apeurés qui prennent la fuite Ils se diront que c´est déjà beaucoup de voir Qu´il n´y a plus rien à voir car il fait trop noir Et qu´ils ont toujours les vastes yeux de poupée Dont ma muse bleue les aura enveloppés Et les belles dames applaudiront le silence Applaudiront de leurs mains maigres et rances Qui ne peuvent plus bouger leur mains contre leurs flancs Qui comptent les semaines comme compte un enfant A qui l´on a appris que la mort ça existe Et qu´au cimetière on y voit la longue liste Nature Quelque matin, sans doute, je m´éveillerai, Vif et follement amoureux, au son promis D´un hallali. Quelque chose dans l´air de frais Et de nouveau flottera, sous un voile démis. La nature, sur mon front un peu rouge encore, Versera d´un souffle couleurs et variations Et l´azur sera une bouche sur mon corps. Le moindre petit frisson deviendra passion! Alors je marcherai vers la nuit, sans oser Cependant me plonger dans son sein si profond Où le vin, déjà , se dilue dans la rosée, Naîves saveurs où les âmes se défont. Va! disait la brume au poète... Fi des torpeurs et des réminiscences, De l´or qui roule et de l´amour qui brame! Tout sera folie, distorsion des sens, Et l´homme aura de la sève dans l´âme. Qui du vent ou de la chaîne a raison? Le vent, sans doute, quand il se déchaîne! Et quand, dans la violence des saisons, L´homme écrase enfin son ombre qui traîne! Ah le baiser doit donc être une flèche Pour percer ainsi le coeur d´une traite Et, l´effacant sous ses affreuses mèches, Le cloîtrer dans cette austère retraite! Et bien, soit! Buvez ensemble ce philtre, Puisque les dieu en vos deux coeurs s´abreuvent, Et que la cigüe, qui déjà s´infiltre En vos veines blêmies, achève son coeur! Moi, mes veines saigneront de l´azur Et l´océan, sur ma face branlante, Versera ses flots si frais et si purs Où s´enfoncent les aurores galantes. ( Où le coeur se perd en vagues dolentes) Printemps Quand le printemps, chargé d´odeurs légères, Verra sa paupière gelée éclore, humide, Entre les horizons que son ode suggère, J´y tremperai ma joue bercée d´un bleu timide. Les sillons torturés des champs moribonds, Les arbres exsangues aux coiffures dégarnies, Auront des nids de paille et des fronts vagabonds Où la lyre du vent jouera l´épiphanie. Tout ce que l´hiver, sous ses haillons de chlorose, Aura semé d´émacié et de mortifère, Sera frêle, et le ciel verra son teint morose Arrosé de rose et de nuances d´éther. Et je m´allongerai sur l´un des horizons Tandis que les autres couronneront mon front. Heureux comme un roi, je serai dans la prison Des anges où les barreaux astraux rayonneront. La Mort du Poète M´entendent-elles, ces ombres fuligineuses? Toutes suffoquant dans leurs costumes de deuil, Elles polluent l´âme des villes en buée crâneuses, Et les viellards s´effarent de ces vains orgueils. Sur leurs vielles cannes à pommeau ciselé d´or, Ils exhalent en râlant des paroles flasques Et, misant l´avenir sur leur passé qui dort, Leurs voix déteignantes entament ce jeu de masque! Mais le jeu s´offusque et les passants, qui s´effacent En ressassant, déchirent des haillons de foule. Puis l´écume, effroyable reflue sur leurs faces, Et quelque démence recompose les houles. Ainsi le tumulte indistinct, pétri d´angoisse Et mélangeant tous les silences engoncés, Entraînent les pauvres sénéscents dans la poisse Des jours maudits qui gèle sur leurs fronts poncés. Ah! Quel est donc ce temps aprés lequel ils courent? Leurs yeux dégoulinent au cadran de leur montre Et l´aiguille des cloches où les corbeaux accourent Semblent empaler leurs poumons sous un ciel de fonte. Les quelques morceaux d´azur qui gisent au sol Ont l´air d´oiseaux morts sur qui, drûment, se défoulent Les fumées cadavreuses. La cohue les frôle, Puis ses souliers, fiers et impeccables, les foule. Et l´on sent dans l´air quelque chose tisonner, Comme un éclair maladroit qu´un dieu moribond Secouerait pour sanctifier l´air empoisonné, Mais l´offrande échoit et s´estompe dans un bond. Ah! la vie blêmit sur vos tempes compulsives! Arrêterez-vous donc enfin, spectres jaunis Qui décharnez la Beauté en lois agressives? Silence assourdissant, stupeur, tout est fini! Votre char aveugle peut bien m´emporter! Je suis attelé au bras d´une femme morte, Balancée au fond de cette vie escortée, Ce cortège obséquieux où l´on obstrue les portes! Et dans vos regards vénéneux et squelettiques, Ces miroirs funestes où le styx vient se mirer, Je vieillirai à vue d´oeil, sans la poétique Enfièvrée de pleurs où j´ai tant su admirer. PS: Les fautes d'orthographes sont de Zobinator. Je rajouterais d'autres Poemes du Poete. |
Auteur: | Bonjour [ 10 Avr 2005, 01:46 ] |
Sujet du message: | |
Hmm, c'est pas une fille Zobinator ? |
Auteur: | Ozmaestro [ 10 Avr 2005, 17:36 ] |
Sujet du message: | |
En fait, je ne sais pas. Enfin, femme ou homme j'aime assez la beauté de ses poèmes. Mais le plus marrant, c'est quand il ne faisait presque pas de faute dans ses écrits, il en faisait grandement dans la plupart de ses messages. Puis j'adore les vers tel que "Les nuages rouges pleuraient des soleils " "Comme un baiser qui enrobe le front de l´aube". Il y a une esthétique particulière; il invente des images. |
Page 1 sur 1 | Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été] |
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group http://www.phpbb.com/ |