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Auteur: | Invité [ 28 Nov 2004, 13:59 ] |
Sujet du message: | sans titre |
voila ma fic . Je pense que j'ai bien des choses à apprendre au niveau de l'écriture mais c'est pas grave...je suis jeune après tout Chapitre 1 : Un village Enfoncé dans les vastes forêts du territoire de Kalnok, il y avait une clairière. Au centre de cette clairière il y avait une colline. Non loin de cette colline, un village. C’était un de ces nombreux villages de paysans avec des maisons en toit de chaume et des murs en vielles pierres. La fumée des âtres formait des bandes grises dans le ciel. Ce n’était pas un grand village. Il y avait peu être 300 âmes tout au plus, une goutte d’eau dans l’immensité de l’empire d’Antius. Tout dans ce village semblait banal. Les poules mangeaient des vers et des escargots dans les basse-cour, les fermiers cultivaient leurs champs, le maréchal ferrant s’occupait d’une jeune jument et les femmes marchandaient au marché. Dans ce village banal, vivait un jeune homme banal qui finirait ses jours comme son père, son grand-père et son arrière-grand-père. Il s’appelait Akan, nom très répandu chez les fermiers. Tous les jours, il aidait son vieux père à la ferme. Il se levait tôt le matin et repartait tard le soir, fatigué de sa dure journée. Au fond de lui, il se disait qu’un jour ou l’autre, il quitterait cette existence difficile de fermier pour une vie plus intéressante. Mais dans cet endroit, il était bien difficile de changer de position sociale. Le village était formé de plusieurs castes. Il y avait la caste des fermiers qui n’avaient pour seul but que de cultiver leurs champs. Ensuite, la caste des guerriers s’occupait de la sécurité des environs. En effet, dans une forêt tel que celle de Kalnok, on pouvait avoir affaire à de nombreux animaux dangereux. Les brigands par contre, étaient inexistant du fait du manque de population. Pour finir, la caste des marchands était la plus importante. D’abord parce que c’était la plus riche, et ensuite parce que c'était elle qui faisait venir les marchandises depuis la lointaine ville de Balara. Ils étaient respectés et étaient les seuls à pouvoir accéder au plus haut rang du village, c’est à dire le rang de responsable. Ils étaient cinq à gouverner dans un bâtiment situé sur la colline. C’était un domaine un peu plus grand que les autres, construit avec beaucoup plus de soin. Une grande porte en bois épaisse où le symbole de l’empire représentant un dragon était gravé, donnait sur une salle d’entraînement à la caste guerrière. Les murs étaient couverts d’armes plus ou moins en bon état, de boucliers de bois et dans des tonneaux, on pouvait apercevoir les bâtons servant à l’entraînement. Si on empruntait un couloir sur la droite, on arrivait jusqu'à la salle du conseil. Une fois entré, on se trouvait directement en face des cinq élus, assis sur une table d’une longueur équivalente au tiers de la pièce qui servait à la fois de salle de conseil, de tribunal ou de lieu de décision. En face des riches marchands, il y avait un homme au crâne chauve que le travail au champ avait vieilli. Son visage rendu noir par l ‘effet du soleil et de la crasse exprimait un profond sentiment de désolation. Le chef du village s’exprima en premier : “ Que ce passe t’il mon pauvre Gon ? Tu as l’air bien triste. Quelque chose ne va pas ? ” L’homme qui était en réalité le père d’Akan releva la tête puis ouvrit la bouche pour dire à la manière des paysans : “ Et ben… C’est que mes cultures ont été attaquées par un groupe de gobelins… On c’est battu avec ce qu’on pouvait mais mes champs ont été ravagés… Personne n’est blessé mais je ne sais plus quoi faire… Je suis ruiné ! Je me demandais si il était possible de recevoir une aide, sans quoi moi et ma famille allons souffrir de la misère. _ Ah ! Encore ces gobelins de malheurs, fit Hümal, un des cinq chefs, en s’adressant aux autres. Il nous faudra prévoir une éradication de ses sales bêtes. Ce pauvre Gon ne sera sûrement pas le dernier. _ Oui en effet…dit à son tour un gros marchand vêtu d’une robe violette. Je pense que nous allons vous fournir de quoi subsister jusqu'à l’année prochaine. Cependant, en échange, vous devrez travailler chez Kramer, le maréchal ferrant. Il ne refusera pas un peu d’aide, il est débordé en ce moment. _ Quant à nous, commença Jerk, le seul guerrier à faire partit du conseil. Nous irons chasser du gobelin. Il nous faut à tout pris être débarrasser de cette vermine. Plusieurs convois de marchandises ont été attaqués dans un même endroit. Nous savons à peut prêt où ils sont. J’enverrais mes hommes là -bas. _ Très bien, continua le gros homme du nom de Barbos. Vous pouvez retourner chez vous sereinement, nous prenons la situation en main. _ Si je peux me permettre, lança timidement Gon. Mon fils Akan pourrait venir vous aider. Je ne peux vous importuner tant sans vous offrir de l’aide. Il ne sait pas très bien se battre mais il connaît la forêt comme sa poche. Il fera un bon guide. _ Nous acceptons avec plaisir. Maintenant retourner à votre chaumière. Nous avons à parler. ” Le vieux sortit en remerciant mille fois ses supérieurs puis descendit la colline en direction de sa grange. Là , il trouva son fils en train de ranger tout ce dont il leur restait encore de ce qui avait été détruit. Akan n’était pas bien grand mais pas petit non plus. On aurait pu dire de sa taille qu’elle entrait dans la moyenne. En le regardant, on n’aurais pas deviné qu’il appartenait à la classe des paysans. En effet, il avait une mine éclairée d’une lueur d’intelligence. Sa mère avait tenue à ce qu’il étudie auprès du maître Hagen qui enseignait au village les lettres, la philosophie et les mathématiques. Rare était les fils de fermiers qui avaient eu cette chance. Ce luxe était réservé généralement aux enfants de marchands ou de soldats à la limite. Gon avait protesté disant qu’un enfant de ferme devait aider ses parents. Akan avait donc trouvé un compromis en étudiant seulement deux jours par semaines. Il avait donc allié l’intelligence à la force du travailleur acharné. Gon resta un instant à regarder Akan au travail. Ses cheveux bruns lui tombaient sur ses yeux verts tandis que ses deux bras musclés maniaient la fourche afin d’entasser la paille destinée aux vaches. “ Akan, fit le vieux, alors que son fils cessait le travail pour l’écouter. Je suis allé parler aux chefs. Tout va bien. Nous allons être pris en charge. J’irai travailler chez Kramer et toi tu pourra étudier tant qu’il te plaira ou bien tu aidera ta mère, ce qui serais beaucoup plus utile entre nous. Sinon, ils vont envoyer des hommes pour tuer les gobelins de la région. Je leur ai proposé ton aide et j’espère que tu te montrera digne de l’honneur qu’ils te font. _ Bien père, acquiesça Akan, éprouvant de la difficulté à cacher sa joie de pouvoir enfin faire quelque chose de nouveau. ” Il avait toujours entendu les soldats raconter autour d’un feu la façon dont ils avaient tués tel ou tel bête immonde. On raconte même qu’ils auraient rencontrés un Troll et qu’ils s’en seraient tirés vivants. Depuis son enfance, il avait été baigné dans cette atmosphère. Après chaque combat, on organisait de grande fêtes en l’honneur des héros. Aujourd’hui, il allait peut être pouvoir en devenir un lui aussi. Des gobelins, c’était pas mal pour un début. Il pourrais toujours prouver sa qualité de guerrier et être accepté dans leur communauté. C’était déjà arrivé il y a dix ans. Un fermier du nom de Gary avait accompagné une petite troupe contre des brigands qui avait décidé de s’installer aux alentours du village pour y profiter des gens. Aidé par son courage, il avait combattu en duel le chef des malfrats et l’avait tué. Une fois l’histoire réglée, il rentra au village en héros, acclamé de tous. On le fit sur-le-champ capitaine d’un petit escadron. Plus aucuns brigand ne réapparurent depuis. Bien sur, c’était extrêmement rare et Akan n’en espérait pas autant. Cependant, en espérant qu’un jour il fut choisi pour une expédition, il avait pris soin de s’entraîner au bâton en secret car son père n’aurais pas accepté une telle insulte à la hiérarchie. Bien qu’il n’ait aucun talent pour le combat, il avait réussi à maîtriser certaine petite technique. Il avait un amis du nom de Kino, qui appartenait à la caste des guerriers. Il lui enseigna donc les rudiments de la chose et Akan eu même le dessus un jour. Ce fut un exploit qu’il ne parvînt pas à recommencer. Mais à présent, il se sentait capable de renverser un général. Il repoussa ses illusions puis se remit au travail. Une fois qu’il eu bien finit tout, il se rendit au village pour voir son amis Kino. A cette heure-ci, les rues était remplie de monde qui venaient voir les nouveaux arrivages du marchés : fruits et légumes en tout genres, tissus et vêtements, et autres objets de modes. Alors, le petit village prenait l’allure d’une grande ville. Des gens marchandaient, d’autres haussaient la voix sur la qualité des articles, des enfants jouaient au grand méchant Troll pendant qu’un petit voyou ce prenait une claque par sa mère pour avoir chipé un jeu de carte à un commerçant. Akan s’arrêta devant une échoppe où était exposées les figurines en plomb de Hargan le terrible et de Guerlin le brave. Cela fit renaître en lui ses désirs de gloires. Il continua son chemin, des batailles plein la tête. Il s’arrêta devant une maison de taille modeste avec un bouclier serti de deux épées gravés sur la porte, signe d’appartenance à la caste guerrière. Il frappa trois fois sur la lourde porte. Une jeune fille d’environ dix ans ouvrit et sourit à Akan. “ Bonjour Akan, fit-elle d’une petite voix joviale. _ Bonjour Aïda, répondit-il. Pourrais tu appeler ton frère ? _ Je vais le chercher. Un instant. ” Quelques secondes plus tard, la tête de Kino apparut dans l’entrebâillement de la porte. “ Te voilà , dit-il en riant. Toujours en retard à ce que je vois. _ Je devais aider mon père. Nous avons eu quelques problèmes. _ Oui, j’ai entendu ça, répondit-il avec un air plus grave. ” Et soudain il sortit de derrière la porte pris Akan par le col et le poussa dans un tas de foin sans qu’il ai pu rien faire pour se défendre. Kino se mit à rire. “ J’ai aussi appris qu’on t’avait choisi comme guide pour notre expédition vieux frère ! Voilà ton rêve qui devient réalité ! Tu as intérêt à montrer de quoi tu es capable ! Allez viens ! Allons boire un verre à ta réussite ! ” Kino tendit la main vers Akan qui l’attrapa avec la sienne. Une fois relevé, il se rendit avec son compagnon à la taverne. C’était un des bâtiments les plus importants du village derrière la bâtisse du conseil et la maison de Hümal, l’un des cinq chefs. Aux abords du bar, il y avait des ivrognes avachis qui pataugeaient dans leur vomi. On les appelait bon à rien car il ne s’occupaient jamais de leur champs et gagnait leur vie à jouer de l’argent. “ On devrait les expulser d’ici, grommela Kino. Qu’ils aillent ailleurs ! On ne veut pas d’eux. Quel audace de nous voler notre argent pour ensuite aller se saouler à la taverne. Un jour, il faudra penser à les corriger… _ Laisse les… Tu vas avoir des ennuis si tu es pris dans une bagarre de rue. Et puis, ils me font plutôt pitié… _ Comment peut tu avoir pitié de ça ? Enfin bon… Nous sommes ici pour nous amuser. Et même eux ne gâcheront pas notre plaisir. _ Tu as raison. Maintenant entrons. ” Ils pénétrèrent dans une pièce sombre sauf aux endroits où les fenêtres laissaient entrer la lumière. Des tables en bois robuste étaient dispersées dans toute la salle. Au fond, un comptoir en chêne sculpté faisait la fierté de son propriétaire, Mr Frenard. Derrière ce comptoir, il y avait une jeune femme qui servait les boissons contenues dans les étagères. Elle s’appelait Carolina et était la fille de Arnaud Galad, l’épicier. Elle était très belle et ce n’était pas étonnant puisqu’elle était la fille d’une nymphe. Ses long cheveux blonds descendaient jusqu'à une courte jupe en soie elfique qui laissait découvrir des jambes divines. Sa beauté était inhumaine de par son métissage. En effet, elle avait la peau d’un teint bleuté plus léger que celui des nymphes à cause des gênes de son père. Elle avait de grands yeux noirs et des oreilles en pointes à la façon des elfes. C’est d’ailleurs pour toute ces raisons qu’on l’avait surnommée : Celle qui n’as pas de race. On racontait tout plein d’histoires à propos de la rencontre de son père et de sa mère mais la véritable était qu’avant d’être un petit épicier de village, Arnaud Galad était un aventurier qui parcourait les chemins à la recherche de services à rendre en échange d’un salaire. Un jour, il rencontra une Nymphe du nom de Hiiliam dont-il tomba tout de suite amoureux. C’était là le merveilleux pouvoir des Nymphes à l’action. Aujourd’hui, personne ne sait ce qui advînt de la Nymphe, même pas Carolina, car Arnaud ne voulut jamais évoquer se souvenir, sûrement douloureux. Lorsqu’elle était arrivée avec son père il y a un an, elle s’était tout de suite liée d’amitié avec Kino et Akan. Premièrement parce qu’elle avait tout de suite été séduite par ces deux garçons, un peu différents des autres et à l’écart et deuxièmement parce qu’ils ne l’avaient pas encore demandé en mariage comme à peu près la totalité des jeunes gens du village en âge d’être mariés. Kino et son amis s’assirent sur des chaises hautes au comptoir. “ Salut Carolina, firent-ils ensembles. _ Salut, répondit gaiement la nymphe. Je vous sert quelque chose ? _ Trois bière, lança Kino. Tu boira bien avec nous ? Akan va nous accompagner à la chasse aux gobelins. Ca se fête ! _ Dans ce cas ce sera avec plaisir, dit elle en souriant à Akan. ” Elle versa dans trois énormes chopes le liquide mousseux puis les posa devant ses amis. “ A votre santé, dit Carolina en levant sa pinte. _ A la chasse aux gobelins, cria Kino sans se soucier des buveurs à côtés de lui. ” Ils vidèrent leurs bières plus rapidement qu’un verre d’eau. Le jeune guerrier en recommanda trois autres qu’ils s’empressèrent d’entamer. Kino avait une résistance importante à l’alcool du fait de sa taille et de sa carrure. Par contre Akan et Carolina sentirent bientôt les effets de la boisson. “ Vous savez ce qu’on raconte, chuchota la jeune fille dont le visage avait pris une teinte étrangement violette. On aurait trouvé un magicien sur la route de Tyrelin. Bien sur, on l’a éconduit tout de suite. C’est étrange… Peu de gens viennent dans le coin. Et puis un magicien... _ Il n’as pas lu la pancarte stipulant que tout être magique ou adepte de magie sont interdit ici, coupa Kino. Ces magiciens ont bien du culot ! On ne peut pas leur faire confiance… Ce sont des hommes mauvais. On aurait du le tuer ! ” Cette haine pour les magiciens remontait à une ancienne guerre de la magie entre les humains et un puissant nécromancien. L’empire vieux de plus de cinq milles ans avait été battu par un magicien dont on n’a oublié le nom. Il faut dire que cette guerre était vielle de deux milles ans. Toutes les villes avaient pliées devant lui et ses armées d’orcs. Une fois qu’il eu prit le contrôle du monde, plus personne n’osa le défier. Mais un jour, selon la légende, des braves guerriers l’affrontèrent et le tuèrent. Enfin, c’est ce qu’on supposait. On ne savait rien de ces guerriers et l’on ne retrouva pas le corps du nécromancien. Depuis, le peuple avait appris à se méfier de tout êtres magiques mis à part les elfes. Certaines villes ou village interdisait même aux magiciens de pénétrer dans leurs territoires. “ Je ne pense pas que tous les magiciens soit mauvais, fit Carolina apparemment vexée. Ma mère était une magicienne. Je pense avoir hérité de ses pouvoirs même si jusqu’à maintenant, ils ne se sont pas manifestés. _ Oui mais toi, ce n’est pas pareil…expliqua Akan. _ Je ne vois pas la différence. Enfin bon…Je suppose que des paysans comme vous ne chercheront pas à voir plus loin que ce que l’on essai de faire croire. _ Carolina, dit Kino avec regret. Excuse nous je t’en supplie. Les magiciens ne sont pas tous mauvais tu as raison. _ J’accepte tes excuse si tu paye une nouvelle tournée de bière, lança soudainement Carolina en riant. Je ne vous en veux pas. ” Soulagé, Kino paya une fois de plus des bières. La jeune fille bu tout d’une traite. A présent, elle était complètement ivre. Les bières du père Frenard était particulièrement forte et les nymphes, c’était bien connu, ne tenait pas beaucoup l’alcool. Elle tituba en direction de la porte situé derrière le comptoir et demanda à la jeune fille qui rangeait les boissons et provisions : “ Tu peux me remplacer quelques temps. Je vais me promener avec mes amis. Fait bien attention que ça ne dégénère pas dans la salle. ” L’apprentie acquiesça puis pris la place de derrière le comptoir. Carolina fit signe à Akan et Kino de la suivre. Ils l’aidèrent à descendre les quelques marches puis partirent dans la campagne. Kino s’amusait de voir ses amis peiner pour marcher droit. Carolina, malgré sa démarche et son teint violet restait extrêmement belle. Ils s’arrêtèrent dans un pré ou était entassées des mottes de pailles. Ils s’assirent, adossés à la paille. Là , ils se racontèrent des blagues de nains, délirèrent un peu, parlèrent d’aventures diverse. Puis décidèrent de s’endormir. Kino qui était un grand dormeur, s’endormit en premier. Akan, lui somnolait tranquillement. Soudain, il sentit se coller quelque chose contre sa bouche. La jeune nymphe était sur lui, en train de l’embrasser. Surpris, Akan ne réagit pas. Il sentait le pouvoir des nymphe pénétrer en lui. Il n’arrivait pas à se dégager, il n’en avait pas envi. Il eu l’impression d’être transporté dans un rêve. Il voyait le visage de Carolina, magnifique. Soudain, tout devînt flou. Une pensée vînt le frapper violemment. C’était Carolina ! Son amie ! Il la repoussa vigoureusement. “ Tu es ivre, dit-il. ” Elle ne répondit même pas et se coucha pour se rendormir. Akan, dégrisé, réfléchit longuement sur le grand et dangereux pouvoir des nymphes. Il eu honte un instant de ce qui s’était passé. Puis il s’aperçut qu’à présent, il n’arrivait pas à sortir de sa tête, le visage de Carolina. Elle devenait l’objet de ses phantasmes. Il regarda son beau visage endormit puis se coucha dans la paille et ferma les yeux. Chapitre 2 : La chasse Akan se réveilla en dernier. Le pouvoir de Carolina avait cessé d’avoir effet sur lui. Il regarda autour de lui et vit Kino et la jeune fille en train de discuter joyeusement. Apparemment, elle ne semblait avoir aucun souvenir de ses actes. Il était environ six heures de l’après-midi. Akan les rejoignit, un peu gêné. “ Enfin réveillé ! s’écria Kino. Ca fait une heure qu’on t’attend. _ Tu ronfle, plaisanta Carolina. Sinon…Bien dormis ? Moi j’ai un de ses mal de crâne ! _ C’est ça de trop boire ma petite, fit Kino. _ Oh ! Ca va ! je peux quand même me lâcher de temps en temps. _ Je doit rentrer chez moi, sinon mon père va me tuer, les interrompit Akan. ” Il dit au revoir à ses amis puis fila à toute allure par les champs. Il arriva rapidement à une masure au toit de chaume et au pierres émoussées. Il ouvrit la porte qui donnait sur un petit intérieur fort simple. Un poêle réchauffait la pièce tandis qu’une casserole émettait un petit bruit d’ébullition. Une solide table était un des seuls meubles de la maison, avec l’armoire et les lits. Une femme se tenait debout devant le poêle, surveillant la cuisson. Elle portait une robe de paysanne qui recouvrait ses rondeurs. Elle avait un chapeau de bergère au dessus de ses cheveux gris. Elle se retourna et vit son fils, sur le pas de la porte. “ Et bien entre, lui dit-elle. Ne reste pas là à rien faire. Manek, le capitaine de l’escadron qui partira demain est passé. Il a déposé les armes qui te seront nécessaires à l’expédition de demain. Tu devrais t’entraîner. La journée de demain sera périlleuse. Tu as tout ton temps, le ragoût n’est pas encore prêt et ton père ne rentrera que tard ce soir. ” Akan oublia un instant les évènements de la journée. Il ne s’était jamais servi d’une vrai arme. Il s’était toujours entraîné avec un bâton. Il courut dans sa chambre et trouva sur le lit un bouclier et une épée. Ce n’était pas de très bons ouvrages mais c’était suffisant pour le fermier. Il prit l’épée dans les mains et constata qu’elle était très lourde. Heureusement, Akan avait été musclé par le travail de la ferme et n’eu pas trop de mal à s’adapter au poids de l’arme. Sa chambre étant trop petite pour faire une salle d’entraînement, il prit le bouclier et sortit dehors. Il fit quelques mouvement maladroits avec la lame dans les airs et coupa quelques pieds de Laza, une mauvaise herbe qui pouvait atteindre jusqu’à deux mètres. Il continua ainsi pendant une heure car il tenait à ce que l’épée ne lui échappe plus des mains comme elle l’avait fait plusieurs fois. C’était un bon début mais le combat à l’épée était nettement plus difficile que le combat au bâton. Puis, lorsqu’il sentit la bonne odeur de ragoût, il décida qu’il fallait rentrer. Il s’assit sur un tabouret qui se trouvait sur le bord de la table. Sa mère vînt lui déposer dans son assiette une bonne part de ragoût car selon elle, il fallait manger pour prendre des force afin de bien réussir la dure journée qui l’attendait le lendemain. Une fois le repas terminé, Akan retourna dans sa chambre pour se coucher. Il déposa ses armes contre le mur, défit ses vêtements et tira les draps à carreaux pour s’enfouir dans son lit bien chaud. Il appréhendait ce qui suivrait son réveil. Peut être serait-il blessé ou pire… Il ne fallait pas y penser. Il détourna ces mauvaises pensées en s’imaginant revenir de la chasse en héros. Si seulement cela pouvait ce passer comme il l’imaginait. Il s’endormi difficilement à cause de l’excitation. Le lendemain, il s’éveilla très tôt. Il sortit dans l’air froid du matin pour faire quelques exercices afin de se préparer. Puis il rentra, réveilla sa mère qui lui prépara un bon petit déjeuner. Enfin, il prit ses armes et prit la direction de la place du village accompagné de son père et de sa mère. Dans les rues, les gens s’étaient levés de bonne heure pour assister au départ des guerriers. Lorsqu’ils arrivèrent enfin à la place, les hommes d’armes étaient déjà là en train de se préparer et de dire au revoir à leurs femmes et leurs enfants. Akan remarqua avec joie que son amis comptait parmi ceux qui partaient. Il laissa ses parents pour aller à sa rencontre. “ Je ne savais pas que tu venais, dit-il étonné. _ J’ai demandé à faire parti de l’expédition hier soir, répondit Kino. Il faut bien que je veille sur toi ! Tu es tellement faible. ” Akan pris cette insulte pour un défi. “ Nous verrons bien, lança t’il plus que jamais sûr de lui. _ Nous partons avec une dizaine d’hommes. Et pas des moindres ! Il y a Argin avec nous. Nous ne risquons pas grand chose. ” Après de nombreuses discussions enjouées, ce fut l’heure du départ pour les soldats. Il y eu quelques embrassades et des recommandation, puis l’équipe se mis en marche. Les chaumières s’effacèrent peu à peu, ne laissant apparaître au lointain que les grands panaches de fumée émanant des cheminées. Après quelques kilomètres de marche, la forêt devînt plus dense et l’on ne distingua plus que quelques rayons de lumière qui passaient à travers les feuilles des grands chênes de Kalnok. La petite troupe s’arrêta à un endroit où on pouvait encore apercevoir les trace de récents combats entre des marchands et les gobelins. Une roue brisée était posée contre un arbre et quelques lames ébréchées étaient éparpillées au sol. C’est ici que les gobelins ont attaqués nos caravanes, dit Manek, le capitaine. Nous supposons qu’ils ont un campement près de la rivière, plus profond dans la forêt. Votre père nous à dit que vous connaissiez le coin comme votre poche Akan. _ En effet monsieur, répondit timidement le garçon. _ Et bien vous nous montrerez le chemin. Passez devant. ” Le guide s’exécuta, accompagné de Kino. Il avait souvent parcouru les bois à la recherche de champignons ou d’herbes médicinales. Il guida sans problème l’équipe à travers se labyrinthe de feuillage et de ronce. Puis il fit signe aux autres de faire halte. “ Qu’y a t’il, chuchota un des guerrier. _ Nous sommes arrivés. La rivière est un peu plus loin. _ Bien. Va donc voir avec Kino où se trouve leur camp et quel est leur nombre. Nous vous suivrons de loin et au moindre problème, nous arriverons à votre secours. ” Les deux amis partirent donc en reconnaissance. Arrivés au bord de l’eau, il ne virent rien qui ressembla à un camp. Ils décidèrent alors de remonter le cour de la rivière en prenant bien soin de se dissimuler. “ A quel genre de gobelins avons nous affaire, demanda Kino. _ D’après ce que j’ai vu, ce ne sont que de simples gobelins des forêts. Rien de bien effrayant. Cependant, si ils ne sont pas très fort au combat singulier, ils ont l’habitude de se regrouper pour mieux vaincre leurs ennemis. ” Le gobelin des forêts, à la différence de son cousin le gobelin des montagnes, était petit, vert avec de longs nez crochus et des yeux globuleux. Plus intelligents que leurs cousins, on avait déjà eu des cas de regroupement. Une fois même, ils avaient eu l’intelligence de se servir d’une bête plus forte qu’eux qu’ils avaient domestiqués tout simplement en lui donnant à manger. Ils s’aidaient aussi des armes qu’ils dérobaient aux voyageurs qu’ils égorgeaient et dévoraient. Autrefois, cette race avait été une véritable menace pour l’empire mais aujourd’hui, il n’en reste que quelques milliers dans le pays. Leur groupe dépassant rarement les trente individus était facile à éliminer pour des hommes entraînés. Les deux éclaireurs parcoururent encore un kilomètre avant d’apercevoir devant eux une fumée dense. Il régnait dans l’air une odeur de viande grillée. Ils décidèrent d’aller y jeter un coup d’œil de plus près. Ils traversèrent la rivière par un endroit peu profond en tentant de faire le moins de bruits possibles et arrivèrent sur l’autre rive. Ils ce cachèrent dans les roseaux et en écartèrent doucement quelques uns afin de voir sans être vu. Ils virent quelques habitations grotesques rassemblées en cercle irrégulier autour d’un feu ou grillait une biche. Les gobelins étaient là , environ une vingtaine, occupé à ce disputer des morceaux de chaire pas totalement cuits. Akan et Kino décidèrent de retourner prévenir les autres. Ils leurs fit signes depuis l’endroit où ils étaient de les rejoindre sans faire de bruit. Les gobelins avaient une ouïe particulièrement mauvaise et ne parvinrent pas à déceler la présence de nombreux clapotis dans l’eau. Leur surprise fut totale lorsqu’ils virent foncer sur eux des guerriers armés et déterminés à ne rien laisser d’autre ici que des carcasses de gobelins fumantes. Dés le départ, deux gobelins qui se trouvaient un peu trop près de l’eau eurent la tête tranchée. Dans le camp, c’était la panique totale. La plupart d’entre eux fuirent dans la forêt tandis que les autres avaient pris leurs armes pour combattre. Kino enfonça son épée au travers d’un résistant armé d’un gourdin clouté. Celui-ci poussa un cris puis s’écroula raide mort. Tout ceux qui étaient restés furent massacrés comme le premier et une fois qu’il n’y eu plus personne à tuer, l’équipe décida de poursuivre les fuyards dans la forêt. Akan courut le plus vite possible, enivré par l’odeur du sang. Il fallait qu’il tue lui même au moins une de ces sales bêtes. Les soldats s’éparpillèrent pour couvrir plus de surface. Ainsi, Akan se retrouva seul bien que peut éloigné du reste de la bande. Il regarda autour de lui mais ne vit que des lianes et des racines. Il fallait faire attention, la couleur de peau des gobelins leur donnait une faculté incroyable à ce camoufler. Akan sentit un immense stress l’envahir. Il savait que quelque part, il y en avait peu être un de cacher qui l’assassinerait d’un coup de couteau dans le dos. Soudain, il y eu un craquement derrière lui. Il eu assez de présence d’esprit pour placer son bouclier entre lui et la hache qui se planta dedans. L’assaillant la retira d’un coup sec puis frappa latéralement. Akan évita le tranchant de justesse mais reçu un coup de poing dans la mâchoire. Qui aurait pu penser qu’une si petite bête puisse posséder autant de force ? Akan recula de plusieurs pas pour finalement trébucher sur une racine saillante. Le gobelin se jeta sur lui mais il fut repoussé par le bouclier du guerrier improvisé. Il ramassa son épée qui gisait à côté de lui puis se releva rapidement. A présent, il ce tenait en face de son ennemi, l’épée en garde et l’air farouche. Le gobelin ne se laissa pas pour autant impressionner. Il ramassa une pierre qu’il lança inutilement sur son adversaire qui la reçu avec le bouclier. La petite créature poussa un grognement de fureur puis fonça bêtement sur lui mais le jeune homme ne s’attendait pas à une telle manœuvre. Il se jeta sur le côté pendant que la hache heurtait une pierre en se brisant. Le gobelin surpris regarda son arme puis la lança sur Akan en crachant. Il tenta de fuir mais le fermier le poursuivit et comme il courrait plus rapidement, il l’atteignit avec son épée et lui trancha le visage de haut en bas. La petite silhouette s’écroula sans vie. Un flot noir jaillit sur le sol et arrosa les jambes d’Akan, vainqueur. Fatigué, il s’assit tranquillement contre un arbre en essuyant son front. Il souffla un instant en se réjouissant d’avoir remporté le combat. Tout à coup, comme pour rompre se moment de paix, la terre trembla légèrement. Il y eu un cris et on entendit un des guerriers hurler au loin : “ Attention ! Un Troll des marais ! Il est immense ! Sauvez vous ! ” Akan se releva tout de suite. Un Troll ? Il avait dû parcourir une sacrée trotte pour venir jusqu’ici. Mais ce n’était pas la première préoccupation du garçon car les pas se rapprochaient et la terre tremblait de plus en plus. Bientôt, il vit les arbres s’écarter à quelques dizaines de mètres de lui pour laisser apparaître l’horrible bête. Elle devait au moins faire trois mètres, ou trois mètres cinquante plutôt. Son énorme corps était recouvert d’une sorte de mousse verte typique des Trolls des marais. Ses bras plus longs que ses jambes traînaient sur le sol. Sa tête affichait un air à la fois stupide et féroce. Akan ne put s’empêcher de pousser un cris en voyant cette monstruosité. Ce fut une terrible erreur car la bête le vit de ses énormes yeux. Elle poussa un terrible hurlement en se frappant le torse. Elle se mit alors à la poursuite du pauvre paysans qui avait décidé judicieusement de prendre la fuite en abandonnant arme et bouclier pour courir plus vite. On aurait pu croire qu’avec ses petites pattes et son fort poids, le Troll ne ce déplacerait pas très vite. Mais ses bras musclés l’aidait à avancer et il se rapprochait dangereusement du poursuivant devenu poursuivit. Heureusement, à cause de sa carrure, la masse devait s’arrêter de temps en temps pour pulvériser un arbre qui lui barrait la route. A présent, le monstre avait attrapé un bâton, ou plutôt un petit tronc et s’acharnait à écraser ce petit être qui commençait à l’agacer à s’agiter dans tous les sens. Mais Akan arrivait toujours à se protéger derrière un chêne ou bien à plonger au sol en roulant pour que les énormes pieds de l'animal ne l’écrasent pas. Après que le gourdin du Troll l’eu encore une fois manqué de peu, la victime apeurée pris ces jambes à son coup sur un chemin plus facile, porté par la peur. Mais le poursuivant n’abandonnait pas pour autant. Puis, le jeune homme fut soulagé d’apercevoir au loin les guerriers qu’il avait perdu. Puis il eu l’affreuse idée que le troll allait s’attaquer aux autres. C’était trop tard, il les avait déjà dépassés. Heureusement, le gros tas de muscles préféra se concentrer sur lui et non sur les autres à qui il ne donna qu’un malheureux coup de bâton qui envoya dans les airs trois hommes tout de même qui allèrent s’écraser quelques mètres plus loin, complètements sonnés. Akan regarda derrière lui et eu la mauvaise surprise d’y voir de gros yeux globuleux. La grosse main du Troll saisi l’homme comme si il n’avait été qu’une simple poupée. L’étreinte était difficilement supportable. Akan avait l’impression d’étouffer et hurlait de douleur tandis que la bête l’approchait de son visage laid. Ce petit jeu commençait à amuser le géant des marais et il serra moins fort le petit bonhomme rigolo. Alors, Akan réussi à sortir son bras et donna un grand coup dans l’œil du monstre. On entendit un hurlement de douleur. Le jeune guide tomba au sol. Lorsqu’il se releva pour s’échapper, il ressentit une énorme douleur au torse. Il s’éloigna tant bien que mal pendant que le Troll frappait le sol autour de lui avec ses pieds, son bâton et se tenait l’œil meurtri ou un filet de sang verdâtre coulait. Une fois que le garçon fut éloigné d’une centaine de mètres de la bête, il s’écroula parterre et perdit connaissance. Chapitre 3 : La ruine Lorsqu’il se réveilla, le soleil avait déjà parcouru bien du chemin dans le ciel. Il allait bientôt ce coucher d’après la lumière orange qui frappait le visage d’Akan. Celui-ci se releva difficilement en ce tenant les côtes. Il n’avait rien de casser mais il devait avoir de sacrés hématomes d’après la douleur. Soudain, une idée affreuse lui traversa l’esprit. Les autres l’avaient abandonnés ! d’un autre côté, il fallait les comprendre… Ils l’avaient vu disparaître dans les bois poursuivit par un Troll immense. Il devaient le croire mort. Quelle tête ils feraient une fois qu’il retournerait au village. Il fallait se dépêcher car si ça mère apprenait sa fausse mort, elle ne s’en remettrait pas se dit-il sans penser qu’elle avait été mise au courant de sa disparition depuis longtemps maintenant. Ce fut ça qui l’aida à faire quelques pas. Tout à coup, il sentit une crampe au ventre et se rendit compte qu’il mourrait de faim. Il chercha quelques racines et des champignons à dévorer cru. Une fois son estomac un peu apaisé, il décida de partir dans la direction qu’il supposait être la bonne. Il était allé trop loin. Il ne connaissait absolument pas ce coin. Cela l’effraya de savoir qu’il était perdu, seul dans une forêt sans arme et sans vivres. Il continua tout de même son chemin, n’espérant pas trouver de secours. Il saisi un bout de bois qu’il jugea bon pour servir d’arme puis s’enfonça un peu plus dans le bois, dans la mauvaise direction. Sa jambe lui faisait mal à chaque pas et marcher devenait de plus en plus difficile. Il y avait environ une heure qu’il tentait de retrouver le chemin du village sans y parvenir. A présent, la nuit était tombée et la lune arrosait les arbres de sa lumière bleue pâle. Akan songeait qu’il fallait à tout prix trouver un abris pour la nuit sans quoi il mourrait dévoré par les bêtes sauvages. Il pensa tout d’abord à grimper dans un arbre mais ses contusions l’en empêchait. Il espérait trouver une vielle cabane abandonnée mais n’en trouva point. Comble de la malchance, un gros nuage noir qui cachait la lune et qui plongeait le jeune homme dans les ténèbres, annonçait qu’un orage allait éclaté. En effet, quelques minutes plus tard, un éclair frappa le sol et le ciel se rempli de milles goûtes d’eau qui frappaient le visage d’Akan. Lui qui avait penser faire un feu pour éloigner les loups… C’était bien sa veine. De plus, il fut rapidement trempé jusqu’au coup car les feuilles des arbres ne supportaient pas le poids de l’eau, abondante. N’y voyant plus rien, le garçon égaré se avançait à l’aveuglette en se cognant contre les arbres et en trébuchant sur leur racines. Les ronces l’avaient éraflé de partout et son bras lui brûlait et le faisait souffrir. Tout à coup, il se cogna contre quelque chose qui ne ressemblait pas à l’écorce d’un arbre. Il plaqua ses mains pour tâter la matière. Il toucha la paroi rugueuse et dure et se rendit compte qu’il se trouvait face à un mur de pierre. Un éclair dans le ciel découvrit un bâtiment de bonne taille fait dans un style bien différent de tout ce qu’il connaissait. D’après la rapide image qu’il avait aperçu, l’édifice était formé d’un mur épais surmonté d’un dôme. Il constata aussi qu’il avait quitté la forêt et qu’il avait pénétré dans une petite clairière. Sans hésité, il entra se mettre à l’abris. Il enleva ses vêtements les plus trempés et chercha à tâtons de quoi se fabriquer un lit. Il mit la main sur de la paille et l’arrangea de telle sorte qu’il pu enfin s’étendre. Il s’endormit aussitôt, mort de fatigue. Le lendemain, il se réveilla en sentant que sa douleur au torse ne s’était toujours pas en allée. Il remarqua aussi que le haut du dôme était percé d’un cercle qui laissait entrer la lumière. Il fut alors émerveillé de voir un intérieur richement décorée de fresques sur les murs où des histoires étaient contées dans une langue qu’il ne connaissait pas. Après avoir contempler un instant la ruine occupée par la végétation, il se leva précautionneusement puis alla laver ses blessures ensanglantées dans un socle qui avait retenu l’eau de pluie qui était tombée. Ensuite, la première chose qu’il fit fut de regarder si il n’y avait pas de nourriture. Mais il constata à son grand désespoir qu’il n’y avait rien et qu’il devrait se contenter de quelques racines infâmes. Il en récolta quelques unes et après les avoir lavé, il dévora son piètre dîner. Il avait toujours trouvé que les racines bouillie avaient un goût affreux mais les racines crue en avait un bien pire. Mais il avait tellement faim qu’il ne broncha pas. Une fois qu’il eu tout avalé, il réfléchit à la façon dont il allait rentrer chez lui. Il n’avait jamais entendu parler de cet endroit, ce qui le fit supposer qu’il se trouvait bien loin de sa destination. Il décida de retrouver des forces avant de repartir. C’était un bon endroit pour camper. Il ramassa du bois pour faire du feu. Il avait appris ça avec son père et ne mis pas beaucoup de temps avant d’obtenir une flamme. Cependant, l’effort l’avait épuisé et il resta allongé à côté de son feu. Une fois reposé, il décida d’inspecter plus en profondeur ce bâtiment qui commençait à l’intriguer profondément. Son attention fut soudain dirigée vers un trou dans le mur. Il s’approcha et regarda à l’intérieur pour voir si il y avait quelque chose. Mais le trou n’était pas éclairé et il ne vit rien. Il décida de passer son bras à l’intérieur en espérant ne pas y trouver un rat ou un serpent. Akan l’enfonça jusqu’à l’épaule et sa main rencontra un objet carré de petite taille. En le sortant, il remarqua que c’était une petite boite qui paraissait être faite d’un métal inconnu pour lui. Des runes était inscrite sur le couvercle. Akan lâcha la boîte et eu un geste de recul. Et si cette boîte mystérieuse était magique ? Peut être lui avait-on jeté un sort ? Mais bientôt, la curiosité l’emporta sur la peur. Il ramassa le cube et le porta à son oreille. Il le secoua pour voir si quelque chose était à l’intérieur. Rien ne se produisit. Il tenta alors de l’ouvrir mais l’objet était fermé comme par magie. Il prit une branche pour faire levier sans parvenir à ses fins. Après maintes tentatives, il balança avec force la boite contre le mur ce qui ne fit pas une égratignure à sa surface lisse et brillante. Il avait cherché un moyen de l’ouvrir toute la journée et la nuit commençait à tomber. Akan se dit qu’après tout, la nuit lui porterait peut être conseil. Et il se coucha, la masse mystérieuse à côté de lui. Deux jours plus tard, il se sentait parfaitement capable de reprendre la route. Il sauta de son lit et regarda l’objet scintillant qui n’avait pas arrêté de le narguer durant tout ce temps. Il se dit que cette fois il allait percer son secret. Il réfléchit. Après tout, elle avait été scellée par un mage. Il devait y avoir quelque chose, un truc qui permettait de l’ouvrir sans effort. “ Abracadabra, s’écria t’il en prenant une voix qu’il estimait être une imitation de magicien. ” Rien ne ce passa. “ Je t’ordonne de t’ouvrir ! Obéis moi, continua t’il sans plus de résultats. Couvercle, ouvre toi ! Bordel ! Mais qu’ils ont l’esprit tordu ces mages ! Euh…Troll des cavernes, Gobelin farceur, magicien barbu, turlututu… ” La boîte resta comme d’habitude, c’est à dire immobile. Cette fois Akan s’écroula sur son lit de paille et gémit : “ Allé quoi… Sois gentille. S’il te plaît ouvre toi ! ” Il y eu un léger bruit de grincement et le couvercle ce détacha du reste du cube argenté. Le jeune homme sauta en l’air de joie. “ Comment ai-je pu être aussi bête ! Ce n’était pas plus dure que ça ! Hahaha ! ” Il saisit la boîte à présent ouverte, avide de connaître le secret qu’elle renfermait. Il regarda à l’intérieur. Ce qu’il vit lui donna des envies de meurtre. “ Une bille, hurla t’il. Pendant deux jours entiers je me serais donné du mal pour ouvrir une satané boîte contenant une bille en verre ! ” Il poussa violemment le tout et la petite sphère roula sur le sol. Soudain, il regretta son geste. Après tout, ce petit machin pouvait avoir son importance. Sinon, pourquoi un Mage se serait-il donné du mal pour la protéger ? Il fila rattraper son trésor et décida de mieux la contempler, à la lumière du soleil. Il ce plaça là où un rayon de soleil éclairait la pièce de sa lumière chaleureuse. Il regarda attentivement les moindres détails de ce qui s’avérait être en réalité une perle de cristal. La lumière passa au travers de la sphère et ce qui ce produisit stupéfia Akan. Un filet de lumière bleue était apparu entre l’objet et son front. Il voulut s’enfuir mais son corps ne répondait plus, il était comme posséder par la perle magique. Il pensa que c’était la fin pour lui et qu’il avait eu tort d’être trop curieux face à quelque chose qu’il ne comprenait pas. Mais la mort ne survînt pas. Il resta là , pendant plusieurs secondes qui parurent une éternité, à regarder le rayon d’énergie pénétrer dans son crâne. Il éprouva une étrange sensation. Une chaleur intense était née dans tout son corps. Il ne savait pas vraiment ce qui se passait en lui mais il en était certain, un changement s’opérait en lui. Il ne pouvait l’expliquer clairement. Il sentait une énergie toute puissante entrer en lui pour qu’ils ne fassent finalement qu’un seul et même être. Puis, tout à coup, tout s’arrêta. Les ténèbres emportèrent Akan qui s’écroula sans connaissance sur la dalle. Lorsqu’il ouvrit les yeux, une ou deux heures s’était déroulée d’après le soleil. Il se tînt le front car il éprouvait une forte douleur. Il regarda au sol et vit la fameuse sphère inanimée. Il se dit qu’il avait dû rêver car il n’avait rien à part son mal de tête. J’aurais eu un coup de fatigue pensa t’il. Il prit l’objet et le remit dans la boîte. Puis il décida de se mettre en route le plus rapidement possible. La civilisation commençait à lui manquer. Il prit la direction qu’il estimait être la bonne. Des heures s’écoulèrent sans qu’il trouva le moindre signe de vie. Une fois, il tomba nez à nez avec une ancienne cabane d’ermite en ruine. Le soleil commençait à décliner dans le ciel lorsqu’il aperçu à travers les arbre, un chemin. Il se précipita de son côté et déboucha sur la route qui partait en direction du village. Il fit quelques kilomètres, heureux d’avoir enfin retrouvé son chemin. Au bout d’un moment, il vit au loin quelques hommes qu’il reconnu tout de suite. C’était son groupe qui était revenu pour le chercher. Il les rejoint en courant pendant qu’ils criaient leur joie de revoir leur guide vivant. On le serra, le poussa en riant. Kino qui avait été inconsolable d’avoir perdu son meilleur amis eu un soulagement énorme et ne pu se retenir de soulever Akan et de faire tourner dans les airs. C’était un peu une grande victoire pour Akan qui pouvait enfin vivre un instant la gloire des héros. Il raconta tout en repartant au village comment il avait blessé le Troll à l’œil et comment il avait du s’enfuir dans la forêt, blessé. Il mentit sur le lieu ou il passa la nuit en le remplaçant par une vielle cabane abandonnée. Il préférait ne pas s’attarder sur le lieu et surtout sur la mystérieuse boîte. Il ne voulait pas être accusé de sorcellerie par les autres du village alors qu’il allait enfin être reconnu comme un brave guerrier. Après les retrouvailles, on donna à manger de bons morceaux de lard grillé au jeune homme affamé. Une fois le festin terminé, ils prirent tous les chemin du retour. Kino s’approcha d’Akan pour lui dire : “ Nous allons organiser une grande fête en ton honneur ! Depuis quelques temps, nous avions perdu tout espoir de te revoir vivant. Nous avions envoyé plusieurs patrouilles à ta recherche sans résultats. Il nous faut vite retourner au village annoncer la bonne nouvelle. Tes parents et Carolina ont été effondrés par ta disparition. _ J’espère qu’il s’en remettront rapidement, répondit Akan. ” Tout en discutant, ils arrivèrent bientôt en vue du village. Il faisait à présent nuit et les maisons étaient plongées dans l’obscurité. Ils entrèrent sur la place sans que personne n’ai remarqué leur présence. On raccompagna le fermier chez lui. Le capitaine frappa à la porte de la vielle chaumière. Lorsque la mère ouvrit, les yeux gonflés à force d’avoir pleuré son fils, elle se jeta sur la silhouette devant la porte et serra son enfant de toute les forces qui lui restaient. “ Mon fils, s’écria t’elle en pleurant. Tu es en vie ! Et moi qui croyait que…Où était tu ? Nous nous sommes inquiété ton père et moi. ” Cette dernière phrase était un euphémisme car elle n’avait cessé d’harceler les gens qui se rendaient en forêt en leur demandant si ils ne l’avaient pas aperçu. “ C’est très long à expliquer maman. Je suis fatigué. Si tu veux je te raconterais tout demain. Mais maintenant il faut que je dorme. _ Oui, il a besoin de repos, compléta le capitaine. Vous savez, votre fils est un héros. Il c’est battu avec un Troll ! _ Oh vous, rugit la vielle. Si vous n’étiez pas capitaine, je vous tirerai bien les oreilles ! C’est à cause de vous que mon fils à failli mourir ! Vous ne savez pas ce que c’est que d’avoir un enfant à protéger ! ” Manek, étonné, ne répondit rien car il se disait que cette femme n’avait pas totalement tort. Il émit simplement un léger grognement qui indiqua à ses hommes qu’il était temps de regagner leur chez-soi. Une fois que tout le monde fut parti, la mère d’Akan dû se forcer pour ne pas demander plus de détail à son fils qui alla se coucher directement. Mais le principale est qu’il étai en vie. Il retrouva sa chambre et son lit douillet. En s’enfonçant dans les couvertures, il se dit que cela faisait trois jours qu’il n’avait pas dormi dans un vrai lit. Il eu l’impression d’être dans le lieu le plus confortable du monde. Et il ferma les yeux, bercé par le bruit du vent qui faisait bruisser les feuilles des arbres autour de la maison. Le lendemain, quelque chose réveilla Akan plus tôt qu’il ne l’airait souhaité. Quelqu’un frappait à la porte de sa chambre. Il se leva, s’habilla rapidement et alla ouvrir. Il fut surpris de voir Carolina de l’autre côté. Celle-ci se jeta au cou du jeune homme en pleurant de joie. “ Tout le monde disait que tu était mort ! J’ai eu si peur ! _ Je vais bien… Je vais bien, lui dit Akan un peu décontenancé. ” La jeune demie nymphe ne relâcha pas son étreinte pour autant. Elle qui avait cru ne plus jamais le revoir… A présent elle avait conscience que la vie est fragile et qu’il fallait en profiter chaque jour. Elle consentit tout de même à le relâcher une fois qu’elle fut bien certaine qu’il était bien réel. _ Waw… Je ne savais pas que tu avais tant de force, plaisanta Akan en toussant un peu. _ Oh, désolé, répondit Carolina qui se mit à rire en montrant ses dents blanches et en plissant son petit nez pointu. Je doit être ridicule ! _ Bien sur que non ! ” Il ne put s’empêcher de constater qu’elle était encore plus jolie que d’habitude. Elle avait tellement été choquée par la nouvelle de la mort de son camarade qu’elle continuait à sangloter tout en riant. Il se dit alors qu’une amie comme ça, il n’y en avait pas deux dans le monde. Il eu soudain l’envie de la protéger comme si elle était son enfant. Il vit quelques larmes s'échapper des yeux rougeoyants de la fille et la prit à son tour dans les bras pour la rassurer. Elle n’arrêtait pas de répéter qu’elle était désolée et Akan ne cessa de lui dire que tout allait bien et que ce n’était pas grave. Ils s’assirent tranquillement et au bout d’un certain temps, Carolina se calma et sécha ses larmes. A ce moment là , Kino apparut dans la pièce en courant. “ Allez ! Debout bande de paresseux ! Nous avons passer toute la matinée à préparer le banquet en ton honneur ! Il est l’heure de dîner et nous n’attendons plus que toi ! Vite ! met toi quelque chose sinon je vais me faire disputer ! Pour l’instant tu as plus l’air d’un cadavre que d’un héros. ” La plaisanterie fit sourire le jeune homme ainsi que le banquet qui était organisé pour fêter son retour. Il demanda à ses deux amis de le laisser un instant, le temps de se vêtir convenablement. Une fois seul, il revêtit son habit des grands jours en soie noire de Calvinak. Lorsqu’il sortit enfin, Carolina applaudit tandis que Kino fit remarquer qu’il était ridicule mais que c’était là tout le lot du héros. Ils partirent gaiement en direction de la place, ayant oubliés tout ce qui s’était passé auparavant. Même ses parents avaient une mine réjouie malgré leur peine des trois derniers jours. Kino assura que tout le village était réuni à la fois pour fêter la victoire contre les gobelins car elle n’avait pas été fêtée à cause de sa disparition et aussi pour fêter sa réapparition dans le monde des vivants. Une grande foule était amassée autour de plusieurs feux où cuisaient des porcs bien gras. Lorsque Akan arriva, tout le monde tînt à lui serrer la main. Après tout, il avait affronté seul un Troll des marais ! Même si il ne l’avait pas abattu, s’en être sorti vivant était extraordinaire. Il se laissa emporter par deux soldats qui le portèrent sur leurs épaules jusqu’à la place d’honneur, à côté de Manek. Aussitôt, on lui remplit sa chope du meilleur vin de la région et on le resservit une fois qu’elle fut terminée. Il était devenu le principal centre d’attraction et ça n’était pas pour lui déplaire lui qui n’avait jamais été qu’un fils de cultivateur. On lui demanda trois fois de raconter sa lutte avec le monstre et comment il avait survécu seul dans les bois. Il resta discret à se sujet et inventa une histoire à dormir debout pour satisfaire les gens. Un homme qui ne paraissait pas participer à l’euphorie s’avança et lança sur un ton désagréable : “ Quel exploit que de fuir le combat et de se réfugier ensuite dans une cabane confortable en attendant les secours ! ” Akan le reconnut. C’était un des ivrognes qu’il avait aperçu il y a quatre jour devant la taverne. Il ne s’étonna pas du comportement du malfrat et répondit sur le même ton : “ Si un jour, un Troll vous attaquait, je pense que vous réussiriez à éviter ses coups rien qu’en titubant mais je ne pense pas que vous surviviez un seul jour dans la forêt sans alcool à boire ni pauvres gens à voler… ” Il ne savait pas vraiment comment il avait réussi à sortir une phrase tel que celle là . Il n’empêche que tout le monde se mit à rire et à se moquer de l’homme qui l’avait provoqué pendant que celui-ci filait la tête basse en maugréant des paroles incompréhensibles. “ Fait attention, souffla Manek à l’oreille de Akan. Lui et sa bande peuvent bien essayer de te causer du tort. Si tu as besoin d’aide, tu peux compter sur la garde du village. _ Merci, répondit l’intéressé. Mais je pense qu’il n’oseront pas après l’humiliation qu’il a reçu. ” Le reste du banquet se passa sans autres interruptions. Tout le monde dévora la viande grillée excellente en discutant des derniers potins. Puis, plus tard dans l’après midi, le repas se termina par des chansons et des jeux qui firent la joie des petits et des vieux. Et puis ce fut la fin. Beaucoup de gens retournèrent à leurs occupations. Kino devait aider son père à des taches diverse et Carolina retourna à la taverne pour servir. Il ne resta bientôt qu’une centaine de personne environ sur la place qui discutaient encore ou qui s’étaient donnés pour mission de finir tous les plats et le vin. Akan décida de rentrer lui aussi quand un main l’attrapa par le col. “ Salut avorton, fit Byan, l’homme qui avait été humilié en public. Tu te souviens de moi ? J’ai apporté des amis. ” Il lui colla un coup de poing qui envoya s’écraser Akan sur le sol, un peu plus loin. Il se tînt la mâchoire qui lui faisait à présent affreusement mal. “ Tient tient…On combat contre un Troll mais on fait la mauviette en public ? Bat toi ! Tu es à un contre un…Pour l’instant. ” La foule s’était rassemblée autour. Les guerriers n’étaient plus là et personne n’intervînt. Tout le monde était avide de savoir comment Akan allait réagir. Déjà , des paries s’étaient mis en place. Les marchands adoraient gagner et perdre de l’argent sur des combats de rue. Comme Akan ne réagissait pas, un gros homme lui cria : “ Et bien ? Qu’attend tu pour te battre ? Sois un homme ! ” _ Ce n’est pas un homme, cria Byan, c’est une loque ! Il ne vaut rien au combat. Il s’est contenté de fuir lâchement dans la forêt ! ” Akan ne supporta pas qu’on puisse gâcher son instant de gloire qu’il attendait depuis si longtemps. En un éclair, il se rua sur son agresseur sans comprendre comment il avait réussi à bondir aussi rapidement. Il lui décocha un violent coup dans le ventre qui coupa le souffle à son adversaire. Comme l’éclair, il le fit tomber au sol et se retrouva à genoux sur lui en train de le frapper au visage. A ce moment, deux mains puissantes le repoussèrent violemment. Akan fut rejeté dans la boue. Les deux truands qui accompagnaient Byan avaient décidés de se mêler à la partie en voyant l’agilité du garçon. Ils se jetèrent à leur tour sur lui en le ruant de coups de pieds jusqu’à ce qu’il crache le sang. Akan tentait de se protéger le visage avec ses bras tandis que Byan se relevait et vînt participer à la mise à mal du pauvre Akan. Alors que le bandit avait attrapé un morceau de planche pour le bâtonner, un étrange phénomène se produisit. Une lumière vive jaillit du corps d’Akan et avant qu’ils n’aient eu le temps de crier, les trois hommes furent projetés en l’air pour atterrir contre un mur et retomber sans conscience. Tout autour, les parieurs s’étaient arrêtés de rire et hurlait de peur à présent : “ C’est un sorcier ! C’est un sorcier ! Au secours ! ” Bientôt, le bruit arriva aux oreilles des soldats qui arrivèrent aussi rapidement qu’ils le purent. Ils entourèrent la forme boueuse et la menacèrent de leur pointes de lance. Manek n’avait pas reconnus sont voisin de table. |
Auteur: | Invité [ 28 Nov 2004, 14:04 ] |
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desolé j'ai eu un p'tit bug donc g un peu pollué le forum...si quelqu'un pouvais supprimer tout ça sauf mon bon topic svp |
Auteur: | Raphychou [ 29 Nov 2004, 06:44 ] |
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Nettoyage du forum effectué. En ce qui concerne ton texte, c'est d'abord n'importe quoi au niveau de la mise en page. Si tu veux attirer des lecteurs, présente mieux ton récit ; sa forme actuelle est rédhibitoire. Note aussi que tu submerges l'histoire de descriptions certes très jolies mais qui ralentissent le rythme et n'apportent en définitive pas grand-chose. Prends exemple sur Isaac Asimov pour la simplicité du style, la concision et la lisibilité. C'est tout pour l'instant. |
Auteur: | Invité [ 29 Nov 2004, 12:56 ] |
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je pensais au contraire que je faisais pas assé de description et que celle que je faisais étaient assé dépouillées. Tu entend quoi en disans que ça ne fait pas avancer le l'histoire? |
Auteur: | Haschatan [ 29 Nov 2004, 17:46 ] |
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Tu dois intégrer l'action à la description, ce qui est un exercice assez difficile. La description doit servir l'action ; tu ne dois pas décrire tout d'un bloc puis passer à l'action. Enfin, c'est comme ça que je fonctionne. Sinon, tu sais ce que j'en pense ! |
Auteur: | Mr.Magnum [ 29 Nov 2004, 18:33 ] |
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Hum... Je ne peux qu'approuver le reproche de DragonNoir vis à vis de la mise en forme: Les pavés de texte nuisent à la lecture, et embrouillent un récit parfois confus. Par contre, je ne trouve pas que les descriptions soient vraiment surabondantes, et elles sont dans l'ensemble assez intéressantes, selon moi. Parfois, un manque de suivit au niveau du language utilisé, mélangeant un style familier et soutenu, par moment... Mais rien de bien grave, en réalité. Sinon, au niveau de l'histoire, j'aime bien le principe: C'est pas mal partit (sauf pour le héros) et le suspens est malgré tout présent. |
Auteur: | Invité [ 30 Nov 2004, 11:46 ] |
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comment ça "sauf pour le héro"? sinon je vois pour la description. d'ailleur j'ai commencé d'écrire une autre histoire qui se déroule 2000 ans avant pendant la guerre de la magie. Je pense essayer d'améliorer mon style. |
Auteur: | Mr.Magnum [ 30 Nov 2004, 16:33 ] |
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Mr.Jack a écrit: comment ça "sauf pour le héro"?
Je disais que c'était bien partit, sauf pour le héros. N'oublions pas qu'il est actuellement entouré par des gardes, n'est-ce pas? Sinon, entre nous, évite les doubles posts, ça serait pas mal... |
Auteur: | Invité [ 30 Nov 2004, 17:14 ] |
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Chapitre 4 : Une décision difficile “ Lève toi, hurla le capitaine. Ne joue pas la malin avec tes sorts ! Nous avons de quoi te faire taire pour l’éternité ! ” L’état de Akan était dans un état trop grave pour qu’il puisse répondre. Voyant qu’il ne bougeait pas, un homme le souleva et s’écria: “ Monsieur ! C’est Akan ! _ Comment ? C’est impossible, répondit celui-ci en doutant de la véracité de l’histoire à présent. _ Quand on y pense, c’est plutôt probable qu’il soit mage, dit un homme à côté de Manek. Il a quand même vaincu un Troll. _ Non il ne l’a pas vaincu, rectifia Manek. Il s’est enfuit. ” Puis il se tourna vers le gros homme qui avait incité le garçon à se battre : “ Vous là bas ! Etes vous certains que cette homme à usé de la magie ? _ Aussi certains que vous être capitaine ! Il à même attaqué ces pauvres bougres là -bas ! ” Il indiqua les corps de Byan et de ses deux acolytes qui pataugeaient dans du crottin de cheval. Que ces trois imbéciles soient dans les vapes n’avait aucune importance mais le fait que Akan ai apprit et pratiqué la magie au village était un acte grave qui devait être discuté. Il emmena à contre cœur le jeune homme blessé sur la colline pour qu’il soit interrogé. Ils l’assirent sur une chaise bien qu’il eu tendance à glisser. Finalement, deux hommes le tinrent droit. On essuya ses blessures et on lui jeta un peu d’eau afin de lui permettre de parler. Il avait des contusions au visage et il fallut une demie heure pour qu’il soit capable de parler. “ Bien, fit Manek, responsable de l’interrogatoire. Déjà , pourquoi t’es tu attaqué à ces ivrognes ? _Ce…n’est pas moi, bafouilla t’il. _ Je m’en doutais. Maintenant, explique moi comment tu as fait ce que les gens ont vues comme de la magie ? _Je ne…Sais pas… _ Il faut que tu me dise la vérité. Tu te trouve dans une situation grave. Etudiais-tu la magie en cachette ? ” Akan fit signe que non puis cracha un filet de sang. On apporta un chiffon pour essuyer et on lui donna à boire. Une fois qu’il alla mieux, le capitaine reprit. “ Si tu n’as pas appris à utiliser la magie…Comment ce fait-il que tu l’ai utilisé comme tu l’as fait aujourd’hui. Tu aurais pu tuer ces gens même si leur perte n’aurais pas été très grave. _ Je…n’ai pas fait exprès. Ca c’est déclenché comme ça… ” A ce moment, les cinq du conseil pénétrèrent dans la petite salle reculée du bâtiment. Ils firent signe aux gardes de les laisser seuls avec Manek et le prisonnier et ils s’exécutèrent aussitôt. “ Nous avons appris la nouvelle. Qu’à t’il avoué, demanda Hümal. _ Et bien monsieur il affirme ne pas savoir ce qui se passe et qu’il ne l’a pas fait exprès. _ Il ment ! Nous prend-il pour des idiots ! La magie qu’il a utilisé appartient à un niveau de sorcellerie élevé ! Il étudie les arts occultes ! Avez vous fait fouiller sa maison ? _ Oui. Nous avons trouver une boîte où des runes étaient inscrites. Nous n’avons pas réussis à l’ouvrir. _ Il est évident que c’est un objet magique. Vous savez aussi bien que moi que tout objet de ce type est strictement interdit ici. C’est une preuve suffisante. Interrogez le sur la boîte. _ Qu’est ce que c’est que cette boîte que tu as caché chez toi, interrogea Manek. _ Je l’ai trouvé dans le bois, répondit Akan, de plus en plus anxieux à cause de l’air des chefs, apparemment décidé à le condamner coupable. _ J’ai l’impression qu’il a été possédé par cet objet, expliqua le capitaine à Hümal. Nous pourrions peut être, être indulgent avec lui. Le pauvre à l’air aussi étonné que nous. _ Vous ne semblez pas comprendre… Une très vielle loi stipule que quiconque use de magie sera immédiatement jugé. Ce garçon est peut être de bonne fois où peut être pas mais il doit être jugé comme n’importe qui enfreignant cette loi. _ Mais cette loi peut être corrigée, insista Manek. _ Ecoutez…Vous nous avez toujours servi comme il le faut. Mais je vous siérais de rester à votre place. Cette loi n’est pas discutable. Vous êtes prier d’emmener le prévenu au tribunal où il sera jugé immédiatement. Il n’y a rien à ajouter. ” Ils sortirent de la pièce pour se diriger dans la salle de jugement. Le guerrier jura un moment sur l’excès de zelle de ses supérieurs et pris Akan sur son dos et l’emmena à travers les couloirs. Ils arrivèrent devant la grande table où siégeaient les chefs et juges. Manek installa le prévenu sur une chaise et s’écarta. Hümal parla alors : “ L’utilisation de la magie dans notre village, et par un de nos citoyen de plus, est un acte très grave qui nécessite d’être jugé immédiatement. Bien entendu, vous êtes coupable de se crime et donc notre seule préoccupation est de choisir quelle sera votre punition. Vous n’êtes pas un méchant garçon et nous prendront à votre égard celle qui vous sera la plus agréable. Aussi je souhaiterais vous voir condamner à l’exil définitif de la forêt de Kalnok. Je vous évite le fouet car il y a peu de temps, vous fûtes l’un des nôtres et de plus, vous n’en réchapperiez pas vu votre état. Cependant, nous ne sommes pas des bêtes. Nous vous fourniront la nourriture nécessaire au voyage qui vous conduira à la ville voisine. ” Akan n’avait pas protesté tellement tout cela lui était tombé dessus rapidement. Il espérait se réveiller dans la minute mais cet instant n’arriva jamais. “ Vous resterez dormir se soir dans la cellule afin que vous vous rétablissiez un peu avant votre départ le lendemain matin, ajouta le marchand. Veuillez l’accompagner à sa cellule Manek. Et donnez lui des calmants pour qu’il trouve le sommeil cette nuit. Ses blessures doivent le faire souffrir. ” Le soldat fit ce qu’on lui avait dit de faire. Il donna une potion qui engourdi l’esprit d’Akan afin que celui-ci ne ressente plus de douleur et s’endorme rapidement. Quelques minutes plus tard, il dormait, allongé sur le lit inconfortable de la cage. Pendant son sommeil, il se vit insulté par tous et chassé du village à coup de pied. Les visages féroces des villageois le hantait durant son repos. Puis un nouveau soleil apparut dans le ciel et il ouvrit un œil. Il pensa d’abord que tout n’avait été qu’un cauchemar. Puis il s’aperçut qu’il n’était pas dans son lit et qu’au lieu de murs, il y avait des barreaux autour de lui. Il remarqua aussi qu’il n’avait plus du tout mal. Ses blessures avaient été entièrement guéries comme par enchantement. C’était sûrement la potion qu’on lui avait administrée. “ Réveillé, demanda Manek poliment. Tu as de la chance. Il fait beau aujourd’hui. Tu n’auras pas à marcher sous la pluie. _ Qu’est ce que je vais devenir, se lamenta Akan. Ma vie est ici ! Je ne connais rien du monde extérieur ! _ Et bien tu apprendra. Tu as la chance de partir à la découvert d’un monde inconnu. Ici, il n’y a pas d’avenir de toute façon. Tu y prendra goût. _ Et mes parents ? _ Tu sera triste un moment. Mais tu sais… C’est le lot de tout enfant et de tout parent que de devoir se quitter un jour. Tu les reverra sans doutes une fois qu’on t’aura oublié. _ Que vais-je faire en attendant ? _ Tenter de te faire une nouvelle vie. Il doit y avoir du travail à Balara. Un garçon fort comme toi devrais pouvoir se débrouiller. Et un conseil… Ne touche plus à cette satanée magie. Elle est bien trop dangereuse et n’apporte que des malheurs. Regarde…A cause d’elle te voilà parti seul sur les routes, abandonné de tous. Tu devrais en prendre de la graine. ” Le jeune homme ne répondit rien. Il n’avait jamais fait de magie. Il ne savait pas comment il avait fait ce qu’on l’accusait d’avoir fait. Puis il y eu un éclair dans sa tête. Il se remémora la petite sphère bleue qui l’avait frappée au front. Peut être était-ce ça la cause. Il ne pouvait pas l’expliquer aux autres. On l’aurait pris pour un fou. Et puis les paroles du guerrier l’avait apaisé. Il se sentait l’envie de voyager. Après tout, ça avait toujours été son rêve. Puis il pensa à ses amis qu’il allait devoir quitter. Cela le rendit très triste. Si seulement il pouvait partir avec eux. Mais c’était impossible, leur vie était ici et pas à courir ça et là à la façon des aventuriers. Il se leva résolu et quitta la cellule pour se rendre à l’entrée du village. Là -bas, il y avait des soldats, les chefs qui l’avaient exclus, sa mère qui pleurait toute ses larmes de son corps et son père qui jeta un regard noir à son fils indigne. Avant le départ, on lui fit don d’une épée courte, d’un sac contenant vivres et boissons. Sa mère s’élança alors vers lui pour le serrer une dernière fois dans ses bras, persuadée qu’elle ne le reverrait jamais plus. Elle glissa dans son sac sans qu’il s’en aperçoivent, une bourse contenant quelques pièces de bronzes de petites valeurs. Puis on le poussa en direction de la route et il s’éloigna peu à peu de ses parents et de son ancienne vie. Il déambulait à présent librement sur le chemin à travers les arbres qui formaient un arc au dessus de lui. Malgré la tristesse de quitter les siens, il éprouva une sensation nouvelle qui le remplit de joie. L’odeur du bois était différente des autres fois, les arbres ce mouvaient d’une autre manière que d’habitude. Même le vent qui lui fouettait le visage lui donnait une impression étrange. Il était libre. Rejeté mais libre. Cela le fit sourire un moment puis il accéléra la marche pour s’éloigner rapidement de ce qui était auparavant son lieu de vie. Cependant, il ne pu s’empêcher de regretter à chaque pas l’absence pesante de ses deux compagnons. Il versa une larme en se remémorant les meilleurs moments passés en leur compagnie puis tenta de les effacer de sa mémoire un instant pour rendre sa solitude plus supportable. Il avança rapidement sur un court laps de temps si bien qu’à midi, il avait déjà parcouru environ une dizaine de kilomètres. Il décida de s’arrêter auprès d’un arbre qui offrait une place confortable entre ses racines pour y déjeuner tranquillement. Il sortit de son sac un simple morceau de pain qu’il entreprit de découper avidement afin d’en dévorer une partie. Il porta la nourriture à sa bouche puis entendit un bruit suspect. Il posa rapidement son déjeuner à peine entamé puis saisit son arme. “ Il y a quelqu’un, fit-il inquiet. Montrez vous ! Je vous ais entendu ! ” Il y eu trois rires qui émanèrent de derrière un buisson. Lorsqu’ils sortirent de leur cachette, les trois scélérats qui avaient battu Akan la veille apparurent armés d’une épée et de gourdins cloutés. “ Encore vous, s’écria t’il en les reconnaissant. Laissez moi tranquille ! _ Et pourquoi nous te laisserions tranquille gamin ? Tu n’es qu’un sale sorcier qui ne mérite que d’être pendu ! A cause de toi, ce misérable de Manek à trouvé le moyen de nous expulser pour bagarre et escroquerie ! Tu vas nous payer ça très cher ! ” Akan voyant qu’ils avaient l ‘air décidé se prépara à un dur combat. Ils étaient à trois contre un et il se souvînt de la difficulté qu’il avait eu face à un simple gobelin. Il se rappela aussi qu’il était doué de pouvoirs magiques mais malheureusement pour lui, il ne savait absolument pas s’en servir. Les trois hommes se mirent face à Akan en affichant des sourires mauvais. Le premier d’entre eux, le plus trapu. Se jeta en premier en brandissant son lourd gourdin. A ce moment là , Akan esquiva rapide comme l’éclair et fit trébucher la masse avec sa jambe. Une seconde plus tard, la brute se faisait transpercé par un dard luisant qui s’enfonça dans son dos et ressortit par la poitrine. Il y eu un faible gémissement puis plus rien. L’homme qui était responsable de la mort prématurée de la brute ne s’était même pas rendue compte de ce qu’elle venait d’accomplir. Dans la tête d’Akan se forma soudain une théorie. La magie l’avait rendu capable de jeter des sorts mais l’avait aussi améliorer dans ses capacités physiques et techniques. Il sentit couler dans ses veines un savoir digne d’un grand guerrier. Il prit alors tant d’assurance dans le regard que les ennemis, surpris par la mort de leur confrère firent un pas en arrière en voyant la mine farouche du guerrier. A la pensée de leur ami mort, ils eurent une haine toute particulière envers son assassin. Ils se jetèrent alors sur lui les deux en mêmes temps. Ils frappaient rapidement mais Akan n’avait aucune difficulté à parer les coups. En fait, il avait déjà remarquer une faille dans la position de ses adversaire mais il voulait tester ses nouveaux pouvoirs. Il se baissa soudainement et l’épée qui arrivait rencontra le gourdin. Akan en profita pour faire un incroyable bond, hors de porté de ses assaillants. Une fois qu’ils que l’épée fut retirée du bois, les deux piètres combattants s’élancèrent la rage au cœur. Akan esquiva une attaque, puis une deuxième. Le second à la masse commis alors un grave erreur. Il tenta de frapper sa cible en frappant lourdement le sol où il se trouvait une seconde auparavant. Mais Akan n’y était déjà plus et trancha la tête de celui-ci. Une gerbe de sang vînt frapper le visage épouvanté de Byan qui décida de s’enfuir en courant. Le mage le rattrapa sans effort et lui fendit le crâne. Le corps sans vie s’écroula avec une expression terrifiée sur le visage. Akan sentit un étrange frisson lui parcourir la colonne. C’était la première fois qu’il tuait un homme. Il eu tout à coup peur de lui même et comme pour se faire pardonner, il déposa les corps des bandits sur le côté du chemin et comme il n’eu pas le temps de les enterrer, il érigea un petit monument fait avec des pierres ramassées par terre. Une fois qui eu terminé, il reprit sa route, méditant sur les pouvoirs qu’il avait acquit. Il ne prit pas la peine de déjeuner. Les récents évènements lui avaient coupés l’appétit. Il continua sa route sur plusieurs kilomètres encore lorsque la faim le regagna. Il prit son sac et y fourra sa main. Il eu la surprise de rencontrer un objet métallique. Il le sortit et constata avec surprise que c’était sa fameuse boîte mystérieuse qui avait changée sa vie. Après l’avoir contempler quelques secondes, il la posa et sortit le morceau de pain qu’il n’avait pas mangé. Il le porta à sa bouche et sentit sa faim s’apaiser après quelques bouchées. Puis il entendit soudain de bruits de galop lointain. Il s’arrêta, intrigué. Un nuage de poussière s’élevait sur le chemin qu’il venait d’emprunter. Deux cavaliers arrivaient à toute allure dans sa direction. Akan se prépara à sortir son épée pour se défendre. Lorsqu’il reconnu ceux qui conduisaient les chevaux, il poussa un cri de joie. C’était Kino et Carolina. Jamais il n’aurait pensé les revoir et il était bien content qu’il ait fait tout ce chemin pour lui dire au revoir. Il s’élança vers eux en riant. “ Vous êtes venu pour me dire au revoir, dit-il à leur encontre. Ca me fait tellement plaisir que vous soyez ici ! _ Nous ? venu pour te voir, s’écria Kino furieux. Tu es vraiment un imbécile ! Nous t’accompagnons triple andouille ! ” Et il éclata de rire ainsi que la jeune fille à côté de lui. “ Je ne comprend pas, lança Akan décontenancé. Et vos familles ? Votre vie ? _ Mon père à été heureux de me voir partir à l’aventure comme lui dans sa jeunesse, répondit Carolina. Il m’a même encouragé à quitter ce trou paumé. _ Et moi, continua Kino. Je n’ai pas d’ordre à recevoir. Je suis venu sans prévenir personne. Dés que j’ai su ce qui t’était arrivé, j’ai pris cette décision. Au fait ! Tu ne nous avait pas prévenu que tu apprenais la magie vieux gredin ! _ Je n’ai pas appris la magie, expliqua Akan. C’est une histoire bien étrange qui m’est tombée dessus. ” Il raconta alors ce qui c’était passé après l’accident du Troll et comment il avait trouvé la boite. En guise de preuve, il la sorti de son sac pour la montrer à ses deux amis. “ C’est étrange que cet objet n’est pas été découvert plus tôt, dit la nymphe songeuse. Il faut faire attention. C’est peut être dangereux. _ Pour l’instant, il m’a permit d’être plus fort et j’ai acquis une technique incroyable de combat. _ Ah oui ! Nous avons vu les trois corps des filous qui empuantissaient l’air du village, s’exclama Kino. C’est toi n’est ce pas qui les as tué ? Et bien bravo ! Tu as libéré bien des gens de ces imbéciles. De plus, tu dois avoir une sacré maîtrise pour t’être battu contre les trois à la fois et de t’en être sortis indemne. ” Akan sourit face au compliment mais resta silencieux sur le sujet. Il avait tout de même tué trois hommes ! Ce n’était pas rien. Surtout pour un paysans pour qui la seule tache avait été pendant des années de labourer un champ ou de ramasser le foin. A présent, il était devenu un puissant mage bien qu’il ne sache pas encore les limites de ses pouvoirs. “ Ne t’inquiète pas, lui dit Carolina. C’est le lot de tout aventurier que de se battre et de tuer. Peut être devra tu encore le faire et ce jour là , il ne faudra pas hésiter car tu pourrais le payer de ta vie. _ Je sais…Merci de me le dire. Je vais mieux à présent. _ Bon, lança Kino. A présent nous devons manger. _ Je suis désolé mais je n’ai pas dans mon sac de quoi nous nourrir tous jusqu'à Balara. _ Tu crois vraiment que nous sommes venus sans rien abrutit, plaisanta le guerrier. Nous avons du lard, des fruits et des légumes pour encore plusieurs jours. J’ai emporté toutes mes économies et Carolina aussi. Nous sommes prêts pour parcourir la Terre entière. ” Après un petit déjeuner agréable parsemé de chants et de rires, ils reprirent leur route pour Balara. Akan monta derrière Kino et ils partirent aussi rapidement qu’ils le purent. “ A ce train là , nous serons à Balara dans quatres jours tout au plus, expliqua Kino à Akan. ” |
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