Eltanin

Eltanin

Learn Humanity
Nous sommes actuellement le 09 Mai 2024, 09:43

Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été]




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 3 message(s) ] 
Auteur Message
 Sujet du message: The King of Fighters
MessagePublié: 12 Juin 2005, 11:21 
Hors-ligne
Troubadour autiste
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 08 Avr 2005, 08:43
Message(s) : 653
The King of Fighters... Un nom qui revêt des consonnances familières aux oreilles de très nombreux joueurs, même ce qui n'auraient jamais touché à  ce fer de lance du jeu de baston en 2D, aux côtés de Street Fighter et autres Mortal Kombat.
Développé par SNK sur borne d'arcade ainsi que sur NeoGeo (avant de connaître différents avatars sur NeoGeo Pocket, Playstation et GBA notamment), cette série a connu près d'une vingtaine de volets, depuis sa création, en 1994. The King of Fighters ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin, un nouvel épisode étant prévu d'ici quelques mois au Japon. Rapide portrait d'une série à  succès.

Si à  première vue, peu de chose différencient The King of Fighters de ses multiples concurrents, c'est en se penchant d'un peu plus près sur les jeux que l'on se rend compte de ses indéniables qualités, dans son domaine.
Tout d'abord, il faut reconnaître que, au fil des années, la qualité graphique des différents épisodes n'a cessée de s'améliorer, restant toujours digne d'éloges (avec, à  mon sens, une petite baisse à  partir de KoF 2003). Dès 1996, la série pose les grandes lignes de ce qui sera son style : sprites relativement classiques mais fort détaillés, backgournds colorés et riche de petits détails (tels que le passage du temps, par exemple).

[center]Image[/center]
[center]Equipe de charme pour KoF97... Le chara-design était encore fort classique à  l'époque. De gauche droite, King, Mai et Chizuru[/center]

D'autre part, une chose que l'on ne peut dénier à  ces jeux est leur incroyable dynamisme. Après deux permiers épisodes un peu lourdauds, consistant essentiellement à  s'approcher de l'adversaire pour lui balancer une projection dans la tronche, le système de jeu s'affine : chaque personnage développe une pallette de coups qui lui est propre, coups qui s'enchaînent fort harmonieusement. Et c'est peut-être la qualité majeur de KoF : une sorte d'esthétique du poing sur la gueule où même une clé de bras, une carbonisation au vingt-sixième degré ou un coup de tatane dans les dents (fa fait mal, fa !) paraissent participer d'une sorte de danse de guerre, même pour un novice total en la matière.
Il faut également reconnaître que SNK Playmore n'a jamais hésité à  innover dans sa série phare, à  tous les niveaux : le design a connu diverses modifications, qui ont souvent soulevé des polémiques (en particulier dans l'épisode 2001), tout comme le système de coups spéciaux, celui des "strikers" (des personnes susceptibles de venir aider votre personnage au court des combats) ou dans la formation des équipes. Toujours est-il que la compagnie a réussi à  créer, avec cette série, un univers cohérent et inventif sur de nombreux points.
Oui, car contrairement à  la plupart des jeux de ce genre, The King of Fighters se joue en équipe de trois personnages. Si ces équipes sont prédéterminées par le jeu (à  savoir, tous les combattants sont regroupés par trois), il vous est tout à  fait de prendre un personnage différent dans chaque équipe. La durée d'un match s'en retrouve substantiellement rallongée, celui-ci ne prenant fin que lorsque les trois membres d'une équipe ont été vaincus. Il est à  noter que de nombreux volets de la série proposent des équipes "secrètes", à  savoir des combinaisons de personnages qui, si elles sont choisies, permettront d'en apprendre un peu plus sur le scénario.

[center]Image[/center]
[center]Duel enflammé entre les deux rivaux de KoF : Kyo et Iori.[/center]

Scénario ? Il y a un scénario là -dedans ? Oui oui. Oh, rien de bien évolué, mais une histoire qui rajoute quelques pincées de plaisir entre deux bastons enflammées. L'histoire tourne donc autour de la rivalité de Kyo Kusanagi et Iori Yagami. Kyo est un beau gosse gentil, doux et attentionné (et qui ressemble à  n'importe quel héros de jeu de baston) tandis que Iori, s'il est lui aussi beau gosse, est une sorte de sadique cyclotimique et pervers, qui n'a qu'une obsession : réduire la tête de Kyo en cendres. Les deux jeunes gens sont les héritiers de clans légendaires qui ont autrefois scellé l'Ange de l'apocalypse, Orochi. Et bien entendu, au fil des premiers jeux, tout un tas de gens peu attentionnés vont chercher à  libérer Orochi. Le deuxième arc de la série relate comment un cartel mafieux, le NEST cherche à  contrôler le monde (quelle originalité) en s'aidant de différents clône de Kyo, et narre la lutte de l'un de ces clônes, K, pour retrouver sa liberté.
Comme vous voyez, il n'y a pas, loin s'en faut, de quoi se rouler par terre, mais l'histoire forme un ciment assez solide pour que l'on reprenne le jeu plusieurs fois.
L'autre grand intérêt étant bien sûr l'immense variété des stratégies possibles dans King of Fighters : aucun personnage ou presque n'est semblable à  un autre, et vous en disposez souvent d'une trentaine. Enormément de nations sont représentées, c'est beau, l'amitié dans la castagne ^^ (si vous voulez savoir, la France est également présente en la personne de King, barmaid au grand coeur et adepte d'un art martial thaïlandais au nom imprononçable). Autant vous dire que vous avez le choix dans votre tactique : si Kyo et Iori sont des combattants "classiques", il vous sera loisible, avec Daimon, de ne jouer qu'en contres, d'opter pour le combat à  distance avec Billy tandis que la mystérieuse Chizuru (à  mon sens le personnage le plus passionnant de la série) sera capable de créer diverses illusions d'elle-même afin de désorienter l'adversaire. L'intérêt de ce système est que même un débutant peut y trouver son compte (même s'il aura énormément de mal à  terminer les batailles finales, abominablement difficiles). A force de tripoter les boutons, on finit par déclencher de forts jolis enchaînements qui ont la fâcheuse manie de donner très mal à  la tête de l'adversaire. Parvenir à  maîtriser parfaitement ne serait-ce qu'un personnage demande par contre une sacré dose de patience, patience que, personnellement, je n'ai pas eu.

[center]Image[/center]
[center]
Les circonstances obligent souvent les deux opposants à  s'allier.[/center]

Le côté 2D du jeu permet également quelques fantaisies assez raffraichissantes, en particulier au niveau des coups spéciaux qui auraient pu se révéler confus ou injouables dans un univers en 3D (même si des versions 3D de KoF existent actuellement sur le marché). Si le genre peut ne pas plaire à  tout le monde, il offre cependant une liberté qui permet d'éviter une banalité qui, autrement, se serait imposée après quelques parties.

Même pour quelqu'un qui n'apprécie que moyennement ce genre vidéoludique, The King of Fighters peut se révéler une expérience amusante, et surtout défoulante, encore plus si vous jouez contre un opposant en chair et en os plutôt qu'avec votre meilleur ami en circuits imprimés. Même s'ils sont assez peu fréquentables, Kyo et Iori peuvent toujours tromper agréablement une demi-heure d'ennui compact et pluvieux... Voir un peu plus... hélas. :lol:

[center]Image[/center]
[center]Les coups spéciaux sont toujours visuellement bien pensées et particulièrement destructeurs.[/center]

_________________
There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 12 Juin 2005, 13:55 
Graphiquement, faut pas exagérer. Ca vaut pas un bon


Image




Haschatan a écrit:
Ahah. J'ai encore The King of Fighters 2 sur Neo Geo Pocket Color. Ce jeu est vraiment énorme, vraiment court et vraiment facile. Mais il est génial. Avec le mini-joystick, c'était un vrai plaisir (j'ai Metal Slug aussi encore i___i).


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePublié: 12 Juin 2005, 20:44 
Hors-ligne
Otoko no michi
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Juil 2004, 20:13
Message(s) : 1231
Localisation : Paris
Moi je trouve tout de même que les King ont perdu de leur superbe depuis l'épisode 98.
Et je reste encore sous le charme du Boss du 96 l'atroce Goenitz.
Je rajouterais quelque chose par rapport a Jalk,contrairement par exemple au Street Fighter,chaque Kof (kof,kof pardon je m'enrhume) présente un Boss nouveau (et trop dur en général,faut bien faire couler les crédits).
Il y a également des fin cachées,la plus importante étant surement celle du 97.

Par contre comparé graphiquement Guilty Gear et les Kof.
Et bien quasiment tout le monde n'a d'yeux que pour les guilty,mais pas moi.
Je trouve les personnages plus détaillés et travaillé dans les Kof et je n'apprécie pas l'aspect trop lisse et coloré des guilty.

_________________
Ceci n'est pas une signature...


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 3 message(s) ] 

Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été]


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Recherche de:
Aller vers :  
cron
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement de site