Eltanin

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 Sujet du message: Final Fantasy VIII
MessagePublié: 04 Nov 2005, 02:02 
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Pamplemousse Panchromatique
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Inscription : 28 Avr 2004, 01:00
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Localisation : Paris, France.
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Un jeu détesté de beaucoup.

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Une volonté de se rapprocher visuellement de la réalité.

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Une ambiance au croisement de la science-fiction, du steampunk et du vingtième siècle.

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Une bande-son aussi sobre que soignée, des personnages uniques et en plus petit nombre que dans les autres opus, une oeuvre expérimentale quant au système de jeu. Et aussi une vision originale et inquiétante de la magie, renvoyant autant aux contes de Grimm qu'aux histoires de possession.

Vous l'aurez deviné ou non, j'évoque bien sûr une aventure sombre dans le ton, lumineuse dans la forme, au point d'en être surexposée dans la plupart de ses images et de manquer de contrastes. Etrange approche photographique qui aura contribué, je n'en doute pas, à  éloigner une partie du public de l'oeuvre en question.






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Si, jusqu'à  ce poster, je me suis attaché à  utiliser des images mystérieuses (et principalement des dessins d'Amano qui font regretter que ce soit Tetsuya Nomura qui ait été chargé de la conception des protagonistes), c'était bien dans l'espoir de tromper un peu la galerie, et je serais curieux de savoir si j'y suis parvenu.



Pour ma part, "Final Fantasy VIII" reste un jeu excellent par certains aspects et bâclé par d'autres. Comme inachevé. Il semble manquer des personnages et ceux qui participent à  l'épopée ici narrée n'évoluent guère. Les pays sont vides, à  l'occasion constitués d'une seule cité ; ce qui passait dans le septième épisode ne fonctionne plus ici, justement parce que l'aspect général de l'aventure est réaliste. Les voies ferrées sont une excellente idée... qui ne sert pas à  grand-chose. Le pillage occulte durant les batailles permet des stratégies intéressantes de renforcement des capacités... mais coupe au joueur toute envie de lancer le moindre sortilège, ce qui rend l'implémentation de magies aussi frustrante qu'inutile. Le versement du salaire est logique et régulier (tout du moins si la monnaie est virtuelle)... mais il baisse à  l'occasion sans raison apparente. Tout est à  l'avenant.

_________________
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Dernière édition par Raphychou le 10 Nov 2005, 19:24, édité 1 fois.

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 Sujet du message:
MessagePublié: 04 Nov 2005, 12:11 
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L'œil du cyclone
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Inscription : 06 Juil 2004, 00:15
Message(s) : 541
Localisation : Poil au...
L'un des rare jeux à  echapper au "Oh no my dear peasant village" même si ça n'est pas passé loin.

Le soin de la qualité visuelle pour un rapprochement de la réalité tranche nettement avec certains détails. A certains passages, les personnages sont aussi bien au courant d'être dans un jeu vidéo que le personnage de webcomic moyen.

J'aime pas mal la façon dont est amenée l'histoire parrallèle, avec la Laguna's Team, et, dans un tout autre domaine, le principe du Triple Triad reste l'un des meilleurs parmi les mini-jeux de la série (Non Raphaël, je ne te ferais pas l'affront de prononcer le mot Blitzball... Ah, tiens, si.) même si la quête aux règles est tout bonnement horrible.

Bref, à  mon sens, pas mal de points sympa font que je suis très loin d'être le premier à  lui cracher dessus. De la gachette de Squall façon Mario RPG à  la façon d'utiliser diverses limites, pas mal de systèmes sont assez sympathiques ; ce même si en tendant vers la fin, les combats se ressemblent bien plus déjà . (attaque avec éventuellement un sort de mort associé pour les ennemis faibles, triple aura et bourinnage sanguinolent à  coups de limite pour les plus forts, Orbital pour décorer à  la rigueur)

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Tañ1... Tañ1 never changes.


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 Sujet du message: Re: Hors-série ?
MessagePublié: 04 Nov 2005, 12:55 
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S.A.V de Lamenoire
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Inscription : 03 Mai 2004, 01:42
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Localisation : Montauban,France
DragonNoir a écrit:
Si, jusqu'à  ce poster, je me suis attaché à  utiliser des images mystérieuses, c'était bien dans l'espoir de tromper un peu la galerie, et je serais curieux de savoir si j'y suis parvenu.


J'ai fait "Tilt" dés que j'ai vus la bague.

Déja le choix du titre: "hors-série?" est dicutable: La saga F.F se basant sur le changement total et le renouvellement a chaque épisode, dur dur de considérer tel ou tel épisode comme "hors-série" (A part le XI, et encore. La rupture de ton entrainée par le "on-line" le rattache de plein fouet a l'idée maitresse de la série: le changement; alors que l'ambiance héroic-fantasy, les jobs et la variété des races présentes, en font le digne fils des premiers épisodes)

FFVIII n'est pas un jeu parfait, loin de là  (sur le fin, le scénar part un peu en portnawak, le systéme de magie est effectivement une ode a la non-utilisation des magies,...), mais il est trés loin d'étre le "canard boiteux" de la saga FF.

Ambiance S.F-réaliste qui me scotche au pad, double histoire entrecroisée du pére et du fils, personnages attachants, rapport inédit avec les éons/invocations/chiméres (l'éfficacité et la rapidité d'action des invocations qui dépend de la relation que l'on tisse avec elle, bien vus), des passages anthologiques a la pelle (rien que pour la guerre des gardens, il FAUT jouer a FFVIII!) et de grands moments d'émotion (le générique de fin me tétanise toujour autant a chaque fois que je le vois) et une gestion des armes des plus interessantes (Fans de MMORPG et de WOW en particulier, sachez que l'on ne vous a pas attendus pour découvrir les joies du crafting)

Bref j'adore et j'invite le plus grand nombre a se faire une idée de la "béte" sur piéce!

_________________
Une lame qui glisse silencieusement hors du fourreau, une gorge ouverte sans un cri, un corps qui glisse sans bruit au sol.

Voila une agréable soirée en perspective...


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MessagePublié: 04 Nov 2005, 19:01 
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Philosophe aux cheveux dans le vent
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Inscription : 18 Juin 2004, 09:07
Message(s) : 301
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Mistrophera

Final Fantasy 8... La grosse déception ayant suivi FF7. C'était la première fois qu'on avait droit à  des personnages jeunz (à  présent, entre FF10, FF10-2 et Musahi Samurai Legend, Squareenix ne nous pond que ça) et une bonne grosse histoire d'amour hollywoodienne. Jeu a priori médiocre, donc, qui pourtant pourrait bien surprendre beaucoup de ses détracteurs. Voyez plutôt.

Ci-après: un commentaire de Lepanthes - que de toute façon j'aurais mis sur Boko no Ie, donc...- , auquel je ne souscris absolument pas, bien qu'il soit à  mon sens très intéressant. Puis un lien vers une analyse de l'identité d'Ultimecia, qui pourrait bien troquer son titre de "pire méchant de tous les rpg" contre celui de "personnage subtil et travaillé". Peut-être.

Lepanthes a écrit:
Pourquoi le scénario de FFVIII est-il le plus complexe jamais créé pour un FF ?

("Nous voulions raconter une histoire simple avec un garçon et une fille..." / Kitase, scénariste)



PHASE UN --- Parce que FFVIII, tout d'abord, est un jeu à  ""narration" subjective". Comparé à  FFVI, par exemple, qui est une véritable tragédie classique (la richesse des costumes et l'éxubérance du monde sont caractéristiques du théâtre, thème d'ailleurs omniprésent - qui trouve sa plus puissante représentation dans la scène de l'opéra) où les personnages sont tous suivis, au niveau de leur aventure et de leur psychologie, par le joueur, qui en devient un spectateur presque omniscient... tiens, en parlant d'omniscience : une caractéristique du scénario de FFVI est sa limpidité. Tout, ou presque, y est expliqué, explicité et éclairé, de sorte qu'au-delà  d'un certain mystère inhérent au passé de plusieurs personnages (Gogo, Kefka, ...), le scénario ne comporte quasiment aucune zone d'ombre - ce qui n'est pas un mal en soi : l'histoire de FFVI reste excellente.

L'histoire de FFVIII, elle, est presque entièrement plongée dans les ombres. La plupart des thèmes abordés (sorcellerie, le Dieu Hyne, les GF, ...) ne le sont que très partiellement, presque à  contrecoeur : certains ont vu dans ce choix une facilité ainsi qu'une faiblesse, à  laquelle ils ont ajoutés un argument certes imparable : "A part Squall et peut-être Linoa, les personnages sont tous fades et n'ont aucune psychologie !". Imparable ? Seulement si l'on se place dans un point de vue objectif, où le joueur est sensé connaître la psychologie de chacun des personnages. Mais la force incomprise de FFVIII, à  mon humble avis, est de se démarquer de ce moule en tentant subtilement une autre approche : faire vivre l'aventure non par les seuls yeux d'un joueur "omniscient", mais à  travers ceux d'un personnage - LE (seul ?) personnage du jeu : Squall.

Une "narration subjective" ? Eh oui. Ce mode unipersonnel, qui fait évidemment référence à  l'un des thèmes principaux du jeu ("A-t'on besoin ou non de l'Autre pour vivre ?"), force la transformation de toute personnage autre que Squall à  la simple perception que ce dernier a de ceux-ci. Ainsi, chaque personnage possède, à  son apparition, une "base psychologique" correspondant à  ce que Squall apprend de ceux-ci, mais cette base n'évolue, contrairement aux autres FF, que si Squalle y trouve de l'interêt : ainsi Seifer (en tant que rival) et Linoa (qui obsède notre héros) se voient "observés" et développés, alors que la plupart des autres (Zell, Irvine, ...) gardent leur rôle de "bon ami", leur rôle de départ, à  cause du désinterêt relatif de Squall par rapport à  ces sujets. Leur psychologie ne change que lorsque Squall est forcé de remarquer un changement (ex : Irvine se révèle être pour Squall un "pleutre frimeur" lors de la mission contre Edea à  Deling City).

Cette narration unipersonnelle se ressent également à  travers l'histoire apparemment décousue, emplie de mystères : les mythes peu développés (car Squall ne s'y intéresse pas), les questions sans réponse (car Squall s'en fout comme de son premier Chocobo), ... en fait, Squall est obsédé par deux ou trois idées - et le reste, eh bien... basta ^_^ !

C'est à  mon avis ce point de vue subjectif, "interessé" et partial qui a été mal compris et confondu avec un choix conscient de la part des scénaristes de "ne s'occuper, sans raison particulière, que des deux héros principaux". Une simple histoire avec un gars et une fille ? Faites-moi rire, la suite s'efforcera de prouver le contraire !



PHASE 2 --- Parce que FFVIII comporte le background le plus complexe de la série toute entière. Suivi de près, je l'accorde, par FFVII - mais ce dernier ne se complaisait pas dans l'obscurité et la dissimulation, tout pouvait être très "facilement" assimilé et interprété. Le scénario de FFVIII se place dans un cadre SF, une science-fiction particulièrement déjantée, d'ailleurs : de la politique, des voyages dans l'espace (Cid de FFVII serait aux anges), des missiles "nucléaires", des laboratoires de recherche... mais aussi et surtout de la magie, des monstres (extraterrestres ?), et des sorcières. Un mélange plutôt d/étonnant, qui ne sert pourtant qu'à  justifier et étoffer le thème soi-disant principal, l'amour... qui masque lui-même le véritable thème du jeu, le rapport avec les autres (amitié, amour, famille).

Les nombreux points obscurs du background, en relation avec la narration subjective évoquée plus haut, sont assurément déroutants pour le premier venu - qui aura tôt fait de se concentrer sur l'histoire d'amour entre Squall et Linoa, et de prétendre (donnant raison à  ses vicieux créateurs, dont le scénariste *qui est tout de même celui de FFVII*) que l'histoire est simpliste et alambiquée. Alambiquée, peut-être. (Il y a dans ce terme un petit relent d'alchimie qui n'est pas pour me déplaîre ! ^^). Simpliste, oh que non...

Dernier point en ce qui concerne le background, je conseillerai à  tous de se pencher attentivement sur la mythologie de FFVIII (le Dieu Hyne, sa relation avec 1/ la magie et 2/ les sorcières, la nature de la "sorcellerie" et son mode d'héritage, la nature des sorcières - et notamment d'Ultimecia, ...). Avec en tête, si possible, les quelques thèmes suivants - qu'il faudra bien sûr mettre de nouveau en relation avec le scénario du jeu : famille, image du Père et de la Mère, malédiction, enfance perdue, ... et tout ce que vous voudrez/pourrez y rajouter. Faites-vous bien mal à  la tête.



PHASE 3 --- Parce que les GF ne sont qu'un symbole de la barrière qui isole l'individu de la communauté, qui protège tout en détruisant les liens avec le monde extérieur. La GF ("Force guardienne", tout de même) est une créature fantasmagorique qui se "lie" avec un sujet, et lui propose des moyens de se défendre contre le monde extérieur (la posibilité, notamment, d'utiliser la "magie" pour une personne non douée de "sorcellerie"). Le point "négatif" est que cette GF "occupe l'esprit du sujet", et lui fait progresssivement perdre la mémoire - soit, tout ce qui le rattache au monde extérieur. On peut imaginer qu'au final il se lie une relation d'exclusivité entre la créature et son hôte, au détriment de toute autre personne du "monde extérieur". Bien évidemment, cela est à  rapprocher du cas Squall - qui pense pouvoir vivre dans une froideur et une solitude extrême toute sa vie, après avoir été "abandonné par les autres" dans sa petite enfance. La GF est une personnification du sentiment schizoïde qui pousse à  se retirer du monde et à  s'enfermer dans son propre esprit, son propre fantasme.

Et qui est le personnage "immortel" qui a eu le temps, au cours de son incroyablement longue existence, se couper tout à  fait du monde pour ne vivre que dans ses rêves en compagnie de sa GF ? La sorcière Ultimecia, bien entendu. La sorcière Ultimecia et sa GF Griever (Chronos) [elle finit par fusionner avec celle-ci dans le combat de fin, quittant pour toujours de façon explicite le monde réel pour se lier avec ses illusions], qui est comme par hasard la copie conforme de la "mascotte" (^_^) de Squall, le griffon représenté sur son pendentif tout comme sur la bague - QU'IL OFFRE A LINOA AU COURS DU JEU !... hum, excusez ^o^*. Griever / Chronos représente le temps... le temps qui passe et détruit tout sur son passage... le temps qui amène les regrets et les remords (quel est le sens de "griever", déjà  ?). Et quel est le but d'Ultimecia, déjà  ? Une "compression temporelle". Tiens, tiens. Je préfère arrêter là , cela n'a plus que très peu à  voir avec les GF (quoique) ^^.

Pour finir : examinez attentivement les GF de FFVIII et les Chimères / Aeons de FFX (d'ailleurs, Aeons fait référence si je ne m'abuse au nom japonais des Espers de FFVI, dont le système de "linkage" à  un perso ressemble pas mal à  celui de FFVIII... mal à  la tête, déjà  ?! :p). Dans FFX, les Aeons représentent les âmes d'êtres humains sacrifiés de leur plein gré au nom d'un Invokeur. Dans FFVIII, les GF... euh... on ne sait rien ou presque sur eux. Etrange. Cela dit, le couple Invokeur/Chimère n'est pas sans me rappeler les Sorcières/Chevaliers de FFVIII... et notons simplement que si Linoa est une sorcière (et, effectivement, elle l'est), son chevalier servant ne pourrait être que Squall. Faisons alors une minuscule transposition d'univers : quelle forme pourrait donc prendre l'esprit sacrifié de Squall pour son Invok... Sorcière, si celui-ci devenait à  sa mort un GF (et quelque chose me dit en effet que les GF sont bel et bien les esprits des anciens Chevaliers morts de Sorcières !) ? Je ne me le demande même pas, messieurs. Et cela me permet d'introduire le prochain thème...



PHASE 4 --- Parce que Rinoa = Ultimecia. En toute simplicité. Relisez les paragraphes ci-dessus si vous avez des doutes. Imaginez-vous la suite des aventures de Linoa, la sorcière immortelle, et Squall, le jeune premier tout ce qu'il y a de plus mortel. Puis réfléchissez un peu, beaucoup, et puis, merde ! persuadez-vous-en ! Pourquoi le symbole des ailes blanches rattaché à  Linoa, si ce n'est pour indiquer son lien (un peu, oui ^^) avec Ultimecia et ses ailes noires ? Comme beaucoup d'autres, je suis persuadé que les paroles de la séquence d'introduction sont bien plus mystérieuses et "sensées" qu'il n'y paraît : le château d'Ultimecia se trouve là  où Linoa avait fait cette promesse de "l'attendre" à  Squall ! Et ça, couplé avec les paroles sybillines (et interrompues) d'Ultimecia à  Squall pendant le combat de fin - ça fait un peu trop pour être innocent. Surtout dans ce jeu de faux-semblants où le voile n'est jamais levé, ne serait-ce que par exemple sur le lien filial "évident" entre Laguna et Squall.


PHASE 5 --- Parce qu'après tout, le simple fait que l'on puisse déblatérer ainsi pendant des heures sur des théories qui ne seront jamais réellement prouvées est, à  mon avis, la marque d'un très grand scénario (- de la poudre aux yeux, soit, mais sous la forme d'un gros sac de 2 kg de poudre, reçu en pleine face à  une très grande vitesse ^^).

Et, pour répondre une fois pour toutes à  la question de base :

FF1 - scénario bateau voire inexistant, les personnages de Garland et Chaos sont sympa sans plus.
FF2 - (pas joué, mais à  mon humble avis... :p)
FF3 - (même commentaire)
FF4 - très bon scénario, classique mais efficace, de grands personnages... mais cela reste *trop* classique.
FF5 - bwarf, une "fantaisie finale" pleine de rêves plus ou moins gentillets, pas trop mon truc.
FF6 - scénario excellent, personnages extrêmement développés - mais déroulement classique et "peu de mystère".
FF7 - le plus grand jeu de la série, un scénario très riche - meilleur que FFVIII, mais assurément moins complexe.
FF9 - une autre "fantaisie finale", dans la lignée des 1,2,3,5 (et 4, dans une moindre mesure), mais avec des éléments SF et déjantés issus tout droit des 3 précédents jeux - au final, une histoire belle et poétique, mais pas "géniale" pour un sou.
FF10 - peut-être le scénario le plus "faible" des derniers jeux, une trame fantasy/SF certes étoffée et relativement intéressante, mais qui reste distante, peu aboutie, et peu apte également à  entraîner le joueur dans le monde présenté.
FF11 - sans commentaires.
FF12 - j'en attends beaucoup de Yasumi Matsuno, l'avenir me donnera tort ou raison.

Je "prouve" ainsi la justesse de mon hypothèse... hein ? Comment, "pas d'arguments" ?! Pfff... retournez jouer à  FF11 ! :p



Lepanthes


Dans ce commentaire de Lepanthes, je regrette la PHASE 5, qui peut conduire à  des raisonnements aberrants (exemple: Matrix est profond parce qu'il y a suffisamment de demeurés pour en discuter des heures durant). On regrettera également pas mal d'autres choses (les G-Force, etc...) mais on retiendra bien l'idée qui me semble la plus pertinente: le héros, mais aussi le joueur lui-même, est Squall, et cela explique en quelque sorte le mauvais développement des autres persos. A noter que ce raisonnement peut très bien s'appliquer à  FF10, étant donné que dans FF10 aussi, on connait les pensées du protagoniste, et de lui seul. Mais du même coup, cela confirme la supériorité de FF7, où même le héros est un étranger au joueur (et à  lui-même).

...

Et voici le lien vers la page de réFlEXiOnS à  propos d'Ultimecia... A lire en prenant son goûter.

http://www.finaland.com/?rub=info&page=hypoff&cat=ultimecia


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A noter que je traverse une difficile période de nostalgie et de regrets, accompagnée de régression à  l'état infantile, régression caractérisée par un sévère repli sur soi dans des domaines rassurants, tels que, ici, le passé de SquareSoft et les RPG.

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.


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MessagePublié: 05 Nov 2005, 22:28 
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Le Dromadaire
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Arkharc +/- De.


Ludiquement parlant, on peut, avec le temps, octroyer à  FF8 ce charme "spécial" inhérent aux jeux particulièrement ingrats (le meilleur exemple étant Vagrant Story, que j'ai achevé à  90% sans trouver comment infliger plus de 1 HP de dégâts) : cette ingratitude, disais-je, qui anéantit progressivement la frivole excitation du joueur, mais qui au final lui permet d'apprécier la progression à  sa juste, sans excès ni bavure, avec une stoïcienne froideur. Bref....
JE retiendrai pour ma part une tare majeure, qui éclipse sans mal les petites excentricités (positives et négatives) du douteux gameplay de FF8 : je veux parler des G-Forces, ou plutôt des distrayante petites scénettes qui les accompagne, qui parviennent finalement à  doubler la "durée de vie". Tout particulièrement au début du jeu, ou les "autres" attaques sont si insignifiantes en comparaison qu'elles obligent pratiquement à  s'infliger ces films à  répétition. Il eût été tellement plus avenant de réaliser des séquences plus courtes, plus impressionnantes... mais non, le mot d'ordre du RPG semble être de rallonger bêtement ces affrontements inintéressants, pompeusement qualifiés de "combats" (cf. FFTA : "êtes-vous sûr de vouloir confirmer ce choix ?"). Voilà , j'ai dit du mal de ces pénitences interactives, je me sens plus léger.


Intrinsèquement parlant, le "problème FF8" se résume à  un seul choix des créateurs. Je ne vomis pas l'atmosphère "film romantico-surréaliste kitsch", aussi douteuse soit-elle : au contraire, en développant avec brio tous les thèmes amorcés par FF8, on aurait pu obtenir un résultat... spécial, certes, mais d'une "puissance scénaristique" bien supérieure à  celle d'un 'classique' FF7. Seulement voilà ... tout est balayé par une mise en scène.. inqualifiable. En gros, si on prenait pour référence celle de Cowboy Bebop, on pourrait dire que c'est exactement la même chose, avec un signe "-" devant. Tout ce qui aurait pu avoir une portée "théâtrale" ("RPGesque", plutôt) est occulté par des dialogues aussi destructeurs que les pires erreurs de traduction de FF7. De ce jeu (et contrairement au reste de la série), on ne retiendra aucune phrase marquante ou qui mérite d'être citée - j'exclue tout le blabla "I'll be here, waiting for you", qui rentre dans le domaine Linoa = Ultimecia -, tout simplement parce qu'il n'y a aucune "intentionnalité de style" dans les paroles (et quand je dis aucune, je parle d'un Néant Absolu : au point de rendre certaines scènes presque incompréhensibles tant elles n'expriment Rien). A côté de ça, on préfère mettre l'accent sur des passages "futiles" (en comparaison de ce qu'on peut attendre d'un VRAI scénario), à  l'instar de cette *poignante* scène ou Squall se faut empaler par un épieu en glace (intéressant, n'est-ce pas..? Pas mieux pour le sauvetage de Linoa).

Une "histoire d'amour hollywoodienne" ? Pourtant, je ne vois même pas le niveau d'émotionnalité basique contenu dans une grosse production. Il y a bien quelques conversations (comme les entretiens privés avec Linoa et Julia, voire Quistis) qui méritent d'être analysées ; mais le reste, s'il en reprend la forme, est presque incroyable tant il parvient à  NE PAS esquisser des lignes de forces, des traits de caractère ou des intentions cachées (à  moins que ce ne soit toujours cette même ""subtilité"", mais poussée à  un point si EXTRÊME que ça en devient de l'art abstrait).
Oh, et relevons, dans un tout autre registre, ces révélations épouvantablement Tâche qui achèvent la frêle ""subtilité"" sus-évoquées, comme le "c'est à  cause des G-Force qu'on a perdu la mémoire", illustration ultime de la justification creuse, dépourvue de sens, et mal amenée (au fond, ça nous apporte quoi, de savoir que les personnages se connaissait, enfants, alors qu'ils ne "servent à  rien" du point de vue subjectif de Squall ?*), ou encore le fait que Laguna soit le père dudit Squall (comme s'il suffisait de balancer des liens de parentalité à  tout va pour créer un climat de "profondeur"*... et de le sous-entendre au mépris de toute cohérence, c'est encore un effet "Concept Art", j'imagine ?*). BREF, un traitement des personnages "spécial" (pour un RPG) qui s'avère subtil dans quelques cas, mais totalement massacrant et "n'importe-quoi" pour tout le reste. Un Ratage quasi-total.



* Petite astérisque signalant les points que j'ai pris le risque de critiquer "basiquement", étant peut-être trop déroûté pour en saisir l'hypothétique ""subtilité"". J'en appelle aux personnes compétentes pour me corriger (genre ceux qui trouvent que Quistis est un personnage intéressant - ne vous cachez pas, j'en ai déjà  vu). J'en appelle également à  ceux qui posséderaient un script du jeu en question, ce qui me permettrait de donner un Contexte à  mes fumeuses divagations AUTRE que mon bon souvenir.

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MessagePublié: 23 Nov 2005, 20:07 
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Troubadour autiste
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Inscription : 08 Avr 2005, 08:43
Message(s) : 653
Je partage dans l'ensemble l'avis de Lord Delacroix, et j'ajouterai à  son avis mon petit grain de sel : ce qui me rebute toujours dans FFVIII chaque fois que j'essaye de le recommencer (jusqu'ici sans succès), c'est son côté terriblement racôleur : Squall, Linoa et dans une moindre mesure, le reste de l'équipe, semblent être le produit d'une étude de marché. Le héros est une caricature des défauts et mal-être que l'on peut ressentir à  son âge (âge qui doit être la fourchette d'âge dans laquelle on trouve le plus de joueurs de Final Fantasy). La logique est imparable : vous ressentez ça aussi, hein ? Eh oui, vous êtes vous aussi un héros !
Je n'appelle pas ça de l'identification mais de la malhonnêteté. Parce que Squall n'est pas un héros fédérateur, il ne cherche qu'à  attirer une frange la plus large possible de joueurs. Et je peux vous dire que quelqu'un qui n'apprécie pas le godelureau aura énormément de mal à  trouver un quelconque angle d'attaque par lequel aborder le jeu. Je ne supporte pas Squall - la scène de la serre avec Quistis l'a fait couler sans espoir de rémissions - j'exècre cette pseudo-fille de rêve qu'est Linoa (à  qui un ou deux commentaires bien sentis sur son immaturité aurait fait un souverain bien)... que me reste-t-il ? Pas grand-chose. Les éléments abordés dans l'histoire ont soulevé chez moi un intérêt poli "oui oui, c'est très intéressant, tout ça, oh là  là ", rien d'autre. Bref, je me suis retrouvé condamné à  aborder ce Final Fantasy par sa périphérie à  savoir les personnages secondaires (qui mériteraient davantage la dénomination de figurants).
Où est la prise de risque que Square a l'habitude de prendre avec ses héros ? Ici, on a le droit à  six produits de l'eugénisme, aussi différents que des crocodiles en gelée. Couleur différente, même goût, jusqu'à  écoeurement.
Pas de personnalité excessive et savoureuse, pas de culot... ce jeu est gris... enfin, ce n'est que l'avis d'un sinistre rabat-joie qui n'adhère pas au charisme du play-boy en fourrure et de la tortureuse d'animaux, qu'on le brûle !

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There is no room for '2' in the world of 1's and 0's, no place for 'mayhap' in a house of trues and falses,
and no 'green with envy' in a black and white world.


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MessagePublié: 25 Nov 2005, 19:45 
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Le Dromadaire
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Inscription : 21 Fév 2005, 14:15
Message(s) : 238
Localisation : Sub-Croatie orientale, 4ème poubelle, 7ème district, 57ème avenue.
(tortureuse d'animaux ?)

Je dirais même plus qu'il y a là  d'excellentes amorces de personnages intéressants (comme à  l'habitude, tout commence par un stéréotype), mais celles-ci n'étant pas exploitées, elles ne font finalement que donner du style à  leur absence de personnalité. Genre la première phrase de Linoa ("tatata, je vais t'ensorceler !"), qui, n'amenant à  rien, reste de l'ordre de la remarque "dans l'mouv'" de crucruche pseudo-fine. Quant à  Squall, il pêche par grossierté (la scène de la serre, pourquoi pas, mais pourquoi aller jusqu'à  : "t'arrête de m'causer, okay ? je suis solitaire et tourmenté, Moi").
Mais c'est quand même pernicieusement réussi, car on se surprend facilement à  s'imaginer que des scènes "NewHarlequin" tout à  fait ineptes (le sauvetage de Linoa..) sont ponctuées par des dialogues troublants, sybillins et lourds de sous-entendu. FF8 dupe retrospectivement, c'est là , à  mon sens, toute sa Malhonnêteté.

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