Eltanin

Bon, eh bien j'ai fini God of War. Oh, et... j'ai commencé ma partie hier.


Hum... euh... salut.

Remarquez, c'était vraiment très bien. Une expérience courte, mais intense, inhérente à  tout beat'em all de qualité.
Bon, par où j'attaque ce gros morceau de viande ludo-numérique brute ?

Tout logiquement par la jouabilité.
Bien que je j'aie pas réellement une expérience du beat'em all particulièrement importante, je pense pouvoir dire que la jouabilité de God of War ne s'écarte pas énormément des canons du genre, mais se "contente" de les amplifier et de les régler à  un poil particulièrement exact. Là  où le héros de beat'em all classique se voit doté de ses petits poings ou à  la rigueur d'une rapière soigneusement phallique, Kratos, le héros de God of War, effectue ses ravages dans les rangs ennemis avec deux hachoirs enflammés reliés aux bras du héros par des chaînes, qui donnent l’effet de deux fouets enflammés, ce qui est particulièrement jouissif.


Les armes en question.

De plus, même si au départ peu de coups sont disponibles (garde, coup faible mais rapide, coup fort mais lent, attraper l’ennemi, envoyer en l’air, et deux combos différentes), ceux-ci voient leur nombre augmenter à  mesure que l’on dépense la monnaie matérialisée sous forme d’un hybride d’orbe rouge (Devil May Cry, où es-tu ?) et de sang, et c’est au final une panoplie de techniques que ne renieraient pas les plus tactiques des personnages de jeu de combat.
En plus d’avoir un éventail de coups s’étoffant au fur et à  mesure, Kratos gagne au cours du jeu divers pouvoirs magiques, allant de l’onde de choc électrique à  la pétrification, en passant par l’invocation d’alliés et les boulettes d’électricité made in Zeus himself, et se voit même attribuer une arme supplémentaire, une grosse épée magique bien sympathique. Peut-être même trop sympathique, et c’est fort dommage, parce que cette arme donne accès à  un panel de coups beaucoup plus restreint et donc plus répétitif que les armes de bases.


La tête de Meduse en action


La colère de Poseidon


La grosse épée magique d'Artemis

Mais ces armes ne seraient rien s’il n’y avait pas tous ces ennemis redoutables qui venaient chercher des noises à  Kratos. Il existe de nombreux types d’ennemis, et chacun possède un comportement propre, et non pas simplement des caractéristiques d’attaque et de défense différente. Certaines espèces attaqueront en groupe, d’autres simplement par paire et pourront être achevée d’une manière spéciale, d’autres sont bien lourds avec leur arc, et d’autres encore préféreront l’attaque kamikaze par les airs. Même si on tombe parfois dans le phénomène de la « recoloration » au fur et à  mesure du jeu, la variété reste au rendez-vous, et permet de ne jamais lasser.





Mais le meilleur reste quand même les boss. Au nombre malheureux de trois, ces boss sont mis en scène dans des combats particulièrement intenses et tranchant plus ou moins avec le combat normal contre les hordes. Mention spécial pour le Minotaure, ahurissant à  tous points de vue : déjà , il est engoncé dans une espèce d’armure d’où s’échappe de la vapeur lorsqu’il est touché, est particulièrement bourrin (il a, dirait-on, une prédilection pour le feu… comme pas mal de monde dans ce jeu, d’ailleurs…), et évolue dans un décor sublime, celui qui pourrait être comparé à  une cathédrale parcourue par de la lave artificielle.





A part ça, le jeu est ponctué par des phases de plate-forme pas trop chiantes, quelques énigmes, et quelques passages CHIANTS (je pense notamment à  ces tours pivotantes recouvertes de pics qu’il faut escalader sans faire d’erreurs sous peine de tout recommencer…) qui plombent parfois un peu l’ambiance.

A propos d’ambiance… graphiquement, d’un point de vue technique comme d’un point de vue artistique, c’est la claque. Les décors sont sublimes, que ce soit Athènes ou le temple de Pandore, on ne peut qu’être impressionné devant tant de superbe. Pour la musique, c’est de l’orchestral tantôt calme tantôt épique avec chÅ“urs et tout, d’une qualité qu’on aimerait avoir plus souvent.

Pour résumer… God of War est un beat’em all réellement jouissif et sublime, mais… plutôt court. Merci Enguerran de me l'avoir prêté...

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00012/00012990_000_finale.htm,
http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00012/00012990_000_news.htm.

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(USER WAS BANNED FOR THIS POST)

Eh bien, j’ai commencé ma partie hier et... heu... je suis arrivé au bout du périple de Kratos tout à  l’heure. Pas mieux que mon prédécesseur, en somme, et c’est pourquoi je ne m’étendrai pas sur la *mortelle* durée de vie du jeu, qui est un condensé ludo-numérique dans le bon sens, oui.

Qu'en retiens-je ? Ma foi... à  défaut de répéter ce qui a été dit plus haut, je vais au moins donner mon approbation. Les musiques sont épiques à  souhait, et se mêlent harmonieusement à  des décors sublimes frôlant le gigantisme, dans lesquels évolue un héros - certes bourrin, mais surtout amoral - ayant à  sa disposition un gameplay des plus dynamiques (outre la diversité des coups que l'on peut porter à  l'adversaire, je pense aux attaques spéciales, parfois très spectaculaires, et bien mieux gérées que dans Kingdom Hearts 2, par exemple).

Bref, je pourrais poursuivre mes discours élogieux si certaines phases de plate-forme odieusement crispantes ne venaient pas mettre leur bémol. Bah... elles sont suffisamment espacées pour nous éviter d’avoir à  cracher notre frustration à  l'écran de télé.
La phase (majeure) du Temple de Pandore est vraiment jouissive, tout comme le combat contre le boss qui y est affilié, en effet. Bon, dans tout ça, il ne faut pas se leurrer : c’est atrocement bourrin ; barbare, même. Les monstres affluent souvent de manière excessive, et les douleurs, aussi bien digitales qu'oculaires se sont rapidement fait sentir, chez ma qualifiable ou pas personne. Mais on survit bien à  un Devil May Cry...

Au final, une expérience aussi agréable qu'intéressante. Et les dubitatifs peuvent au moins tester sans risquer d'y perdre trop de temps, top cool.