"Tombi !" est un jeu de plate-formes qui avait fait grande impression dans la communauté des joueurs Playstation, voici maintenant quelques millions d'années, avec une démo jouable assez définitive, dans le sens où elle donnait un énorme aperçu du jeu et promettait des heures de plaisir en permettant le remplissage d'une quantité de sous-quêtes. Le jeu final, cependant, ne fut pas un énorme succès. Dommage, car il le méritait...
La cosmogonie est exposée via de ravissantes petites séquences animées.
Comme de juste, le monde de "Tombi !" ("Tomba!" en version originale) était paradisiaque et florissant... jusqu'à l'arrivée des sept vilains cochons. Lançant sur le monde leurs terribles troupes de cochons Komas, ils firent usage des sortilèges pour le transformer en quelque chose d'effrayant, et commencèrent à voler tout l'or de ce monde...
On le voit, scénario plus "prétexte" n'existe pas. Et pourtant, on n'a aucune impression de paresse ou d'être floué, tant histoire, univers et système de jeu s'interpénètrent en quelque chose de cohérent. Ce n'est pas le seul plaisir de la chose. Le bonheur principal vient des mécanismes de jeu, vraiment, un hybride inédit de 2D/3D qui garantit des graphismes beaux et colorés, une maniabilité instinctive et une richesse des décors à tous les instants. Bourrés de secrets, les environnements sont un régal à explorer...
Mais "Tombi !", c'est aussi et surtout des tas et des tas de sous-quêtes, et d'idées, de petites astuces cachées. L'une des grandes forces du jeu est bel et bien là , dans cette générosité de tous les instants.
Comme de juste, on passe le plus clair de son temps, dans les villages, à faire le larbin pour toutes les tâches ingrates.
Oui, "Tombi !" offre tout, en donne au joueur pour son argent. C'est presque le jeu le plus facile du monde, pourtant on ne se sent jamais floué ni écoeuré. Le jeu est là pour répondre directement au mot "jeu" : amuser, distraire. C'est une évasion sans prétentions, et le boss final trouvant les paroles parfaites pour définir l'oeuvre, il ne me reste qu'à évoquer une autre formule pour la désigner : parc d'attractions.
Quels sont les défauts ? Peut-être une ou deux quêtes dont il est un brin hasardeux de trouver la solution. Mais rien de dramatique, c'est une vraie histoire de fraîcheur, d'abondance.
Les sous-quêtes et leur résolution sont affichées telles des défis de jeu télévisé !
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