Eltanin

Phénix de jade dit :
re
Phénix de jade dit :
alors magnum se laisse emporter par la musique?
DragonNoir dit :
C'est pas moi qui écrirai mes textes en musique, quelle horreur.
DragonNoir dit :
En plus, je connais tant de témoignages d'auteurs qui disent qu'ils ne peuvent plus s'en passer...
DragonNoir dit :
Tu l'utilises, toi ?
Phénix de jade dit :
j'ai écris un témoignage disant que je pouvais plus m'en passer
Phénix de jade dit :
en fait, je me fais chier à  l'ordi sans musique
Phénix de jade dit :
ce n'est pas tellement écrire...
DragonNoir dit :
J'écoute tout le temps de la musique quand je vais sur le Net.
DragonNoir dit :
Mais je la coupe toujours au moment d'écrire mes textes.
Phénix de jade dit :
spécialement, donc
DragonNoir dit :
Surtout, il me semble qu'un texte doit se suffire à  lui-même.
DragonNoir dit :
Pour moi, un texte écrit en écoutant une musique particulière impose une contrainte : il doit aussi être lu avec cette même musique.
DragonNoir dit :
Certains auteurs en ont conscience et en tirent grand profit en employant le support multimédia.
DragonNoir dit :
Par exemple, Angie a fourni des "thèmes musicaux" à  ses fan-fictions.
DragonNoir dit :
On écoute la musique quand on lit. Son et information écrite se complètent. Sublime concept.
Phénix de jade dit :
et quant tu n'as pas d'indication, lis-tu en musique?
DragonNoir dit :
Je lis indifféremment avec ou sans musique, la plupart du temps. Mais pour les rares récits qui sont conçus afin d'être lus avec une musique particulière, j'y mets un point d'honneur, ça fait partie de l'intégrité de l'oeuvre que je parcours.
DragonNoir dit :
Ah, j'allais oublier le dernier problème de l'écriture en musique : l'influence inconsciente.
Phénix de jade dit :
et qu'associes-tu, avec quoi?
DragonNoir dit :
C'est plutôt aléatoire, la plupart du temps.
DragonNoir dit :
Bernard Werber a expliqué qu'il a écrit "La révolution des fourmis" en écoutant de nombreuses musiques dont celle de la poursuite dans la forêt de "E.T.".
DragonNoir dit :
Ben, ça se voit en lisant le roman, il y a une scène où les protagonistes fuient les autorités de la même façon.
Phénix de jade dit :
ha
Phénix de jade dit :
et concernant mes productions
Phénix de jade dit :
tu y vois la marque de quelque chose?
DragonNoir dit :
Non, elles me paraissent conserver leur caractère bien à  elles. Si tu écris en musique, ça ne se voit pas.

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J'écrit souvent en musique. Exemple parfait: Je m'étais conçu une sympathique compilation d'une centaine de musiques tristes, mélancoliques, nostaligiques aux accents bucoliques pour écrire le tout premier chapitre de Traumenschar, celui de l'enterrement. Pour me créer une ambiance. Les scène d'action, je suis plus 'dedans' lorsque j'écoute des musiques de circonstances. Mais, si je suis bien certains que l'écriture est guidée par les choix musicaux, je pense qu'on peut s'aider de la musique pour parfaire le rythme de ses écrit. C'est du moins mon avis, et ce que je fais.
Autre question qui a son importance: Et la musique en lisant?

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La vie est faite d'obstacles à  surmonter pour progresser...
...moi je passe à  côté...

Quand je lit, certaines musiques me viennent en tête avec la lecture.
(surtout des musiques de jeux videos, bizarrement)

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Compte Lord FireFly

Comme je l'ai déjà  dit, je lis à  l'occasion en écoutant de la musique, mais ce n'est pas primordial, à  mon humble avis. Pour moi, la chose écrite doit se suffire à  elle-même, mis à  part quand l'accompagnement sonore est voulu dans la forme même.

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Je lis en musique. J'écris en musique. Je poste en musique. Je dors en musique. je conduis en musique. Et si je le pouvais, je travaillerai en musique.

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La vie est faite d'obstacles à  surmonter pour progresser...
...moi je passe à  côté...

J'écoute tout le temps de la musique, mais tout le temps quoi.
Et dans la mesure où j'écris pour moi (et uniquement pour moi), je préfère le faire en musique.

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http://rocketsilverstand.blogspot.com/

J'ai essayé quelques temps, mais j'ai finalement arrêté d'informatiquer en musique (sur le ton de "j'ai arrêté de fumer").
Certes, cela facilite tout ce qui est "spontané", "instinctif", mais bloque les capacités réflexionnelles poussées. A long terme, ça s'apparente plus à  une dépendance crasseuse qu'à  une quelconque forme de mélomanie. C'est également nocif pour la musique elle-même, qui, tragiquement, finit par se vider de tout son effet.

Non, mes frères, la seule musique qui vaille, c'est celle que l'on joue dans sa propre tête (comme le remarque habilement Frère FireFly). De telle manière, elle n'altère jamais sa propre qualité, et, passant de passive à  "plus ou moins" active (dans le sens qu'on aime à  donner à  la lecture), elle peut alors véritablement agir comme une "muse inspiratrice", et non plus comme un facteur abrutissant.

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Ce qui a été dit précédemment est exact à  mes yeux.

Cependant, il y a une notion de capacité, aussi. Mais globalement, il est impossible de *vraiment* écouter et *vraiment* réfléchir en même temps.

A quoi me sert d'écrire en musique? Lorsque je le fais, c'est une démarche réfléchie, destinée à  connoter le texte que je conçois. Je ne laisse généralement pas une playlist anodine se vider de ses sons informes durant le Grand Acte de Création Scripturale.

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Au Menu ce soir
- L'échelle de Jacob, précurseur de Silent Hill;
- la série animée Monster: chef d'oeuvre;
- OST Drakengard II, musique de jeu video;
- Ico et Shadow of the Colossus (et sa BO, par le compositeur de Haibane Renmei), jeux uniques.

Et n'oublions pas que le silence est une donnée musicale. Je ne comprends pas les personnes qui souhaitent vivre en permanence dans la musique. Je sais que si je le faisais, elle perdrait très vite toute saveur pour moi.

De plus, les sons naturels du monde n'ont-ils pas leur beauté propre ? Le silence est rarement absolu...

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Mistrophera > Tout est dit.

DragonNoir > Tu n'imagines pas combien de vies il vaut avant de pouvoir se lasser de la musique.

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Oui, c'est devenu une maladie chez moi. Une des seules choses auquelles je soit dépendant. Je ne sais si c'est "bien" ou "mal" mais c'est. Et comme dit par Haschy, ma vie ne suffirait pas pour toute la musique qui m'est proposée, tout les sons encore à  découvrir...

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"Hélas! nous sommes maintenant arrivés dans le réel, quant à  ce qui regarde la tarentule, et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à  la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser !"

Ce n'est pas un argument, c'est pareil pour toutes choses. Croyez-vous pouvoir venir un jour à  bout de la littérature ou du cinéma ? Il vous restera toujours beaucoup, beaucoup de choses à  découvrir.

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Un texte peut inspirer une musique s'il est bien pensé à  mon avis...

Ca fait partie des tas de choses qu'imagine le lecteur lors de la découverte (ou re découverte) d'un écrit. Si on commence à  y ajouter de la musique, des images, ou autres choses que des lettres, ça discrédite un peu le poids des mots, de l'accentuation, des phrases, etc. Bref, ça lobotomise un peu le lecteur qui a moins besoin d'imaginer ce qu'il lit.

P.S: point de vue strictement personnel et sûrement assez peu partagé.

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Je soutiens ton opinion, Peter.
Pour moi, la musique contribue à  "brouiller" la narration dans l'esprit de l'auteur.

Bernard Werber, Sylvie Branford, Mr.Magnum, Haschatan... est-ce une coïncidence si aucun des auteurs que je cite, et qui ont comme point commun l'écriture en musique, ne possède un style véritablement flamboyant ? Des idées, ils en ont à  la pelle, des personnages travaillés, de belles phrases... mais dans l'ensemble, j'ai toujours perçu une sorte de "pâleur" dans leur écriture, comme si elle était émoussée, qu'elle manquait de caractère. Pas aseptisée, mais... un élément paraît avoir été retiré.
A mon sens, quand on intègre la musique à  la rédaction d'un récit, on en fait un élément à  part entière de la prose. C'est ainsi que je comprends les discours des "auteurs musicaux" qui se sont exprimés sur ce sujet. Un élément à  part entière de la prose... c'est bien là  le problème ! Cette musique, le lecteur n'en dispose pas forcément, car lequel de ces écrivains a eu l'idée d'indiquer sur quels thèmes il "composait" ses textes ? Du coup, amputée de son accompagnement musical, la prose se "décolore".

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DN > Tu accepterais de lire mon dernier truc (quand je l'aurai fini :p) en écoutant la musique que j'écoutais ?

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