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Un nom bien sobre pour un film qui, malgré tous les excès science-fictionnels de son pitch, ne l'est pas moins. Originaire de Corée du Sud, cette oeuvre est un exemple de bonne assimilation de l'influence "Matrix", à l'inverse de la fringante (et vide de sens) super-production
"The Returner" commise par les Japonais, par exemple.
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La "cité naturelle" en question...
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Dans un avenir assez réaliste où les cyborgs sont devenus une réalité, un scientifique marginal, le docteur Giro, promet à un jeune policier (enfin, un membre d'un commando d'élite chasseur d'hommes-machines) de préserver l'amour de sa vie.
De ce point de départ simple part un film malin, quasi désespéré, que l'on pourrait raisonnablement qualifier de "nouveau Blade Runner". Travaillé, se donnant le temps de raconter son histoire, exposant des personnages parfois merveilleux, emprisonnés dans leur milieu et leurs obsessions, l'oeuvre nous parle, bien sûr, avant tout de l'être humain, et sans une once de prétention. Cerise sur le gâteau, les combats jalonnant l'intrigue sont toujours clairs et justifiés ; jamais de violence inutile.
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Certains considèrent, au vu d'images comme celle-ci, que le film entier n'est qu'un gigantesque hommage à "Blade Runner". Ce n'est pas totalement faux, mais ce serait dénier les innombrables autres influences... comme à "Ghost in the Shell", par exemple.[/center]
Vous l'aurez compris, je considère que nous tenons là un long métrage digne d'estime, et s'il reste peut-être trop dépendant de ses modèles dans le genre cyberpunk, au moins est-il soigné, fort, poignant, avec une musique excellente, une photographie ciselée, des décors appliqués et des acteurs fabuleux.
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La voyante et le flic pourri. Une "histoire d'amour" qui commence mal et finit encore plus mal.[/center]