Je ne crois pas qu'en cas de problèmes psychologiques, il puisse y avoir matière à débattre "d'acharnement thérapeutique". Il est toujours possible de remonter la pente et d'aller mieux, cela à travers plusieurs processus. Parfois même, l'esprit se remet sur pied tout seul (je renverrai surtout aux recherches de Boris Cyrulnik sur la question, et à ses excellents ouvrages).
C'est pour cela qu'il est, à mon sens, du devoir de chaque être humain de combattre dépression et suicide, et que l'euthanasie n'a pas sa place en cas de "simple" désespoir.
Tu disais plus haut quelque chose de très juste, Howdy, et je tiens à t'appuyer sur ce point :
Howdy a écrit:
Un patient n'a pas forcément la plus grande objectivité pour juger de ce qui est le mieux pour lui.
C'est d'autant plus vrai dans le cas de problèmes psychologiques.
L'euthanasie est véritablement une problématique à envisager avec circonspection. Tant il est vrai que notre état présent, de personnes en "parfaite santé", est déjà sujet à une maladie inguérissable : la vieillesse... devrions-nous pour autant nous supprimer les uns les autres ?
En cas de légalisation de l'euthanasie, il faudrait avant tout la renvoyer à son véritable rôle : celle d'une délivrance de la souffrance physique irrémédiable.