Eltanin

(Ceux qui veulent continuent. Vous faites ce que vous voulez, le sujet est plutôt libre. Sauf que c'est pas une fic-délire. Enfin, bref. En esperant que quelqu'un veuille bien participer, je me jette à  l'eau.)

(Ah, oui, vous écrivez au fil de la pensée, à  même le forum, sans préparation. C'est plus marrant.)

NATALITH

Chapitre Premier : "Si la réalité ne rejoint pas à  la fiction, c'est la fiction qui rejoindra la réalité."


" La vie sur Terre, c'est chiant. Notre monde est gris, morne, sans aucune fantaisie. Je ne peux pas voler, je ne peux pas me battre contre des vampires ou devenir agent secret comme dans les feuilleton. Mais, merde, j'en ai marre. J'ai dix-sept ans, des cheveux noirs et un gros cul.
Ma vie est vraiment, mais vraiment, desesperement, ennuyeuse. Si il pouvait se passer juste un truc, un tout petit truc surnaturel, inhabituel, je serais la mocheté la plus heureuse du monde."

Nathalie posa son stylo, referma son journal et le glissa dans le dernier tiroir de sa commode, sous les paires de chaussettes. Elle passait pour une fille tranquille et reservée, voir timide qui préferait lire tranquillement plutôt que se faire des copines.

C'était faux, elle n'était pas comme ça. Intérieurement, elle hurlait. Son indignation était sans borne. Pourquoi les trottoirs n'étaient pas en guimauve ? Pourquoi les chevaux de manèges n'étaient pas vivants ? De plus, elle méprisaient les jeunes filles de son âge qui étaient differentes d'elle. Et ne partageaient pas les mêmes valeurs et convictions.

Curieusement, à  chaque fois qu'un être se montre aussi mécontent de son sort, il faut toujours qu'une entité divine, ou un esprit supérieur, veuille s'en méler. C'est pourquoi, l'eternel voeu de Ntahalie finit par se réaliser un Jeudi soir. Pourquoi ce Jeudi-là  ? Nul ne le sait, et ne le saura jamais. Les evenements surnaturels, voir fantastiques, se manifestent toujours que lorsque l'on s'y attend le moins.

Nat' rentrait donc du lycée à  ce moment-là . Elle habitait chez ses parents. Une mère juge et un père dentiste, qui étaient justement de sortie ce jour-là . Comme quoi, la magie n'intervient peut-être jamais au hasard. De plus, le mauvais temps fit que la jeune fille se retrouva sans electricité. Un véritable handicap à  notre époque, on le saura.

Mais c'est ce qui la dirigea vers le grenier, lieu où elle ne pénètrait que dans de rares occasions. Quand elle passa la trappe, la première chose qui attira son attention fut un miroir au mur. Elle n'avait pourtant aucun souvenir de cet objet. Elle s'approcha doucement, comme elle l'aurait fait avec une bête sauvage.

Elle finit par apercevoir son reflet à  travers la couche de poussière. La vue de cette endive aux rondeurs disgracieuses l'aurait de suite desinteressé du sujet si il n'y avait eut cet éclair arc-en-ciel qui passa en travers de la glace. Elle toucha, fascinée, le verre du bout des doigts.
Et tout bascula en une minute.

Une minute, exactement. Des sons de cloche assourdissants l'assomèrent, des tourbillons colorés l'enveloppèrent et le moindre de ses mouvements lui arrachèrent des hurlements de douleur. Quand elle ouvrit les yeux, à  moitié-morte, une étrange créature était penchée sur elle.

Ebahie, n'étant pas sure de la réalité de la chose, elle resta coite et examina l'être. Car il s'agissait d'un être ayant une conscience. Cela se voyait dans ses yeux. Mais son apparence incongrue la laissa malgré tout bouche bée. C'était un homme à  tête de lapin, avec une fourrure de yorkshire, des ailes en rubans de cadeaux de noël et un costume-cravate de gentleman anglais. Sans le chapeau melon, et le parapluie/canne, bien sur.

Elle se pinça, et se rendit compte qu'elle ne rêvait pas. Elle était terrifiée et ravie à  la fois. Mais ces sentiments laissèrent place à  de la gêne, causée par sa tenue. Apparemment, les vêtements ne passaient pas les miroirs. Elle adressa un sourire gêné à  l'autochtone qui se mit brusquement à  parler.

" - Imaginez-les, très chère !
- Quoi donc, monsieur ?
- Vos habits, bien évidemment ! Vous êtes à  Dream Valley, ma chère. Ici, tous les rêves se réalisent..."

(Heu, j'en ai fait trop. Je m'arrête là , hum -_-;. )

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"SIDO : Aucune image ne peut rivaliser avec les richesses d'un texte ! Pour le croire aussi naïvement, il faut n'avoir jamais connu le plaisir de tenir entre ses mains un ouvrage inconnu : l'ivresse de le feuilleter, d'en goûter toutes les promesses avant même de se plonger dans sa lecture..."
Christian Grenier, Virus L.I.V.3 ou la mort des livres

Nathalie se concentra de toutes ses forces, mais rien ne se passait.
-Vous n?êtes pas très douée !Se gaussa la créature. Nathalie imagina les moindres recoins de ses habits, du col au coutures intérieures mais rien, rien ne se produisait, et la chose la regardait en riant doucement. Puis, elle commença a regarder Nathalie avec de plus en plus de gravitée dans le regard.
-Je suis désolé, mais une personne aussi peu imaginative n?a absolument rien a faire a Dream Valley. Et tandis qu?il prononçait ses mots il gagnait en taille et en épaisseur, des griffes lui sortirent des pattes, sa fourrure devint crinière, ses yeux furent emplis de rage et de haine.
-Je me vois dans l?obligation de vous supprimer. Dit le monstre dont la voix n?avait plus rien a voir avec la gentille créature qui l?avait accueillie. Et Nathalie tenta de fuir, mais elle faisait du surplace, elle sentit les crocs de la bêtes pénétrer la chair de son flanc jusqu'à  l?os.

Elle se réveilla sous une pluie torrentielle. Elle n?était plus dans son grenier, ses vêtements étaient en lambeaux, c?était la nuit et elle avait mal partout. Elle se trouvait dans une petite ruelle faite en pierre, un cul de sac ou se trouvait les ordures. Devant elle se tenaient quatre cavaliers, habillés dans de grandes armures en cuir et en fer, lance au poing, casque d?airain enfoncé sur leur crânes, ils la toisaient impétueusement. Leurs plastron glorifiaient un étendard représentant un vautour au ailes déployés.
-Qu?est ce donc que cela ?Fit le premier en laissant une once de dégoût envahir son ton.
-Sûrement une gueuse, voyez sa tenue. Répondit une voix plus grave.
-Ne soyez pas stupide. Répondit une voix bien plus âgée. Les gueux n?ont pas ce genre de vêtements, même usés, ce pourrait t?il que nous soyons envahis par les réfugiés de Mechalan ?
-Il se pourrait bien. Répondit le dominant d?une voix nasillarde.
-Veuillez décliner votre identité femme. Demanda le second. Nathalie essaya de parler, mais aucun son ne sortait de sa bouche.
-Hm ?Muette hein ?T?aurais t?on tranché la langue pour quelques méfaits vilaine?!Demanda le dominant en tirant son épée. Parle donc !Ou je tranche ce qui reste de cet appendice extensif qui te sert de tête !Nathalie poussa un cri d?horreur et plongea entre les chevaux avant qu?ils aient pu faire quoi que ce soit et sortit de la ruelle. L?âgé cria quelque chose derrière elle, sûrement l?ordre de la poursuivre car elle entendait les bruits de sabots la talonner. Elle ne savait pas du tout où elle allait, tournant au hasard des rue désertes, évitant de peu les cavaliers. Elle passa dans une ruelle étroite?
-La peste soit cette garce !Dit une voix lointaine. Elle se retourna mais ne vit personne derrière elle, lorsqu?elle fixa a nouveau son regard sur la route, le 4ème cavalier, celui qui n?avait dit mot depuis le début attendais a l?autre bout, se tenant de profil sur son cheval de sorte a lui barrer le passage, l?épée au clair.
-Fait tes prières !Elle n?eut pas le temps de s?arrêter qu?elle glissait sur une flaque d?eau qui la fit trébucher en avant?

Nathalie passa sous le cheval?

La lame de l?homme la ratant de peu, dans un juron, l?inconnu rangea son épée et ressortit sa lance, puis fit faire demi tour a son cheval pour rattraper la jeune fille qui avait déjà  pris une courte avance, le cavalier fondit sur elle, Nathalie plongea sur le coté, la pointe lui fit une longue cicatrice sur le flanc droit. Elle se tint la cote et avança aveuglément sous la pluie abondante, elle entendait déjà  le cheval qui faisait demi tour pour la charger a nouveau, tout était fini, le galop du cheval se fit de plus en plus pressant. Ce galop sembla résonner dans sa tête une éternité. Comme elle avançait les yeux fermés, elle trébucha sur une marche et s?étendit de tout son corp sur l?escalier. Elle entendit la lance siffler en l?air lorsqu?une voix cria.
-STOP !
Il eut un hennissement de cheval, un bruit de sabot qui s?entrechoquaient. Elle se força a regarder, une femme était intervenue, son regard était flou, tout ce qu?elle pouvait voir c?était qu?elle était tout de blanc vêtu dans une longue toge qui l?enveloppait de la tête au pied.
-Par ordre de mon supérieur le capitaine Eddard Tucker et au nom sa majesté la reine Valeria, j?ai ordre d?intercepter cette femme.
-Il n?en sera rien soldat, cette femme a pénétré le lieu saint et a donc droit d?asile.
-Ecarte toi prêtre !Ou je devrais te fendre le crâne !
-Essayez toujours !Répondit l?inconnue avec hargne. Nathalie ferma les yeux, les bruits devenaient confus dans sa tête et elle sombra dans le sommeil.

Nathalie ouvrit un ?il, puis l?autre, elle était dans un grand lit blanc dans une pièce très éclairée. Elle ne portait plus ses vêtements mais une chemise blanche en laine. Elle n?avait pas envie de se lever, tellement bien, tellement confortable, elle aurait pu rester ici des centaines d?année.
-Tiens ?Tu est réveillée ?Fit une voix. A coté d?elle se tenait une jeune fille d?une douzaine d?année. Les cheveux blonds très clair, un regard océan pétillant de vie et un sourire enchanté.
-Qu?Qui est tu ?Où suis je ?Demanda t?elle.
-Plus tard les question !Dit la petite fille en éclatant de rire, tu vas manger quelque chose et tonton t?expliquera tout, tu as eu beaucoup de chance qu?il te trouve !
-Tonton ?La fille ne lui laissa pas le temps de répondre et lui enfonça sauvagement une madeleine dans la bouche avant de se précipiter vers la sortie. Nathalie resta hébétée, assise sur son lit, le gâteau dans la bouche. Finalement elle le mangea, son goût sucré lui fit beaucoup plus de bien qu?elle ne le pensait. Elle posa sa main sur la cicatrice, des points primitifs avaient étés fait, tel un serpent, elle lui remontait le bas des hanche presque jusqu'à  l?épaule. La toucher était très douloureux.
-Elle ne cicatrisera jamais complètement. Fit une voix. Nathalie se retourna et fit face a sa sauveuse, ou plutôt a son sauveur, avec son accoutrement assez féminin, elle l?avait pris pour une femme. C?était un très bel homme, peut-être le plus beau qu?elle ait vu jusqu'à  présent. Il avait des cheveux courts d?un blond or, des yeux de la même couleur que ceux de la fille qui l?avait réveillé, sa peau était très pale et son visage était?Angélique, oui, c?était le mot. Ses vêtements étaient les même qu?hier. Sa toge, d?un blanc immaculé recouvrait tout son corps, mais on pouvait distinguer a ses pieds, une paire de botte en peau de bête. A ses poignets pendaient plusieurs bracelets de tailles diverses en or et en argent. A son cou pendant un pendentif en platine qui symbolisait deux ailes déployées. Il n?avait pas de coiffe, mais sa toge avait une capuche, et il la portait lorsqu?elle était entre la vie et la mort. Le tout avait dans les dix neuf ans.
-J?ai fait mon possible pour la soigner avec les meilleurs sorts, malheureusement il subsistera quelque chose. Je suis désolé.
-Qui êtes vous ?Demanda Nathalie. L?homme sembla surpris par la question.
-Tu est étrangère ?Je suis le vice-prètre du temple de Harpie. Je m?appelle Zephannya Ravenwings. Tu as dormi un jour entier
-Harpy ?Ravenwings ?Zephannya continua sans prêter attention a la confusion de son hôte.
-Comment t?appelle tu ?
-Moi ?Euh...Nathalie.
-Nathalith ?Quel nom étrange... « Et Zephannya Ravenwings c?est pas étrange ça ? »Avait elle envie de lui demander. Que faites tu au royaumes venteux Nathalith?Nathalie ne comprenait décidément rien a rien, mais il y avait une chose dont elle était sur, entre les trois réveils qu?elle avait pu avoir jusque là , celui-ci était son préféré.

Note :
>< DSL Al (Je peux t?appeler Al?Comme le monstre mangeur de chats ^o^)J?ai pas eu vraiment de temps a moi ces deux dernières semaines, voilà  la suite de ta fic, j?espère que tu appréciera, j?ai évaporé ton idée de Dream Land pas assez réaliste a mon goût, a toi de voir la suite comme tu veux, ou alors au prochain a poster, si d?aventure, quelqu?un est intéressé pour continuer.

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Natalie voulut se lever avant de répondre une quelconque excuse imaginaire. Elle avait considérablement maigrit lors de sa convalescence. Elle qui était si grasse, elle n'avait plus que la peau sur les os. Depuis combien de jours dormait-elle ? Elle demanda un miroir à  son sauveur.

" Imaginez-le donc, ma mie !"

Natalie ferma les yeux et hurla un "NOOON !" qui devait bien durer dix bonnes minutes. Quand elle rouvrit les yeux, l'homme et la fillette la regardait, médusés.

" - Qu'avez vous donc ?!
- Je... Il... Non, c'était un cauchemard... Un énorme monstre... heu... habillé de façon étrange..."

Elle fit une pause, perplexe.

" - Où-suis-je exactement ?
- Au royaume venteux, je vous l'ai d...
-Où se situe exactement ce royaume ?! (elle était hystérique. Trop d'émotions)
- Et bien... A Dream Valley. Le monde où tous les rêves se réalisent... Mais... Dites-moi... Vous n'êtes pas de notre monde n'est-ce pas ?"

Natalie éclata en sanglots violents qui finirent par devenir de grands éclats de rires :

" Alors c'est vrai ! Ceci n'est pas un rêve ! Mon voeu s'est réalisé ! "

Le prêtre hocha la tête, grave.

" Si vous venez d'un autre univers, vous devez avoir eu affaire à  un gardien. Ces creatures gardent les portes de Dream Valley. "

Natalie raconta son histoire dans tous les détails à  l'exeption du fait qu'elle n'avait pas réussit à  s'imaginer des vêtements et que la bête l'avait sauvagemment attaquée car c'était un souvenir trop douloureux. Après l'avoir patiemment écouté, Zephannya Ravenwings lui expliqua ce qui lui était arrivé. Quand quelqu'un arrivait à  passer les portes de la réalité pour entrer dans celles du rêve, un gardien lui faisait passer un examen, afin de vérifier que l'être était capable de rêver. Puis, si l'exmane était positif, on balançait la personne au hasard dans Dream Valley.

" - Essayez. Creez."

Natalie , d'abord réticente à  l'idée d'avoir échappé au gardien par pur hasard, imagina une magnifique robe de princesse, qui serait parfaitement à  sa taille. Le prêtre et sa nièce poussèrent un cri d'admiration.

" Vous avez un potentiel fantastique ! Votre robe est apparut très vite ! Et elle est bien réelle ! Oh... cependant, vous avez négligé quelques détails..."

En effet, la robe était grisatre et rapeuse.

"Vous devez imaginer la couleur et la texture de votre création."

Elle se reconcentra. La robe devint noire comme la nuit, ornée d'éclats de diamants, douce comme du coton. Cependant, elle dut quand même recommencer une troisième fois car elle avait oublié d'imaginer l'odeur.
Elle fut applaudit pour son talent et sa force magique. La tête lui tourna à  l'idée de tout ce qu'elle pouvait faire avec ce pouvoir.
Le prêtre lui fit quand même la leçon :

"Ce pouvoir se résume en trois mots : "Créer", "Modifier" et "Détruire". Mais vous ne pouvez détruire un être vivant. Bien que ce soit une limite facile à  contourner puisque l'on peut très bien imaginer une arme capable de détruire quelqu'un..."

Il soupira.

"Vous pouvez aller où bon vous semble. Dream Valley est le pays de la liberté et un monde quasi-infini. Cependant, faites attention car des rêveurs puissants s'approprient des territoires et ne supportent pas que l'on conteste leur tyrannie."

Puis il ajouta d'une voix douce :

"J'aimerais que vous restiez avec moi pour un temps, afin que vous puissiez vous reposer. L'acceptez-vous ?"

(Note : Je tiens à  mon idée. *montre les dents* Mais tu peux m'appeller Al ^^ ! (comme le génie dans Alladin, Bwahahaha !))

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"SIDO : Aucune image ne peut rivaliser avec les richesses d'un texte ! Pour le croire aussi naïvement, il faut n'avoir jamais connu le plaisir de tenir entre ses mains un ouvrage inconnu : l'ivresse de le feuilleter, d'en goûter toutes les promesses avant même de se plonger dans sa lecture..."
Christian Grenier, Virus L.I.V.3 ou la mort des livres