Pantagrame

Le webcomic tro satanik – pentagramme satanic de la mort pour Satan de l'enfer et des ténèbres
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(Coupé du dialogue final)
"Au premier degré de l’art, nous sommes partis de la confusion et de l’identité du fond et de la forme, de l’esprit et de la nature. Ensuite, la forme et le fond se sont séparés et opposés. L’imagination a cherché vainement à les combiner, et n’est parvenue qu’à faire éclater leur disproportion. Pour que la pensée soit libre, il faut qu’elle s’affranchisse et se dépouille de la forme matérielle ; qu’elle la détruise. Le moment de la destruction, de la négation ou de l’anéantissement, est donc nécessaire pour que l’esprit arrive à prendre conscience de lui-même et de sa spiritualité. Cette idée de la mort comme moment de la nature divine est déjà dans la religion indienne ; mais ce n’est qu’un changement, une transformation et une abstraction. Les dieux s’anéantissent et rentrent les uns dans les autres, et tous à leur tour dans un seul être, Brahman, l’être universel. Dans la religion persane, les deux principes négatif et positif, Ormuzd et Ahriman, existent séparément et restent séparés. Or ce principe de la négation, de la mort et de la résurrection, comme moments et attributs de la nature divine, constitue le fond d’une religion nouvelle ; cette pensée y est exprimée par les formes de son culte, et apparaît dans toutes ses conceptions et ses monuments. C’est le caractère fondamental de l’art et de la religion de l’Égypte. La glorification de la mort et de la souffrance comme anéantissement de la nature sensible, apparaît déjà dans la conscience des peuples, dans les cultes de l’Asie Mineure, de la Phrygie et de la Phénicie.

Mais si la mort est un moment nécessaire dans la vie de l’absolu, il ne reste pas dans cet anéantissement ; c’est pour passer à une existence supérieure, pour arriver, après la destruction de l’existence visible, par la résurrection à l’immortalité divine. La mort n’est que la naissance d’un principe plus élevé et le triomphe de l’esprit.

Dès lors, la forme physique, dans l’art, perd sa valeur par elle-même et son existence indépendante. En outre, le combat de la forme et de l’idée doit cesser. La forme se subordonne à l’idée. Cette fermentation de l’imagination qui produit le fantastique s’apaise et se calme. Les conceptions précédentes sont remplacées par un mode de représentation énigmatique, il est vrai, mais supérieur, et qui nous offre le vrai caractère du symbole.

L’idée commence à s’affermir. De son côté, le symbole prend une forme plus précise ; le principe spirituel s’y révèle plus clairement et se dégage de la. nature physique, quoiqu’il ne puisse encore apparaître dans toute sa clarté.

A cette idée de l’art symbolique répond le mode de représentation suivant : d’abord les formes et les actions humaines expriment autre chose qu’elles-mêmes ; elles révèlent le principe divin par les qualités qui ont avec lui une réelle analogie. Les phénomènes et les lois de la nature qui, dans les divers règnes, représentent la vie, la naissance, l’accroissement, la mort et la renaissance des êtres, sont de préférence employés. Tels sont la germination et l’accroissement des plantes, les phases du cours du soleil, la succession des saisons, les phénomènes de l’accroissement et de la décroissance du Nil, etc. Ici, à cause de la ressemblance réelle et des analogies naturelles, le fantastique est abandonné. On remarque un choix plus intelligent des formes symboliques. C’est une imagination qui déjà sait se régler et se maîtriser, qui montre plus de calme et de raison.

Ici donc apparaît une conciliation plus haute de l’idée et de la forme, et en même temps une tendance extraordinaire pour l’art, un penchant irrésistible qui se satisfait d’une manière toute symbolique, mais supérieure aux modes précédents. C’est 1a tendance propre vers l’art et principalement vers les arts figuratifs. De là la nécessité de trouver et de façonner une forme, un emblème qui exprime l’idée et lui soit subordonné, de créer une œuvre qui révèle à l’esprit une conception générale, d’offrir un spectacle qui montre que ces formes ont été choisies à dessein pour exprimer des idées profondes."
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by Oasis Nadrama on 21 octobre 2014 at 18 h 20 min
Chapitre: La quête du Pantagrame
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